ASaint-Aubin, une exposition a voulu rappeler que ce conflit mondial a été vécu localement, par les soldats, leur famille, tout le village. En novembre 2014, l’exposition « Saint-Aubinois dans la grande guerre » a été consacrée aux « Souvenirs de famille » : correspondance, objets portés par les poilus ou fabriqués sur le front, photographies,
Par Gérard Héraud Publié le 14 Nov 14 à 1006 Dans les tranchées, le temps s’étirait, les Poilusont appris à utiliser les douilles, éclats d’obus, balles, lames, fusées, cartouches… Sous leurs mains ces objets, qui ont donné la mort, reprennent vie, amenant avec eux leur lot d’espoir. Entre les bombardements, les combattants se précipitaient dans les trous d’obus, pour récupérer les matériaux. L’aluminium, par exemple, est fondu de façon artisanale dans une cuillère ou une calotte d’acier, sur un feu de bois. Que fabriquaient-ils ? Des objets utilitaires, Ces objets sont en partie nés de la pénurie liée à la guerre briquets, porte-crayons, coupe-papier, cure-pipe, briquets… Le tabac est indispensable au moral des troupes, un briquet est alors très pratique tout comme le coupe-papier pour la correspondance. Certains objets étaient destinés à l’arrière pour montrer leur attachement à la famille, leur fiancée ou leurs amis. Beaucoup de soldats envoyaient des bijoux mais aussi des bibelots des tranchées comme les coquetier, les jouets… Les objets réalisés et ciselés par les combattants sont des représentations du patriotisme, du besoin de protection, de la foi, du désir féminin prénoms féminins, trèfle, chiffre 13, crucifix, angelots…. Olivier Desvignes, employé à la communauté de communes, collectionne les objets d’art des tranchées, Je suis passionné par ces objets que mes deux arrières-grand-pères m’ont laissés. J’ai eu la chance de les avoir connus, il m’ont raconté la vie dans les tranchées, l’un était dans un régiment de zouaves, l’autre a combattu à Verdun, il a reçut un éclat d’obus à la cuisse et a été gazé.» Il fait toutes les brocantes et vide-grenier à la recherche de la pièce manquante à sa fabuleuse collection. Olivier prête certaines pièces pour les expositions locales, à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, ainsi vous pourrez admirer sa collection à l’exposition de la mairie de Talmont-Saint-Hilaire et celle de article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Journal des Sables dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
l art des tranchée ou l on pourrait plutôt dire, l art des poilus ! car il est bien difficile de prouver que tel objet, a été fabriqué dans une tranchée ! bien sûr, il y en a eu, mais cela se passait probablement dans les 2ème ou 3 ème
Cet article date de plus de trois ans. Entre les combats, pour tromper l'ennui ou calmer leurs angoisses, les soldats de la Grande Guerre se sont parfois transformés en artistes. A l'occasion du centième anniversaire de l'armistice de 1918, le château de Lourmarin dans le Vaucluse présente l'exposition, "L'art dans les tranchées". A découvrir jusqu'au 30 avril 2019. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 10/11/2018 1153 Temps de lecture 1 min. Objets, bijoux, dessins et gravures... Près 150 pièces issues de la collection d'un passionné d'Histoire, sont présentés au château de Lourmarin dans le Vaucluse. Des objets fabriqués par les poilus à partir du cuivre de douilles d'obus. Des œuvres qui montrent comment dans la rudesse de leurs conditions de survie, ces hommes ont réussi à transcender la douleur et la peur pour laisser une trace de ce qu'ils étaient en train de vivre. Un témoignage unique qui permet de mieux comprendre le quotidien de ces soldats. Reportage France 3 Provence-Alpes P. Fabregues / O. Ducros-Renaudin / E. Guez Dans toutes les expositions présentées à travers la France à l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, celle château du Lourmarin se veut très pédagogique. Les organisateurs espèrent d'ailleurs accueillir de nombreuses familles. "C'est une manière d'expliquer la guerre aux enfants de façon humaine. J'espère qu'ils pourront mieux comprendre l'histoire de ce conflit avec cette exposition" explique Janet Mead, mandataire culturelle du Château de Lourmarin. Au-delà de cette exposition, le concept d'art des tranchées est une désignation qui dépasse le premier conflit mondial. Cette pratique artistique désigne tout création artisanale pratiquée par un homme ayant un rapport direct ou indirect avec un conflit armé et ses conséquences. Les objets répertoriés sous ce nom sont le plus souvent ceux qui ont été fabriqués lors des attentes sur le front pour occuper le temps entre deux attaques. Une activité qui est apparue dès la guerre de 1870, et qui s'est poursuivie lors des deux Guerres Mondiales. Les objets fabriqués étaient parfois troqués contre des cigarettes ou de la nourriture et étaient offerts comme souvenirs aux familles lorsque les soldats rentraient chez eux. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers HistoireLa Grande Collecte" a permis de rassembler des centaines d'objets appartenant aux Poilus. Lorraine Gublin revient sur ces véritables reliques.Retrouver toutes les infos sur la vidéo sur :
Cette page propose divers sujets de la Vie Militaire ART DE TRANCHÉE – LES CHIENS SANITAIRES – LA CONSCRIPTION. ART DE TRANCHÉE L’art de tranchée rassemble les objets de fabrication artisanale ou industrielle se rapportant à la Grande Guerre de 14-18. Certains de ces objets sont fabriqués par les poilus dans leurs tranchées. Feuilles de chêne ajourées. Travaux de poilus exécutés avec une aiguille ou une fine lame de couteau. Tabatière dite queue de rat, réalisée avec une écorce de bouleau. Tabatière dite queue de rat, celle-ci taillée dans un os. Coupe-papier bois Briquets et Pyrogène Pipe et Tabatière Sabots sculptés par un soldat au front – art de tranchées ??? Une note manuscrite trouvée à l’intérieur l’indique… Art de tranchée divers et varié D’autres témoignages de la Grande Guerre 14-18 1915 – Carte brodée – Une pensée aux alliés Insigne des Vétérans de 1870-1871 et des Poilus de 1914-1918 Victoire ************************************************************ LES CHIENS SANITAIRES Ces chiens dressés par la société nationale du chien sanitaire et de guerre » de Maisons-Laffitte avaient pour mission après la bataille, de récupérer la coiffe képi, casque, casquette… du blessé pour la ramener à son maître brancardier. Ces dévoués » ou précieux » auxiliaires ont été réquisitionnés dès française recensera jusqu’à 15 000 chiens, dont un tiers disparaitra durant le conflit. L’ami des Poilus – A chaque animal, correspondait un livret militaire et un matricule. Briquet recto – Le chien a récupéré la coiffe du blessé. Briquet verso – Le chien sanitaire n’aime pas beaucoup le casque à pointe. Nos précieux auxiliaires L’ami fidèle du Poilu Message d’un neveu pour son oncle peut-être au front ************************************************************ LA CONSCRIPTION La conscription, c’est le recrutement annuel des jeunes hommes pour le service militaire. Rassemblés sur la place du village, les hommes vont procéder à un tirage au sort sous l’égide de l’officier recruteur. Lors de cette journée, les conscrits pourront acquérir des babioles qu’ils arborent fièrement en rentrant dans leurs foyers avant un futur départ pour le Service Militaire. Souvenir du Tirage au SortNuméro 27, un bon numéro pour le conscrit de la classe 1897 ? Bon pour le service Cocarde – Bon pour le Service Quand on est Bon pour le Service, on est Bon pour les filles humour de l’époque Conscrits de la classe 1918 Parmi les divers colifichets de la Conscription, la canne de Conscrit. Cette canne de verre ou de bois aux couleurs de la Patrie, était conservée par la famille lors du Service Militaire et parfois des conflits du soldat. Si ce dernier rentre vivant de cette période militaire, il casse sa canne et en offre un morceau aux personnes qui lui sont chères père, parrain, fiancée…. S’il meurt au combat, la famille conservera la canne sans la casser en mémoire du défunt. Canne de Conscrit d’un soldat rentré dans son foyer Le petit conscrit de Mauves Orne ********************* Une rubrique pour les curieux avec divers thèmes à visiter en cliquant sur les liens suivants Art populaire – Art de tranchée et Conscription – Cabinet de curiosités – D’ici et d’ailleurs – Germaine Bouret – Poteries Normandes – Vieux Papiers
Cetobjet ressemble fort aux objets façonnés par les poilus. Hypothèse toute personnelle : ce pourrait être un objet fabriqué par un poilu en convalescence à cet endroit. il serait judicieux de se renseigner sur l’éventuelle présence, permanente ou temporaire, d’un lieu de convalescence.Certains de ces objets sont fabriqués avec beaucoup de soin et d’adresse.
Soigneusement reconstitués à partir d'originaux ou de photos, ces drôles d'instruments bricolés, nés de l'horreur de la Première Guerre mondiale, seront à l'honneur lors d'un concert ce vendredi à la Cité de la musique à Paris, dans le cadre des célébrations du centenaire de la Guerre de 14-18. En première ligne, dans les tranchées, il n'y avait évidemment pas de place pour la musique mais seulement pour "une vie d'insomnie, de peur, le brouhaha et les explosions", rappelle à l'AFP le comédien Olivier Hussenet, l'un des chanteurs de ce spectacle. A l'arrière, en revanche, dans les zones de repos organisées à quelques kilomètres des tranchées, les "Poilus" cherchent tous les moyens d'oublier l'angoisse et l'ennui. Quand certains jouent aux cartes, sculptent ou fabriquent des bijoux, les plus mélomanes se fabriquent des instruments avec ce qu'ils ont sous la main pour tenter de divertir leurs camarades d'infortune. "La musique, c'est un objet de résistance incroyable. Pendant toutes les guerres, les musiciens, qu'ils soient professionnels ou amateurs, ont besoin de jouer", rappelle Serge Hureau, directeur du Centre national du patrimoine de la chanson, Le Hall, qui accueillera aussi le concert 22-23 novembre. Parmi ces instruments bricolés, il y a cette petite guitare-mandoline fabriquée à partir d'un casque de poilu endommagé, doté d'un manche sculpté dans une branche et de cordes en fil de fer qu'on accorde en tournant des petites chevilles fabriquées à partir de balles. Il y aussi ce violon conçu à partir d'une vieille gourde en métal avec une boîte de sardines en guise de mentonnière. Des instruments très 'jouables' "Un instrument très connu est le +Poilu+, un violoncelle fabriqué par un soldat nommé Maurice Maréchal, un très bon violoncelliste qui après l'Armistice, a fait une tournée parce que tout le monde voulait voir ce violoncelle des tranchées", ajoute Olivier Hussenet. Cet instrument historique, taillé dans une caisse de munitions, est désormais exposé à la Cité de la musique. C'est une réplique exacte, oeuvre de la violoncelliste Emmanuelle Bertrand, qui sera utilisée lors des concerts parisiens. "Ces instruments sonnent évidemment moins bien que des instruments normalisés mais lors des répétitions, on a été surpris de voir que ça sonnait finalement moins bizarrement que ce qu'on aurait pu croire au début", explique le chanteur. "Ce qui est très étonnant, c'est que ces instruments ont un son bizarre mais on arrive tout à fait à en jouer et même à jouer des arrangement hypersophistiqués", renchérit Serge Hureau, pour qui ces instruments bricolés se rapprochent de ceux qui peuvent être utilisés dans la musique africaine. Lors des concerts, le public pourra aussi entendre des percussions issues d'un "clavier de bouteilles", de gourdes de métal et d'un tambour de l'époque, comme celles utilisées par les soldats-musiciens pour tenter, encore et toujours, de couvrir le fracas de la guerre. Cette musique accompagnera des chansons écrites entre 1913 et 1918, signées à la fois par des artistes professionnels du music-hall, comme Vincent Scotto, mais aussi par des amateurs, des soldats sur le front, qui décrivaient leur haine de l'ennemi et leur angoisse sur des mélodies existantes. Sont ainsi au programme une trentaine de chansons de cent ans d'âge, dont quelques "tubes" de l'époque comme "Quand Madelon...", mis au goût du jour par des arrangements modernes afin, précise Olivier Hussenet, "que des oreilles d'aujourd'hui écoutent sans effort supplémentaire un répertoire quand même assez daté en termes de paroles et de mélodies". AFP Relax News
Nosexpositions sont louées à la semaine par module indépendant, et reprenant un thème historique spécifique et caractéristique de la guerre de 14 / 18. Chaque module comporte au moins 1 mannequin costumé, avec ses décors et accessoires. Les tarifs HT sont indiqués pour 1 module et pour la première semaine. (TVA 20 % en sus).
Collection particulière de briquets de poilus. Nous avons découvert cet été une superbe collection de briquets de poilus que nous vous présentons ici. Un hommage à ceux qui se sont battus dans les tranchées en cette journée du 11 novembre… Briquet du front de Vaux, 1918 coll. particulière. Les écrivains partis au front nous ont rapporté des textes qui nous ont permis de nous rendre compte de la cruauté des combats, Des peintres et sculpteurs se sont exprimés, ont témoigné, mais il existe une autre activité artistique. Botte allemande coll. particulière. Les soldats fument et vont faire ce qui est connu comme les briquets des poilus . En effet, ils reçoivent une ration hebdomadaire de tabac brun. Les rations sont de 100g et distribuées dans des paquets de 100 ou 50g. Beaucoup fume la pipe. Les grandes marques comme Job ou Nil feront la promotion de leurs papiers à rouler durant toute la guerre auprès des poilus. Botte vue du dessous coll. particulière. L’atmosphère humide des tranchées, les intempéries rendent les allumettes inutilisables. Le briquet est donc un objet indispensable et fait parti du paquetage. On l’égare et il faut le remplacer… Deux briquets complémentaires, dont un réutilisant un écrou ; ce que l’homme voit par le trou de la serrure… coll. particulière Cette activité prenant de l’essor, elle sera interdite en première ligne, afin de ne pas distraire les soldats de leur mission première, la guerre. Un missel Pour occuper le temps, se défouler, s’évader, mais aussi pour obtenir des cigarettes, de la nourriture, un certain nombre de poilus vont réaliser des briquets à essence, les plus faciles à recharger ou à amadou. Tous les thèmes sont abordés, parfois grivois mais aussi religieux, certains donneront à leur briquet une forme de livre, et même de missel. Tout est question de foi… Ce briquet a été fait dans une montre coll. particulière. Toutes les formes sont utilisées, tous les sujets seront gravés. Ils pourront aussi les échanger. Tout se recycle, se récupère au fur et à mesure de leurs déplacements et sur place dans leur tranchée. Il leur faut récupérer du laiton, du cuivre. Les douilles d’obus, les bouchons de réservoirs, les écrous, les montres, les étuis à cigarettes peuvent faire l’affaire… Les soudures et finitions pourront se faire lors de leurs rares permissions ou dans les ateliers du front. Briquet écrou pour une scène du front, le chien face à un casque allemand. Un autre modèle montre le chien rapportant le casque coll. particulière. Cette activité était aussi conduite à l’arrière. Elle se poursuivra après la guerre et fait que de nombreux briquets dit de poilu n’en sont pas. On peut en découvrir au Musée de la Grande Guerre à Meaux. Gros plan sur une sélection de briquets coll. particulière. reportage photo Dominique Germond. à voir aussi ce qui se chantait durant la guerre. ainsi que les transports parisiens pendant la première guerre mondiale. En région parisiennne à découvrir à Trilbardou, non loin de Meaux, le rôle des canaux parisiens. objets fabriqués par les "poilus". documents ayant appartenu à des "poilus" Une partie de ces pièces était prêtée par des habitants de Mouleydier mais la plupart était issue d'une collection privée dont le propriétaire très informé sur le quotidien des tranchées n'hésitait pas à partager ses connaissances avec le public.
Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 décembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prélève, détourne, assemble, fragmente, recompose et crée peintures, livres d’artiste et objets en volume, qu’il appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musée et à la médiathèque d'UzèsAu musée 8 septembre-30 décembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 m² environ Quatorze objets nommés Gamelles » collages - diamètre 25 cm environ Dont la pièce nommée Glun 07 – 06 novembre 2019 – Voyageuse itinérante » et Textes rassemblés » écrits autour de cet objet par des artistes, peintres, écrivains, musiciens, philosophes, céramistes, poètes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de l’artiste. A la médiathèque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmenté en une quarantaine de piècesUne demi-douzaine d’objets nommés Gamelles » collages - diamètre 25 cm environLivres d’artiste une douzaine d’unités Editions Rivières, Editions du Livre Pauvre Exposition Hermès, mystères et héritage d’un dieu grec méconnu » Du 20 septembre au 31 décembre 2019 Hermès était un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des échanges, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi été adopté par les Gaulois. Figure tutélaire des chemins et des carrefours, Hermès n’aurait-il pas eu un rôle dans la délimitation des territoires des différents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinité romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquête archéologique qui vous prouvera qu’Hermès a laissé sa trace partout, même en Uzège ! Exposition conçue par le Groupe Archéologique Forez-Jarez et l’association Archéa Commissaire scientifique François Féraud Visites guidées pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages d’André Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera l’année de la célébration du 150e anniversaire de la naissance d’André Gide. Gide a probablement été l’un des écrivains les plus photographiés et les plus portraiturés de son époque, depuis sa naissance en 1869 jusqu’à sa mort en 1951. Photos mises en scène ou spontanées, tableaux, caricatures l’ensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privées dont le fonds d’archives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de l’écrivain, dans ses multiples activités, ses rencontres, ses voyages. Il éclaire sa personnalité année après année, l’évolution à la fois de l’image de lui qu’il a voulu laisser, ou de celle qu’on lui a prêté, l’évolution de son aspect physique, mais aussi de son goût pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont présentés sous forme de reproductions agrandies, classées par ordre chronologique, et accompagnées de textes précisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition réalisée en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire d’exposition Jean-Pierre Prévost Inauguration samedi 23 mars à 11h, avec concert des élèves de l’école municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages d’André Gide » Ancien Evêché, 1er étage Entrée libre Visites guidées pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publié à l’occasion de l’exposition Les 1000 visages d’André Gide Textes Jean-Pierre Prévost 54 p., prix de vente 5 €, en vente sur place Animations autour de l’exposition Concert Mercredi 27 mars à 15h audition de piano, par l’école municipale de musique. Entrée libre. Nuit des Musées 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h à 23h. Présentation des travaux des élèves du lycée Charles Gide dans la salle Gide du musée. Entrée libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril à 14h balade-lecture Sur les pas d’André Gide à Uzès », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de l’exposition Les 1000 visages d’André Gide » au musée d'Uzès, puis trajet à pied dans le val d'Eure et dans Uzès, avec pauses-lectures. Exposition Déserts. Victoria Arney, Danièle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 décembre 2018 A l’oasis je préfère à présent le désert… ce pays de mortelle gloire et d’intolérable splendeur. L’effort de l’homme y paraît laid et misérable. Maintenant toute autre terre m’ennuie. » André Gide, L’Immoraliste Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année trois artistes, invitées à exposer dans la salle Gide du musée, se sont confrontées au thème du désert si souvent évoqué par l’écrivain. Découvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le désert exercera sur Gide une fascination durable, exprimée dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Amyntas. Victoria Arney se définit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. Danièle Meunier-Letan a gardé de ses études en biologie végétale l’émerveillement devant le miracle de la vie présent jusque dans le désert. Cet espace de pureté et de silence est évoqué par les empreintes de fragments de végétaux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumière et les vibrations de l’air surchauffé du désert. L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la miNuit Blanche » proposée par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues d’Uzès, pour découvrir différentes propositions artistiques concerts, installations, actions théâtrales…. miNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h à 23h, vendredi 28 septembre 2018 entrée libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'Uzège à Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune Uzégeois, Léon Saussine, part chercher fortune à Paris il devient éditeur de jeux de société. L’entreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus d’un siècle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement présentés dans des cartonnages illustrés en chromolithographie, emblématiques du développement des jeux de société à la fin du 19e siècle. Porteurs d'une volonté éducative, ils préfigurent aussi l’avènement de la société des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels qu’aux innovations technologiques, les Saussine ont su créer un univers de fantaisie inimitable, à découvrir grâce aux prêts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont présentés. Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition L'Aventure des jeux Saussine Textes Gwenaël Beuchet 48 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musée et par correspondance Découvrez les jeux Saussine présentés par Alain Rabussier dans l'émission " Fréquence Musées " sur radio Fuze ! Exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre Rhône et Gardon, de l’Antiquité au 20e siècle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongée jusqu'au 31 décembre 2017 De Meynes à Théziers, de Castillon-du-Gard à Fournès, l’argile abondante entre Rhône et Gardon a toujours été exploitée pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siècle, des carrières d’argile aux fours et aux productions, l’exposition présente l’état des recherches inédites menées par l’archéologue Freddy Thuillier sur l’activité céramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archéologie, archéologue professionnel, chercheur rattaché au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille Université Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musée et par correspondance Découvrez l'exposition présentée par Freddy Thuillier dans l'émission " Fréquence Musées " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inégalables" du 30 septembre au 31 décembre 2016 Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année notre invité est David Maes, peintre et graveur de renommée internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musées français et étrangers, qui a longtemps vécu en Uzège. Il a choisi d’investir la salle Gide pour y présenter ses estampes spécialement réalisées pour l’exposition, librement inspirées par deux livres d’André Gide Thésée et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacré à la mémoire de Madeleine Gide, l’épouse de l’écrivain, David Maes s’attache à la trop discrète figure de celle qui écrivit à son mari Ma part a été très belle. J’ai eu le meilleur de ton âme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, j’aurai l’âme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sèche, 2016 David Maes Quelques mots à propos des gravures présentées au musée Georges Borias Deux livres de Gide ont attiré mon attention, Thésée 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thème du sacrifice parcourt ces deux livres, et c’est à partir de ce thème que j’ai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de l’offrande faite à une divinité, celle du renoncement volontaire à quelque chose ou à quelqu’un. Offrande Dans Thésée, Gide bâtit un récit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. Thésée est celui qui réussit à tuer le Minotaure, ce monstre possédant le corps d’un homme et la tête d’un taureau, né des amours de Pasiphaé et d’un taureau blanc envoyé par Poséidon. Le Minotaure fut enfermé par le roi Minos dans le labyrinthe, situé à Cnossos Crète et concçu par Dédale, afin qu’il ne puisse s’en échapper et que nul ne découvre son existence. Lors d’une guerre provoquée par la mort d’un des fils du roi Minos, Athènes est affamée par un terrible siège qui ne prend fin qu’à partir du moment où les Athéniens proposent à Minos de choisir le tribut qu’il veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, Egée, roi d’Athènes et père de Thésée, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiés au Minotaure. Thésée se porte volontaire. C’est à partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que j’ai choisi de réaliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que j’ai eu l’occasion de croiser. Une partie de cette série de portraits occupe un des murs de la salle André Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que j’ai réalisée en 2002 pour l’exposition Le Minotaure » qui a eu lieu à la Chapellle des Jésuites à Nîmes. Renoncement Face à ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dédicacée à Madeleine Gide, femme d’André Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tiré d’un poème de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu après la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaît comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son côté impossible » dû à son homosexualité. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passé sa vie dans une forme de renoncement au point où elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers n’est pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine présence dans cette salle dédiée à son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "André Gide et Uzès" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 L’écrivain André Gide 1869-1951 se revendiquait issu d’un père Uzétien et d’une mère Normande ». S’il n’est pas né à Uzès, il a séjourné régulièrement dans la ville natale de son père. Ces séjours d’enfance l’ont marqué profondément. L’exposition se propose de montrer l’empreinte d’Uzès dans l’œuvre de Gide et de retracer l’histoire de sa famille paternelle, notables protestants en Uzège. Publications Catalogue André Gide et Uzès, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 €. Portfolio Ô petite ville d’Uzès », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limité à 26 exemplaires numérotés, prix de vente 90 €.En vente par souscription aux éditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calèche sur les traces d’André Gide Pendant l’été seront proposées des visites guidées comprenant la visite de l’exposition au musée et un circuit en calèche avec l'écurie Font Clarette pour découvrir les lieux liés à la famille Gide à jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 août, 3 septembre, de 16h30 à 18h30. Sur réservation, tarif 5€ / de places limité à 10 personnes par visite. Réservation uniquement par téléphone au 04 66 22 40 23 aux heures d’ouverture du musée pas d’inscription par répondeur, jusqu’à la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A l’occasion de la miNuit Blanche organisée à Uzès par l’association Et Alors l’Art », l’exposition sera ouverte de 20h à 23h le vendredi 25 septembre 2015 entrée libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat présentera ses œuvres et son portfolio Ô petite ville d’Uzès ». Exposition Double Vue » Florence Barbéris et Mireille Laborie revisitent le musée d’Uzès Exposition du 3 octobre au 31 décembre 2014 Depuis 2010, le musée d’Uzès a le plaisir de s’associer à la biennale de l’estampe organisée par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette année deux artistes sont invitées, Florence Barbéris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musée et d’en proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginées par le duo de créatrices… Sauront-ils reconnaître leurs interventions ? Un véritable jeu de piste à travers les salles du musée, pour voir les collections d’un autre œil ! L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la MiNuit Blanche » proposée par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 3 octobre 2014 jusqu’à minuit un parcours nocturne dans les rues d’Uzès, pour découvrir différentes propositions artistiques concerts, installations, actions théâtrales… MiNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h à 23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les églises du Gard Etude de tête et de mains, sanguine sur papierCollection musée Georges Borias, Uzès Exposition du 3 octobre au 31 décembre 2013 A l’occasion du centenaire de sa disparition, l’exposition propose de redécouvrir un artiste né à Uzès, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisé son inspiration dans les thèmes religieux. Il a notamment réalisé des peintures pour de nombreuses églises du Gard, tableaux isolés comme à la cathédrale de Nîmes mais aussi ensembles de décors, notamment à Saint-Gervasy, Sumène, Marguerittes. L’exposition présentera les dessins préparatoires pour certaines de ces compositions, permettant d’apprécier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilité dans ces œuvres moins apprêtées que les réalisations finales. Exposition réalisée grâce à des prêts du musée des Beaux-Arts de Nîmes et de collections privées. Vivre en Uzège il y a 4000 ans Poteries, fouilles Archéa, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 décembre 2012 Depuis une vingtaine d’années, des fouilles menées dans la région d’Uzès ont permis de trouver la trace des habitants d’il y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles étaient les caractéristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 à 2400 av. JC ? Nommée d’après le site du Gard qui a permis de la caractériser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spécifique au Languedoc, dans la lignée de la révolution du Néolithique », initiée à partir du 6e millénaire avant notre ère développement de l’élevage et de l’agriculture, sédentarisation. Ses représentants s’installent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sèche englobant habitations et troupeaux. Ils maîtrisent divers artisanats tissage, vannerie, céramique. Ils réalisent aussi les premiers essais de métallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particulièrement bien représentée en Uzège. Les fouilles menées sous le contrôle du Service Régional de l’Archéologie durant les années 1980-90 par l’association Histoire et Civilisation de l’Uzège, et actuellement par l’association Archéa, permettent de proposer une présentation de la culture matérielle de cette période. Faisant un clin d’œil aux magazines d’architecture et de décoration, l’exposition mettra en vedette une maison-témoin » préhistorique fouillée par Archéa à La Capelle et Masmolène, avec les nombreuses céramiques qui en proviennent, dont un étonnant fourneau. L’exposition sera aussi l’occasion d’un hommage à Albert Ratz, animateur de l’association Histoire et Civilisation de l’Uzège, décédé en 2010. - Visite guidée gratuite les 15 et 16 septembre à 17h, Il était une faim » se nourrir au Néolithique. Dans le cadre des Journées du Patrimoine. - Conférence de François Féraud le samedi 29 septembre à 17h médiathèque les fouilles de l’association Archéa à La Capelle et Masmolène Retrouvez l’exposition dans l’émission Fréquence Musées » du mois d’octobre, sur Fréquence Uzège André Gide, un album de famille 100 photos commentées par Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 André Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inédites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. André Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est marié à Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, à Paris, il rencontre le peintre néo-impressionniste belge Théo Van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le début d’une grande, belle et fidèle amitié, plus spécialement avec Maria, qui ne s’achèvera qu’à la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et Théo, Gide écrit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant d’autres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc Allégret, le futur cinéaste dont il sera l’éducateur … Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers qu’on appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et Théo ont une fille, Elisabeth, âgée de neuf ans en 1899, qui a pour l’écrivain une grande affection, une affection d’ailleurs partagée et qui ne se démentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute liberté de donner naissance à un enfant, hors de toute union officielle ? Une facétie du destin ou une volonté d’affirmer l’un et l’autre leur goût absolu de l’indépendance ? Cet enfant naît le 18 avril 1923. Gide espérait bien sûr un garçon … ce sera une fille, Catherine. L’identité de son père n’est alors connue que de quelques initiés ; et Catherine elle-même l’ignorera jusqu’à l’âge de treize ans. Familles je vous hais » avait écrit Gide. Gide va devenir un père attentif et aimant, à sa façon, puis un grand-père comblé de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mère Maria – la Petite Dame » –, le témoin privilégié de ce climat de ferveur hors normes si cher à l’auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », présenté ici en exposition, est extrait d’un livre accompagné d’un DVD, et composé d’archives privées réunies et commentées par Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost. Il trace les contours de cette singulière famille, et nous fait découvrir cinquante ans de la vie d’un Gide intime et voyageur entouré de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musée d’Uzès Le musée Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacré à André Gide, dont la famille paternelle était originaire d’Uzès. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grâce au soutien de Catherine Gide. Régulièrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumière différentes facettes de l’écrivain et de son œuvre. Autour de l’exposition, à la médiathèque d’Uzès La médiathèque se joint à cette manifestation avec la projection de films sur André Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille également une conférence de Jean-Pierre Prévost. Vernissage de l’exposition et signature du livre le 29 juin 2011 à 18h30 Conférence de Jean-Pierre Prévost à la médiathèque d’Uzès le 3 septembre 2011 à 17h 100 ans, le bel âge. Centenaire du musée d’Uzès Exposition du 28 septembre au 31 décembre 2010 Déjà cent ans ! En juillet 1910, s’ouvrait dans les locaux de l’Hôtel de Ville d’Uzès un double musée. Double parce qu’issu de deux projets celui d’un musée de peinture et de sculpture, voulu par le peintre José Belon, et celui d’un Muséon Uzétien musée des traditions locales, sur le modèle du Muséon Arlaten créé par Frédéric Mistral à Arles, fondé par le poète Albert Roux. La guerre, puis les décès des fondateurs, avaient quelque peu cassé le bel élan des débuts.. Après une période d’abandon, aggravé par la deuxième guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musée qui porte désormais son nom. Grâce à ses efforts et à ceux de ses successeurs, soutenus par l’association des Amis du Musée, c’est un musée ressuscité et enrichi qui fête son centenaire. L’exposition retrace cet historique et présente les collections fondatrices du musée, tel que les Uzétiens pouvaient le découvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musée ! Pour l’amour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archéologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 décembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archéologique en Uzège. Simple agriculteur, né à Baron, entre Uzès et Alès, il était devenu un spécialiste de la Préhistoire dans notre région. Il sut faire partager son enthousiasme à de jeunes Uzétiens qui formèrent sous sa direction en 1903 le Groupe Spéléo-Archéologique d’Uzès. Hélas le décès précoce d’Ulysse Dumas à 36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnèrent le glas du petit groupe… Organisée grâce aux prêts des descendants d’Ulysse Dumas et des musées de Nîmes, l’exposition retrace l’aventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de l’archéologie… Elle présente aussi une facette moins connue de la personnalité d’Ulysse Dumas son œuvre de photographe. Donnés par ses descendants, des dizaines de négatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches d’Ulysse Dumas toute une tranche de vie en Uzège autour de 1900… En contrepoint, la photographe uzétienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprétations à partir des négatifs d’Ulysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe Spéléo-Archéologique d'Uzès", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon à Uzès, deux siècles de céramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siècles, la famille Pichon fabrique à Uzès des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de génération en génération, a donné naissance à des créations raffinées coupes tressées, décors en relief et surtout les fameuses terres mêlées», un mélange unique de terres colorées dans la masse donnant l’effet d’un marbre aux veines multicolores. Le musée d’Uzès possédait déjà plusieurs poteries signées Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la célèbre famille de potiers uzétiens, a été séduit par leur qualité. C’est ainsi qu’il a accepté de mettre sa collection de céramiques en dépôt au musée d’Uzès, jugeant qu’elle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui l’accueille pour une durée de cinq ans, renouvelables si affinités ! De magnifiques pièces montrent l’évolution des formes et des techniques, des origines aux créations récentes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonnières, unis ou en terres mêlées… tous sont représentés pour le plus grand bonheur des amoureux de la céramique. Publication Le début de l’exposition coïncide avec la parution du livre À Uzès, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection Céramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Éditions, 34 bis rue Clérisseau, 30 000 Nîmes, tél./fax 04 66 29 10 04, courriel contact Délectables chimères Exposition Agnès Gomez » Du 27 juin au 31 août 2008 Selon la définition du Conseil international des musées ICOM, le musée est un lieu d’éducation et de délectation ». L’une ne va pas sans l’autre la visite d’un musée, si instructive qu’elle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche à l’émotion. En rassemblant des objets très divers, naturels ou artificiels, les musées condensent aussi toute une somme d’anecdotes, de légendes et de souvenirs. Derrière les classifications rationnelles, l’imaginaire est partout présent, prêt à envahir les visiteurs réceptifs. Agnès Gomez a su percevoir cette part de rêve dans les salles du musée d’Uzès. Exemple parmi d’autres d’un musée encyclopédique » du siècle dernier, il réunit des collections très variées, allant des fossiles à la poterie de l’Uzège et de l’archéologie à la peinture. Les chimères créées par Agnès Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractère à la fois incongru et poétique. Sirènes et autres créatures mi-insectes mi-végétales, survivants d’on ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musée retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiosités » créés pour la délectation des amateurs, à une époque où science et imaginaire n’étaient pas encore séparés. Disséminées au sein du musée comme un jeu de piste, les œuvres d’Agnès Gomez invitent les visiteurs à partager cette délectation au fil des salles, tout en redécouvrant les collections permanentes. Ainsi que l’écrit l’artiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les œuvres, qu’elle en révèle la beauté singulière, pour retrouver en quelque sorte l’émotion des premiers visiteurs du musée. Réactiver le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musée d’Uzès » Exposition du 11 septembre au 30 décembre 2007 Le musée Georges Borias rend hommage à la patience et au talent de petites mains» anonymes couturières, brodeuses, dentellières… L’éducation des jeunes filles d’autrefois les préparait dès le plus jeune âge à la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine où il leur était permis d’exprimer leur créativité. L’exposition permet de redécouvrir les collections textiles du musée, rarement exposées en raison de la fragilité des tissus robes de baptême, vêtements et lingerie féminine d’autrefois, pièces de dentelle, etc.. Elle présente aussi des outils tels que nécessaires à coudre, machine à coudre et fers à repasser anciens. De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et océaniens du musée d’Uzès » Exposition du 12 septembre au 31 décembre 2006 Parmi les collections variées du musée Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » à l’archéologie, et de la poterie de l’Uzège aux souvenirs d’André Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. L’exposition De l’art exotique aux arts premiers » se propose de retracer l’historique de ces objets, lié au passé colonial de la France. Créé en 1910, le musée d’Uzès accueille dès l’origine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition d’art exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons d’objets provenant d’Afrique et d’Océanie. L’objectif de cette politique d’acquisition volontariste est de montrer l’apport culturel dû à la présence à Uzès de nombreux anciens cadres de l’administration coloniale. Après la décolonisation, quel regard porter désormais sur cet ensemble disparate ? Il n’y a d’unité ni dans les provenances, ni dans les types d’objets, ni dans leur qualité des objets traditionnels, parfois anciens, côtoient des productions récentes d’artisanat pour touristes. L’exposition sélectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant d’Afrique de l’Ouest Côte-d’Ivoire, Mali, Guinée et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle évoque aussi d’illustres voyageurs aux origines uzétiennes le duc Jacques de Crussol et l’écrivain André Gide, explorant le Congo à trente ans d’intervalle… Loin d’avoir la prétention de rendre compte de l’art africain et océanien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport à l’Autre, et de notre passé colonisateur. Sans réécrire l’Histoire, mais en rappelant qu’à côté de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre d’autres formes d’art, d’autres sensibilités. Le renversement actuel des appellations, de l’art dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en témoigne également l’ouverture récente du musée du quai Branly… Catalogue De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et océaniens du musée d’Uzès. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 €. Des bijoux dans les tranchées » Exposition du 4 octobre au 31 décembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux à Nîmes et Uzès Le musée d’Uzès est heureux de s’associer pour la première fois à la Biennale du Bijou contemporain de Nîmes, en présentant une exposition sur le thème des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, médaillons, briquets… faits de métaux de récupération furent fabriqués par les soldats dans les tranchées pendant la première Guerre mondiale. Le musée d’Uzès possède un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi à leur fabrication. Ce fonds sera complété par des prêts provenant de musées et de collections privées, exposés du 4 octobre au 31 décembre 2005. Pendant la durée de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces pièces historiques seront confrontées aux créations de bijoutiers contemporains, Thierry Vendôme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thèmes proches métaux de récupération, univers des médailles et des insignes militaires… L’exposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la création, entre l’éternité du musée et l’événement de la Biennale. Elle soulignera aussi les différentes significations du bijou, de la plus officielle à la plus intime document historique, témoignage de bravoure ou de patriotisme, expression de créativité et d’habileté manuelle, gage d’affection envers l’être aimé… Les Ornements de la Foi – Tableaux religieux de la cathédrale d’Uzès» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 Noël Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux d’Uzès est à l’honneur cette année. En lien avec l’exposition à la Médiathèque d’Uzès Un livre, une foi, une ville. Le Bréviaire manuscrit d’Uzès de 1472 », le Musée Georges Borias présente un ensemble de tableaux provenant de la cathédrale d’Uzès. Habituellement conservées dans les sacristies de la cathédrale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrées au public pendant quatre mois. Il s’agit de tableaux à sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siècles, bien représentatifs de l’art de la Contre-Réforme, ainsi que de portraits d'évêques d'Uzès. A l’occasion de l’exposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les églises d’Uzès est publié Guide des tableaux des églises d’Uzès. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 €. La Médecine à Uzès autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 décembre 2004 Dans le cadre des Journées du Patrimoine 2004, le musée Georges Borias présente une exposition-dossier sur l’histoire de la médecine. Des objets et documents provenant des collections du musée et des archives municipales retracent l’évolution de la médecine à partir du XVIIe siècle. L’exposition permet de comprendre l’organisation des professions médicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus célèbre fut l’Uzétien Moïse Charas, avec ses remèdes aux recettes surprenantes… Façade de l'hôpital par Rouvière, 1785 La lutte contre les épidémies ainsi que l’organisation de l’hôpital d’Uzès sont également évoquées. Des visites guidées exceptionnelles gratuites de l’exposition du musée et de la chapelle de l’hôpital d’Uzès XVIIIe siècle, décor classé sont proposées samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 départs à 15h00 et 16h30 du musée. Désir du Sud. André Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 août 2004 Le souvenir et le désir du Sud m’obsédaient » L’Immoraliste. Lorsque André Gide s’embarqua pour la Tunisie et l’Algérie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le révéler à lui-même ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu d’une véritable renaissance. Cet éblouissement, renouvelé par de fréquents voyages jusqu’en 1903, est sensible tout au long de son œuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, L’Immoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921… Rudolf Lehnert jeunes Ouled Naïl L’exposition Désir du Sud » ne cherche pas à retracer fidèlement l’historique des voyages gidiens, mais plutôt à refléter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes d’André Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés, l’écrivain et le photographe partageaient la même vision. Réalisées au début du XXe siècle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert étaient éditées sous forme de cartes postales coloriées et commercialisées avec son associé Landrock. Ces images d’une exceptionnelle qualité artistique sont l’évocation parfaite de la terre de volupté » célébrée par Gide. On y retrouve l’animation des souks, le regard amusé sur le petit peuple de Tunis et d’Alger, mais aussi la fascination pour le désert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled Naïl, peintes comme des idoles », et la beauté troublante des adolescents qui révélèrent à Gide sa sensualité. Catalogue Désir du Sud. André Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel Mégnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 €.
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