Elaborationd’un schéma d’installation. Le plan de l’installation d’une fosse septique doit faire l’objet d’une étude technique et de faisabilité par un professionnel. Autant laisser tout le projet au soin de djc-construct.com, ou un professionnel expert du domaine. En premier ces types de travaux, débutent par quelques précautions concernant l’emplacement de la fosse. Soit
Comprendre le fonctionnement d'une installation septique Publié le 24/12/2017 - Modifié le 25/11/2019 La fosse septique est le système classique utilisé pour l'épuration des effluents d'une maison individuelle. Elle doit répondre désormais à des critères précis d'efficacité de filtration et d'épuration de ces derniers. La municipalité, à travers le SPANC Service public d'assainissement non collectif, est habilitée à contrôler l'efficacité des fosses septiques privées. Fosse septique. L'élément principal pour traiter les eaux vannes la fosse Plaque d’identification d'une fosse septique. Principe de fonctionnement La fosse septique un réservoir clos et étanche à deux compartiments, dont le rôle est de désagréger les particules en suspension dans les eaux-vannes et, donc, de liquéfier ces dernières. Cette transformation s’effectue grâce au travail de bactéries anaérobies qui vivent sans air contenues dans la fosse. Celle-ci doit continuellement être pleine, d’où la nécessité d’une mise en eau au moment où elle entre en fonction. Les bactéries ne doivent pas être “empoisonnées” par des détergents non biodégradables ni, à plus forte raison, par des produits chimiques ; d’où la nécessité de veiller à ne pas jeter n’importe quelle substance dans les canalisations d’évacuation de l’installation. Quant aux eaux usées, elles devront d’abord être dégraissées avant d’être déversées dans la fosse ou dans le système d’épandage. La capacité de la fosse Elle doit être en rapport direct avec le nombre d’habitants de la maison, rapporté au nombre de pièces de celle-ci, soit 3 m³ pour 5 pièces et 1 m³ de plus par pièce supplémentaire. NORME D’UNE FOSSE SEPTIQUE 1 à 4 personnes 5 personnes 6 personnes 7/8 personnes 10 personnes 12 personnes 1 000 litres 1 250 litres 1 500 litres 2 000 litres 2 500 litres 3 000 litres Les éléments complémentaires pour assurer l'épuration des eaux-vannes La fosse septique ne suffit pas pour assurer seule l’épuration des eaux-vannes. Après liquéfaction, les eaux sont dirigées vers un plateau absorbant ou un champ d’épandage souterrain, après passage dans un bac décolloïdeur, un épurateur ou un filtre bactérien. Les regards S’ajoutent aux différents éléments du dispositif un certain nombre de regards à chaque changement de pente ou de direction des canalisations ; à chaque intersection de canalisations ; au plus tous les 15 à 20 m sur les canalisations droites. Il existe aussi des regards siphoïdes formant siphon pour empêcher le retour des odeurs. La liaison entre ces différents éléments est assurée par des canalisations en PVC d’un diamètre moyen de 100 à 150 mm. Le même type de canalisation est utilisé pour réaliser des ventilations verticales. Le plateau absorbant Il est composé d’un bassin étanche de 0,60 m à 0,80 m de profondeur et dont la surface soit être de 1 m2 par utilisateur. On y trouve, de bas en haut, une couche de gros cailloux 20 cm, une couche de graviers 10 cm et une couche de terre végétale de 35 à 50 cm. Un regard est placé à l’entrée et un autre à la sortie du plateau. C’est essentiellement la végétation plantée au-dessus du plateau qui assure l’épuration des déchets. Schéma d'une installation septique avec plateau absorbant. Buse en béton perforé. L’épandage souterrain Il intègre obligatoirement un bac décolloïdeur en amont du système d’épandage lui-même. Succédant à la fosse, ce dernier comprend des drains, désormais en matière plastique, d’un diamètre de 5 à 10 cm, de 1 m de long, enterrés à 50 cm de profondeur. On compte environ 15 m de canalisation répartis sur 25 m² et une surface de terrain utilisée de 250 mm² par pièce habitable, avec un minimum de mm² par habitation. L’épandage souterrain assure les fonctions d’épuration et d’évacuation des eaux. Il lui faut impérativement un sol perméable. On creuse des tranchées en éventail à partir du bac, d’environ 80 cm de profondeur. On les remplit sur une trentaine de centimètres de gros cailloux, sur lesquels on place les drains qui doivent avoir une pente de 1 à 3 cm/m. On rebouche avec de la terre végétale. Tout épandage doit être situé à plus de 35 m d’un puits d’eau potable. Le bac décolloïdeur C’est une sorte de gros regard, situé entre la fosse septique et l’épurateur ou filtre bactérien. Il arrête les matières en suspension pour éviter le colmatage du filtre. Il comprend un cloisonnement qui oblige l’eau à passer dans de la pouzzolane ou du mâchefer matériaux qui doivent être régulièrement remplacés. Schéma d'une installation septique avec bac décolloïdeur. Filtre épurateur cylindrique en béton. L’épurateur ou le filtre bactérien C’est une sorte de plateau en forme de labyrinthe contenant de la pouzzolane ou du mâchefer. L’eau issue de la fosse et du bac décolloïdeur y chemine et achève de s’y purifier. Cuve en béton et paniers de bac à graisse. Le séparateur de graisse Appelé aussi “bac à graisse”, il a pour seule fonction, comme son nom le laisse deviner, de dégraisser les eaux ménagères. C’est encore une fois une sorte de gros regard cloisonné ou intégrant un panier qu’il faut relever périodiquement pour éliminer la graisse qui s'y est accumulée. Il se situe en amont de la fosse lorsque les eaux ménagères la rejoignent, parallèlement à celle-ci lorsque ces eaux rejoignent directement l’épurateur ou filtre bactérien. Texte Christian Pessey
QuestionForum Plomberie : Raccordement broyeur fosse septique. Sur un projet d'agrandissement d'une maison, nous voulons créer une salle de bain (douche, lavabo, toilette). J'avais penser à utiliser un multi-broyeur à cul de toilette afin d'évacuer toutes les eaux de la SDB par ce broyeur. La maison dispose d'une fosse toute eau, donc une
1 De quoi s’agit-il ? Le puisard est un trou creusé dans le sol et rempli de pierres qui facilite l’infiltration de l’eau dans le sol. Il est utilisé pour se débarrasser des eaux grises eaux provenant d’activités domestiques telles que cuisine, vaisselle, lessive, lavabos et douches ou des eaux de pluies lorsqu’il n’existe pas de fossés, canaux ou réseaux où on peut les déverser. Il ne doit pas être utilisé pour les eaux usées eaux grises + eaux noires provenant de latrines ou de toilettes car celles-ci contamineraient directement la nappe phréatique. Fin de remplissage d’un puisard avec des cailloux au Mali. Photo PSEau 2 Qui utilise surtout ce moyen et depuis quand ? Les puisards sont largement répandus dans le monde depuis longtemps, notamment pour l’évacuation des eaux pluviales. 3 Pourquoi ? D’abord parce que c’est un moyen très simple et peu coûteux d’évacuer les eaux grises. Mais, dans les régions pluvieuses et non connectées à un réseau d’égouts, les puisards sont aussi assez souvent utilisés pour évacuer dans le sol les eaux de pluies récupérées sur le toit afin d’éviter que le terrain soit gorgé d’eau autour d’une construction après chaque pluie. Un puisard peut être également placé en sortie d’une station d’épuration, lorsque celle-ci rejette une eau suffisamment propre ou en complément d’un dispositif simple d’assainissement autinome comme une fosse septique. Enfin, le puisard peut être une bonne solution lorsqu’on veut éviter de rejeter de l’eau susceptible de stagner dans la nature et de favoriser ainsi la prolifération de moustiques. 4 En quoi consiste ce procédé ? Comment est-il mis en oeuvre ? Le puisard est un trou qui conduit l’eau jusqu’à une couche du sol où elle peut s’infiltrer plus facilement qu’à la surface. Un cylindre en béton, appelé buse, usuellement d’environ 1m de diamètre, est enterré. Dans toute la couche imperméable du sol au moins 50cm, la buse est étanche. En-deçà, elle comporte des gros trous qui répartissent l’eau dans le sol perméable. La buse est remplie de cailloux de 40 à 80mm de diamètre. Le tuyau qui achemine l’eau dans le puisard la déverse au milieu de celui-ci sur une plaque permettant de la répartir uniformément. Tout ceci sert à éviter que l’eau coule le long de la paroi et ne sorte que par un trou de la buse, ce qui saturerait localement le sol mais ne permettrait pas une bonne infiltration de l’eau. Source SATANC Service d’assistance à l’assainissement non-collectif, Conseil Général Eure et Loir 5 Difficultés particulières et remèdes et/ou précautions éventuelles à prendrea Risque Si l’eau versée dans le puisard contient des déchets solides ou des impuretés, le puisard risque de se colmater au bout d’un certain temps et de ne plus pouvoir accomplir sa fonction, ce qui peut d’ailleurs conduire à son débordement.. Pour y remédier, on peut faire passer l’eau dans un puisard de décantation avant de la verser dans le puisard Source ADOPTA, Gestion durable des eaux pluviales. Ainsi, le sable et les déchets s’accumulent au fond du puisard de décantation et ne perturbent pas le fonctionnement du puisard. Le puisard de décantation doit être nettoyé régulièrement. b Précautions indispensables à prendre - Le puisard doit être distant d’au moins 30 m de tout puit et d’au moins sa profondeur de tout bâtiment. - Le sol doit être suffisamment perméable à faible profondeur. - Il ne doit pas être creusé si la nappe phréatique est proche du niveau du sol. c Autres précautions à prendre - Le puisard doit être suffisamment éloigné de tout arbre ou plante pour qu’aucune racine ne l’atteigne. - La seule réalisation technique de puisards dans le cadre d’un projet de développement technique d’un village, d’une ville ou d’un quartier ne suffit pas et risque même de conduire à l’échec s’il n’est pas précédé d’une campagne de sensibilisation de la population aux problèmes d’hygiène et de santé afin qu’elle s’approprie le programme et modifie ses pratiques d’hygiène et de santé. Ce projet aura en outre d’autant plus de chances de réussir s’il est réalisé en étroite collaboration entre les communautés d’habitants, les services techniques communaux et les opérateurs - Ne pas implanter de puisard dans des lieux sujets à inondations qui pourraient le faire le rendre inutilisable. - Pour en améliorer l’efficacité il est recommandé d’installer en amont d’un évier et d’une petite grille pour les eaux domestiques, voire d’un petit bac dégraisseur voir fiche A 19 Lesdécanteurs-digesteurs et les bacs dégraisseurs » pour éviter qu’il se colmate. 6 Principaux avantages et inconvénientsCreusement d’un puisard important au Mali. Photo PSEaua Avantages - Il permet d’éviter qu’un terrain soit saturé d’eau en surface. - Il permet aussi d’éviter la formation d’eaux stagnantes qui favorisent la prolifération de moustiques. - Dans certains cas, cette méthode peut être plus simple et moins onéreuse que d’acheminer l’eau à un fossé ou à un réseau d’égouts. - facilité de construction et d’entretien local. - Son encombrement est faible . b Inconvénients - Si l’eau rejetée est polluée ou vraiment sale, la nappe phréatique la quelle doit être basse et le sol sont directement contaminés. - Le puisard n’a pas de capacité d’épuration. Son efficacité de traitement est donc faible. 7 Coût - Coût d’investissement s’il est assez élevé dans des pays tels que la France où la fourchette de prix est de l’ordre de 250 à 600 € compte tenu des frais de matériaux et de main d’œuvre, il est en général d’à peine 50 € voire moins dans les pays du sud. - Coût de maintenance de l’ordre de 5 €/an frais d’extraction des dépôts limitant les capacités d’infiltration et le colmatage 8 Exemple de bonne pratique Au Mali, la mairie de Kayes avait débuté en 2004 avec le concours de la communauté d’Evry France et de l’ambassade de France un vaste programme de réalisation de puisards afin de lutter contre l’insalubrité publique importante de la ville. Celui-ci a eu la particularité d’être mis au point, réalisé et suivi en commun par les services techniques de la ville, les communautés d’habitants de quartiers, les sponsors et les opérateurs locaux. Son but était de convaincre tout le monde et d’inclure toutes les habitations ou concesssions d’une même rue. Certes cela a pris beaucoup de temps, ce qui n’a permis de réaliser que 355 puisards sur les 627 projetés dans cette première phase, mais toutes ces institutions ont appris à se connaître et à travailler désormais ensemble, ce qui leur permet maintenant de lancer dans de bonnes conditions de nouvelles tranches de réalisation ou des projets de développement plus importants dans la commune. Source Lettre N° 65 d’avril 2011 du PS eau. 9 Procédé voisin le lit d’infiltration Une technique voisine, celle du lit d’infiltration, parfois également appelée celle des tranchées d’infiltration, permet de traiter des quantités d’eau plus importantes et surtout de mieux les répartir. L’effluent arrive dans une chambre de répartition circulaire ou rectangulaire où il est bon de la laisser décanter avant de la répartir, le plus souvent par saccades plusieurs fois par jour dans un réseau disposé en étoile ou en rateau, de tuyaux perforés disposés dans des tranchées remplies de gravier et recouverts d’un tissus géotextile pour éviter le colmatage des conduites. 10 Où s’adresser pour trouver davantage d’informations - Bibliographie ?
Lentretien régulier d’un filtre à sable prolonge la durée de vie du dispositif en place : fosse toutes eaux, préfiltre, bac à graisses. Une vérification s’impose pour l’ entretien des filtres drainés : les regards de drainage, les regards de répartition, les regards de
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