1082â Asie mineure â destruction des Ă©glises par les Seljoucides (JE) 1082f stĂ© de paix des CapuchonnĂ©s (JE) 1082 Odon, frĂšre utĂ©rin de Guille, Ă©v, cte de Kent, gr, vice roi de lâAngleterre mĂ©ridionale. 1083 â rĂ©volte des Manceaux. Avt 1083 Hubert de Beaumont, rĂ©fugiĂ© Ă ste Suzanne, contre Guille le conquĂ©rant.
A lâouest du dĂ©partement du Val dâOise, aux limites de la moderne agglomĂ©ration de Cergy-Pontoise, le Vexin dĂ©roule un vaste plateau calcaire dâune soixantaine de kilomĂštres de long sur quarante de large. DĂ©limitĂ© par plusieurs vallĂ©es, celle de lâOise Ă lâest, de lâEpte Ă lâouest et de la Seine au sud, il sâĂ©tire encore vers le sud du dĂ©partement de lâOise avant de prendre fin Ă la lisiĂšre nord des Yvelines. LĂ©gĂšrement plat, il nâest pas moins vallonnĂ© grĂące aux buttes boisĂ©es de cent soixante-dix Ă deux cent vingt mĂštres de hauteur qui le jalonnent. Des vallons souvent secs et des vallĂ©es traversĂ©es de cours dâeau Aubette, Montcient, Viosne, Sausseron⊠lâentaillent, mĂ©nageant de belles plaines alluviales. Le Vexin français. Un habitat homogĂšne Si proche, si dĂ©paysant », ainsi peut se rĂ©sumer le caractĂšre du Vexin. Avec ses Ă©tendues de blĂ©, ses villages au clocher fĂ©dĂ©rateur et ses falaises crayeuses qui Ă©pousent les boucles de la Seine, ce pays prĂ©serve tous ses charmes. SituĂ© au nord-ouest de la rĂ©gion parisienne, il abrite une paisible campagne Ă©chancrĂ©e de fraĂźches vallĂ©es. Recouvert de limons fertiles, le plateau qui le porte 1400 km2 est le domaine des blĂ©s » câest-Ă -dire de toutes les cĂ©rĂ©ales depuis le Moyen Ăge, et de lâĂ©levage. PeuplĂ© depuis la prĂ©histoire, le Vexin tient son nom de la tribu gauloise des Veliocasses qui lâoccupait jusquâĂ Rouen. Au nĂ©olithique, lâhomme pratique lâagriculture et lâĂ©levage, Ă©rigeant dolmens et menhirs. Terre frontaliĂšre AprĂšs la conquĂȘte romaine, le peuplement sâorganise autour de villae grandes fermes et de vici villages rĂ©unis par des chaussĂ©es reliant Paris Ă Rouen, Beauvais et Chartres. Au IXe siĂšcle, les Vikings remontent la Seine dans leurs drakkars, se livrent au pillage et terrorisent les populations. Pour y mettre fin, Charles III le Simple cĂšde Ă leur chef, Rollon, les terres situĂ©es Ă lâouest de lâEpte. Ainsi en 911, le Vexin est-il scindĂ© en deux territoires, lâun dit Vexin français », lâautre dit Vexin normand ». LâEpte marque la frontiĂšre entre le royaume de France et la Normandie que vont se disputer jusquâen 1441, les rois de France et les successeurs de Rollon, devenus ducs de Normandie et rois dâAngleterre. PrĂ©servĂ© de lâurbanisation, le Vexin français prĂ©sente un habitat spĂ©cifique de bourgs compacts ponctuĂ©s de grandes fermes cĂ©rĂ©aliĂšres. Les villages sont volontiers implantĂ©s Ă flanc de colline ou dans le creux dâun vallon pour rĂ©server les sols des plateaux fertiles Ă la culture des cĂ©rĂ©ales. ContinuitĂ© de lâhabitat La rĂ©gion offre une vĂ©ritable unitĂ© architecturale nĂ©e de lâutilisation des matĂ©riaux locaux pierres calcaires, meuliĂšres, grĂšs, des enduits au plĂątre et Ă la chaux⊠et de la continuitĂ© du bĂąti aux volumes modestes. Rectangulaires et de faible hauteur, les maisons sont tantĂŽt mitoyennes, tantĂŽt bordĂ©es de longs murs de clĂŽture. Elles dessinent une trame minĂ©rale ininterrompue, Ă lâorigine de cet effet dâharmonie. Une maison de bourg simple et fonctionnelle DressĂ©es en moellons, les façades ne comptent souvent quâun Ă©tage. Les fenĂȘtres sont rares pour limiter les ouvrages de couronnement linteau, arc⊠et les fuites thermiques. ImplantĂ©es de façon irrĂ©guliĂšre, elles sont plus hautes que larges avec des vantaux Ă six carreaux. Elles sont encadrĂ©es de pierres de taille et surmontĂ©es dâun linteau en pierre ou chĂȘne dissimulĂ© sous un enduit de plĂątre. Les angles des murs sont renforcĂ©s par des chaĂźnes dâangle en besace » qui superposent une pierre longue-une pierre courte, de la base au sommet des murs. Les façades Ă©taient protĂ©gĂ©es par un enduit de plĂątre gros ou de chaux ou un mĂ©lange des deux dont la teinte varie du blanc crayeux au gris patinĂ© ou parfois lĂ©gĂšrement ocrĂ©e par un sable de carriĂšre. En dĂ©cor, seuls quelques bandeaux soulignent cette architecture sobre tandis quâune corniche moulurĂ©e en plĂątre ou sculptĂ©e de modillons en pierre de taille adoucit lâarrivĂ©e du toit. A deux versants, la toiture accuse une inclinaison qui oscille entre 35 et 50°. Elle est coiffĂ©e de tuiles plates qui ne dĂ©bordent pas sur les pignons. Grandes fermes cĂ©rĂ©aliĂšres IsolĂ©e sur un plateau ou dressĂ©e Ă la lisiĂšre dâun village, la ferme Ă cour fermĂ©e se distingue par son plan en quadrilatĂšre et son aspect retranchĂ© de lâextĂ©rieur, elle prĂ©sente souvent de longs bĂątiments aveugles reliĂ©s par un mur dâenceinte. Un porche dimensionnĂ© pour les charrois et le bĂ©tail donne accĂšs Ă la vaste cour. Autour sâorganisent les bĂątiments dâexploitation. Maintes fermes conservent un colombier Ă pied, symbole de richesse, dressĂ© au centre de la cour. Perpendiculaire au porche ou en fond de cour, la maison de maĂźtre XVIIIe siĂšcle se distingue par ses Ă©lĂ©gantes façades en pierres de taille. Territoire Ă vivre ProtĂ©ger les espaces naturels, contenir la pression urbaine parisienne, inciter les particuliers Ă rĂ©nover lâhabitat dans le style local, favoriser une agriculture propre et les produits fermiers, promouvoir un tourisme de qualitĂ© telles sont les missions du Parc naturel rĂ©gional du Vexin français. Créé en 1995, le parc sâĂ©tend sur 71 000 hectares et rassemble 99 communes en Val-dâOise pour lâessentiel. AmĂ©nagĂ© dans les communs du chĂąteau de ThĂ©mĂ©ricourt, le musĂ©e du Vexin invite le public Ă dĂ©couvrir toutes ses richesses expositions photos, bornes vidĂ©o, maquettes, confĂ©rences, guides, etc.. âą ChĂąteau de ThĂ©mĂ©ricourt. 95450 ThĂ©mĂ©ricourt. TĂ©l. 0 810 16 40 45 prix appel local, et .fr Le Vexin normand. Un style reconnaissable QualifiĂ© ainsi pour ses origines⊠normandes initialement, le terme dĂ©signait les hommes du nord » ou Vikings, ce deuxiĂšme » Vexin se situe au nord-est de lâEure, aux confins de la Seine-Maritime. LâEpte marque alors une frontiĂšre entre le royaume de France et la Normandie que se disputent rois de France et ducs de Normandie. Pour contenir ces incursions, une double ligne de dĂ©fense hĂ©rissĂ©e de chĂąteaux forts est Ă©tablie, dont subsistent quelques murailles et donjons Gisors, ChĂąteausur- Epte, La-Roche-Guyon et naturellement ChĂąteau-Gaillard â bĂąti en 1196 par Richard Coeur de Lion pour stopper lâentreprise de reconquĂȘte de Philippe Auguste. DĂ©vastĂ© par la guerre de Cent Ans, suivie de la peste, le Vexin normand retrouve Ă partir du XVIe siĂšcle sa prospĂ©ritĂ© comme lâattestent les rĂ©cits des chroniqueurs le pays de Velquecin a chair et poisson, terre et eau, bleds et vignes, bois et prĂ©s, estangs et riviĂšres, chaulx et plastre, pierres et briques, villes et chasteaux, nobles et paysans ». Le bois, doyen des matĂ©riaux Pauvre en pierres Ă bĂątir mais riche en bois et en argile, la rĂ©gion conserve un habitat Ă pans de bois significatif. Quâil sâagisse dâune longĂšre, dâun manoir ou dâune maison de ville, il repose toujours sur un soubassement maçonnĂ© qui lâisole de lâhumiditĂ© silex ou briques. La structure se compose de poutres horizontales sabliĂšres entre lesquelles sont fixĂ©s des poteaux colombes qui portent lâĂ©tage et la toiture. Dans ces cadres, les charpentiers intercalaient des piĂšces en oblique Ă©charpes pour empĂȘcher toute dĂ©formation. De cette contrainte constructive sont nĂ©es diverses figures dĂ©coratives croix de Saint-AndrĂ©, motifs en Ă©pi⊠Les vides entre les poutres Ă©taient garnis dâun torchis terre argileuse mĂȘlĂ©e de paille plaquĂ© sur des Ă©clisses ou baguettes de noisetier ou de chĂątaignier. AprĂšs sĂ©chage, un enduit composĂ© de chaux, sable et fibres de lin Ă©tait appliquĂ© sur le torchis pour le protĂ©ger des agressions climatiques. A la fin du XVIIIe siĂšcle, lâutilisation de la brique se gĂ©nĂ©ralise grĂące au dĂ©veloppement des tuileries-briqueteries. Lâessor de la brique Elle offre un format standardisĂ© qui facilite sa mise en oeuvre et autorise un habitat en dur jugĂ© plus confortable que le pan de bois quâelle remplace peu Ă peu dans un contexte dâexpansion Ă©conomique. Rectangulaire, de plain-pied ou dotĂ© dâun Ă©tage, le plan type de la maison en brique se diffĂ©rencie du module Ă pan de bois par ses dimensions. LibĂ©rĂ©s des contraintes dimensionnelles et mĂ©caniques du bois, les maçons peuvent crĂ©er des volumes plus hauts et moins Ă©troits. Les murs sont formĂ©s de deux parements intĂ©rieur/extĂ©rieur montĂ©s avec des briques posĂ©es en longueur panneresse, rythmĂ©es de briques posĂ©es en largeur boutisse qui assurent une bonne cohĂ©sion. EdifiĂ© avec un matĂ©riau unique, ce type dâhabitat nâest pas monotone. La prĂ©sence dâoxydes dans les argiles et lâinĂ©gale cuisson au feu de bois des briques proches ou Ă©loignĂ©es du foyer sont Ă lâorigine de belles nuances ocrĂ©es. Sâajoutent des modĂ©natures encadrements, bandeaux, corniches en briques moulĂ©es en doucine⊠trĂšs variĂ©es. Palette de matĂ©riaux ConglomĂ©rat de terre et de paille, la bauge Ă©tait mise en oeuvre le plus souvent pour construire des murs de clĂŽture. La terre argileuse mĂȘlĂ©e de foin Ă©tait dressĂ©e en couches successives. Au prĂ©alable, on creusait le sol pour y maçonner un solin en dur pierre, silex. LâĂ©lĂ©vation des murs sâeffectuait progressivement. Les deux parements Ă©taient rĂ©alisĂ©s du tranchant de la pelle par le maçon. Roche sĂ©dimentaire dure et impermĂ©able, le silex est trĂšs prĂ©sent en Haute-Normandie. PrĂ©levĂ© en carriĂšre ou lors du creusement dâun puits, il Ă©tait employĂ© tel que nodule, rognon⊠ou taillĂ© en petits pavĂ©s pour crĂ©er des dĂ©cors polychromes. Petit carnet pratique ComitĂ© DĂ©partemental du Tourisme du Val-dâOise. ChĂąteau de la Motte. 95270 Luzarches. TĂ©l. 01 30 29 51 00 ComitĂ© du Tourisme de lâEure. 3, rue du Commandant Letellier. BP 367. 27003 Evreux Cedex. TĂ©l. 02 32 62 04 27 MAISONS DâHĂTES LâEpicerie du pape. 5, rue de la Ferme. 27910 Vascoeuil. TĂ©l. 02 35 23 64 37 http // PrieurĂ© Saint-Aubin. 19, rue Saint-Aubin. 27150 Doudeauville-en-Vexin. TĂ©l. 02 32 55 70 11 site prieurĂ© saint aubin Forge de la Bucaille. 32, rue de la Bucaille. 95510 Aincourt. TĂ©l. 01 34 76 71 03 Reportage rĂ©alisĂ© par Alain Chaignon. Photos Gonzague Defois.
Entre27 et 15 av. J.-C. [15], lâempereur Auguste rĂ©organise le territoire gaulois et fait passer les CalĂštes et les VĂ©liocasses dans la province de Gaule lyonnaise, dont la capitale est Lyon.La romanisation de la Normandie, comme ailleurs en Occident, passe par la construction de routes et de villes. On connaĂźt de nombreuses villas gallo-romaines sur
ï»żĂ Pontoise â donnĂ©e pour capitale â, la proximitĂ© parisienne se ressent, mais il suffit de sâaventurer un peu dans les terres, au cĆur, pour rencontrer, dâest en ouest, les villages de pierre qui font sans aucun doute lâunitĂ© de lâarchitecture vexinoise française. Ici, les carriĂšres ont tout donnĂ©. Char, avec ses belles demeures aux façades en pierres de taille, sâenfonce dans la roche ; Aincourt multiplie les maisons en blocage de moellons ; Gadancourt affiche un clocher en pierre et une table calcaire dite pierre de Saint-Martin », au sol dâune contre-allĂ©e dâarbres, marque lâentrĂ©e du village. Les joints entre les pierres sont minces et de la mĂȘme teinte. La couleur des villages est douce, presque monotone. Des fermes Ă cour fermĂ©e On dit le Vexin normand plus agricole que son voisin français ; il nâempĂȘche que tous deux partagent lâarchitecture de la ferme Ă cour fermĂ©e, de plus ou moins grande taille selon lâimportance des terres. On peut ainsi voir sur lâun et lâautre territoire un bĂąti agricole fait dâextensions successives. Ces fermes, situĂ©es en centre bourg ou village, sont souvent dotĂ©es dâun colombier ou dâun pigeonnier lire pp. 144-145. Les deux pays portent les traces de lâHistoire rares sont les communes sans chĂąteau ! A minima, on peut y trouver une belle demeure â maison bourgeoise ou de villĂ©giature â qui laisse imaginer la vie dâautrefois. De briques et de tuiles Dans les petites citĂ©s du nord du Vexin français Bachivilliers, Ănencourt-le-Sec, JamĂ©ricourt, Boissy-le-BoisâŠ, la brique est prĂ©sente. Mais il nâest point de village du Vexin normand sans ce matĂ©riau ! Commune aux deux entitĂ©s, la petite tuile de couverture est plus prĂ©sente dans la partie française. Cependant, dans le Vexin bossu, elle couvre 90 % du bĂąti⊠Un troisiĂšme Vexin ? Oui, bosselĂ©, qui descend vers la vallĂ©e de lâEpte, mais normand. Ouf ! Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les matĂ©riaux utilisĂ©s pour le bĂąti sont plus variĂ©s sur le terrtoire normand. NĂ©anmoins, chacun de ces deux pays conserve une identitĂ© forte, qui lui est propre. Karine Dugail
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