Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Bande-annonce Séances 2 Voir via MyCanal VOD Spectateurs 4,3 2127 notes dont 158 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Canal+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD Canal VOD Location dès 2,99 € PremiereMax Location dès 4,99 € HD ARTE Boutique Location dès 4,99 € HD UniversCiné Location dès 4,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par Séances Besançon Bande-annonce 150 Interview, making-of et extrait 510 Dernières news 10 news sur ce film Critiques Presse Bande à part CNews Ecran Large Franceinfo Culture IGN France Libération Ouest France Positif Télérama Voici 20 Minutes Cahiers du Cinéma Dernières Nouvelles d'Alsace Femme Actuelle L'Humanité L'Obs La Croix Le Dauphiné Libéré Le Figaro Le Journal du Dimanche Le Monde Le Point Les Echos Les Fiches du Cinéma Les Inrockuptibles Paris Match Première Télé 7 Jours La Voix du Nord Le Parisien Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 32 articles de presse Critiques Spectateurs Toujours aller plus haut, toujours aller plus du manga homonyme, un récit sur l'obsession des sommets et le dépassement de soi, entre onirisme et vertige, entre solitude et film d'animation fascinant et un très bel hommage à ces alpinistes de l'extrême. Le film de Patrick Imbert est très respectueux de l'oeuvre de Jiro Taniguchi. C'est à la fois sa force et peut-être sa faiblesse, car il ne se démarque finalement que très peu du manga originel. On retrouve ici toutes les qualités de l'oeuvre du maître japonais le souffle épique, la précision des dessins, l'imbrication des trames temporelles, la manière presque cosmique dont la nature est montrée. Le rendu à l'écran des passages ... Lire plus Magnifique, étourdissant, bluffant, enthousiasmant, captivant, effrayant, rassurant. Graphisme unique. Bravo ! Voir les paysages magnifiques des grandes Jorasses, de l'Annapurna, et "le sommet des dieux" le mont Everest en dessin animé, c'est vraiment un grand spectacle sur grand écran, le rendu est tout simplement époustouflant de réalisme et de beauté...l'histoire est captivante, les personnages sont bien jouer et un suspens est drainé tout le long du film...un hymne au courage de ces aventuriers de l'alpinisme...Présenté à Cannes qui ... Lire plus 158 Critiques Spectateurs Photos Secrets de tournage Un sommet du manga À l’origine du Sommet des Dieux, il y a le roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura, publié sous forme de feuilleton entre 1994 et 1997. Ce récit d’ascensions qui confronte deux destins inspire le mangaka Jirô Taniguchi qui, avec la complicité de Yumemakura, signe une adaptation fleuve en 5 tomes aux éditions Shueisha entre 2000 et 2003. En France, où ils sont édités par Kana, 380 000 volumes s’écoulent et leur auteur reçoit notamment le Lire plus Avec l’accord du maître C’est après avoir lu le manga de Jirô Taniguchi que le producteur et scénariste Jean-Charles Ostorero a eu d’emblée envie d’en faire un film. Il a contacté Corinne Quentin, une française Tokyoïte d’adoption, qui gérait les droits du Sommet des Dieux et qui en a parlé à Taniguchi Il s’est montré très heureux de ce projet d’adaptation en film d’animation alors qu’il avait mis toutes ses forces dans le dessin du manga. Un enc Lire plus Adaptation Il a fallu quatre ans de travail sur le scénario pour réussir à condenser les 1500 pages du manga. L’équipe a choisi de délaisser les intrigues secondaires pour se concentrer sur les quêtes des deux personnages principaux. Il a aussi été décidé de conserver l’entremêlement passé-présent. Pour le dessin, l’équipe s'est mise d’accord sur une volonté réaliste en accord avec la méticulosité de Jirô Taniguchi, mais en la poussant encore un peu plus po Lire plus 8 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités France, Luxembourg Distributeur Wild Bunch Distribution Récompenses 3 prix et 1 nomination Année de production 2021 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD 21/01/2022 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 8 anecdotes Box Office France 223 812 entrées Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 142957 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Bandeannonce LE SOMMET DES DIEUX. L'assistanat animation, la mise en couleur et le compositing ont été réalisés par le studio Les Astronautes, installé à La Cartoucherie à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme. Katmandou, le reporter japonais Fukamachi, croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années.
Bande-annonce du film Le sommet des Dieux — 20 Minutes - Sorties Cinema Le Sommet des Dieux en salle le 22 septembre 2021 est réalisé par Patrick Imbert. La durée du film est de 90 c'est quoi l'histoire ?À Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l'histoire de l'alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l'Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l'accompagner jusqu'au voyage ultime vers le sommet des les films au cinéma en ce momentDécouvrez les sorties cinéma de la semaineDécouvrez les prochaines sorties cinémaDécouvrez notre rubrique cinéma Fiche d'identitéSortie 22 septembre 2021Genres Aventure, AnimationTitre original Le sommet des dieuxDurée du film 90 minutesDe Patrick Imbert
LESOMMET DES DIEUX de Patrick ImbertAvec les voix de :Lazare Herson Macarel (Habu jeune)Eric Herson Macarel (Habu vieux)Damien Boisseau (Fukamachi)Elisabeth Ventura (Ryoko)Kylian Rehlinger (Kishi)François Dunoyer (Ang Tsering)Genre : AnimationProduction : Julianne Film, Folivari, Mélusine ProductionsEn coproduction avec Auvergne-Rhône-Alpes
Mercredi 22 septembre est sorti Le Sommet des Dieux » Un long-métrage d’animation réalisé par Patrick Imbert Avril est le monde truqué, Ernest et Célestine, .... Il s’agit de l’adaptation du manga de Jirō Taniguchi Quartier lointain, Un ciel radieux, Le journal de mon père, ... publié en 5 tomes au Japon au début des années 2000. L’œuvre de Jirō Taniguchi a conquis un large public en France, et a été plusieurs fois célébrée au Festival d’Angoulême 2003 Prix du scénario pour Quartier lointain, 2005 Prix du dessin pour Le Sommet des dieux. Résumé A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux. Bande annonce Grimper... grimper encore, toujours plus haut, et après ? Pour en savoir plus Sortie du film Article et critique sur Article sur France Inter L’œuvre de Patrick Imbert sur wikipedia et IMDB Archive du Festival d’Angoulème Jirô Taniguchi, l’homme qui rêve »
16 M views, 44 likes, 3 loves, 3 comments, 17 shares, Facebook Watch Videos from GEO France: « Marcher. Grimper. Grimper encore. Toujours plus haut. Et après ? » Découvrez la bande annonce du film
Film de Patrick Imbert Fr, 1h28 avec Lazare+Herson-Macarel, Eric+Herson-Macarel, Damien+Boisseau, animationsortie nationale Mercredi 8 septembre 2021 A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux. Ce film n'est pas à l'affiche cette semaine à GRENOBLE
Voirla bande annonce. Synopsis . George Mallory et son compagnon Andrew Irvine sont-ils les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, ce 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard à Katmandou, Fukamachi, jeune reporter japonais en mal de
L’actuelle édition du Festival d’Annecy a permis de jeter un œil sur le WIP Le Sommet des dieux aussi connu sous les titres Kamigami no Itadaki , film d’animation basé sur l’oeuvre de regretté Jirô Taniguchi. Celui-ci a été l’occasion de dévoiler une nouvelle bande-annonce, que voici, de faire le point sur le staff et indique début 2021 comme date de sortie Patrick Imbert Ernest et Célestine est à la réalisation et au script aux côtés de Magali Pouzol et de Jean-Charles Ostorero. David Coquard-Dassault Peripheria est crédité comme directeur artistique, et Amine Bouhafa en compose la musique. Diaphana Distribution distribuera le titre en France – Wild Bunch assurant cette mission à l’international. Didier Brunner Les triplettes de Belleville, Kirikou et La Sorcière est le producteur. Le site Cartoon Brew décrit ce film comme un alliage hybride entre 2D et 3D. L’équipe de production du film a également souligné qu’un retard de six mois se faisait déjà ressentir avant-même l’épidémie du COVID-19. Le Sommet des dieux est une adaptation d’un roman de Baku Yumemakura, qui a été sérialisé dans le Business Jump de Shueisha. En France, le manga est disponible aux éditions Kana, qui proposent le synopsis suivant “Quand les hommes font face à la nature, c’est d’abord eux qu’ils affrontent. Qui mieux que Jirô Taniguchi pourrait nous le faire comprendre ? À travers le regard et les souvenirs du héros-photographe Fukamachi Makoto, le lecteur pénètre dans un monde à part où cohabitent la dure loi de la montagne et la folle passion des hommes. L’histoire du Sommet des Dieux » est adaptée d’un roman très célèbre au Japon, écrit par Yumemakura Baku. Taniguchi rêvait de pouvoir le transposer en manga, c’est chose faite et avec maestria ! Entre poésie, action et suspense, ce manga nous emmène très loin au coeur de l’Himalaya.” Notons que Taniguchi a été nommé en 2011 Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. L’artiste nous a quitté le 11 février 2017. Source ANN
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"Le Sommet des dieux" de Patrick Imbert © Wild Bunch Yannick Vely 25/09/2021 à 1224, Mis à jour le 10/01/2022 à 1415 Magnifique adaptation de la série de Jiro Taniguchi, Le Sommet des dieux» est à découvrir dans les salles. Nous avons rencontré son réalisateur, le Français Patrick Imbert. Paris Match. Comment est né le projet de l’adaptation du Sommet des dieux»?Patrick Imbert. Le projet a été initié par un producteur qui était à la fois fan de montagne et de l’oeuvre de Jiro Taniguch i. Je suis arrivé un peu plus tard. On m'a proposé de réaliser des dessins préparatoires pour le look des personnages Je travaillais à l'époque sur un autre film, Le Grand méchant renard». J'avais quelques jours off et de fil en aiguille, j’ai été associé de plus en plus au projet jusqu'à ce que j’en prenne la direction. Lire aussi la critique du "Sommet des dieux" La suite après cette publicité Vous connaissiez déjà l'œuvre de Taniguchi?Je connaissais bien l’oeuvre de Taniguchi, en tout cas ce qui était édité en France, mais je n'avais pas lu cette BD parce qu'a priori, le thème de la montagne ne m’attirait pas plus que ça. C’est joli la montagne mais je ne suis pas du tout alpiniste dans l’âme. Mais dès que j’ai ouvert le premier tome, je ne l'ai pas refermé. J'ai adoré. La suite après cette publicité Justement, pour vous, quand vous avez découvert ce livre, vous ne vous êtes pas dit qu’en animation, cela allait extrêmement compliqué?Mon métier, c'est de fabriquer de l'animation, donc je sais très bien comment faire en animation 2D traditionnelle. En 3D, cela aurait été très compliqué puisque les personnages ont tout un équipement d'alpiniste, des cordes, des mousquetons. Puis déjà , si on veut être réaliste, la 3D, c'est un métier et pas le mien. On a rencontré des interlocuteurs, mais la 3D c’est aussi très cher. Quand on regarde des gros films en 3D de chez Pixar, par exemple, le marketing vous fait croire que la 3D, c’est magique. Mais en fait, toutes les images sont retravaillées, c’est un processus très long. Donc, on est revenu à de la bonne vieille 2D. Qu'est-ce qui vous a séduit dans la trajectoire du héros du film?J'ai mis un peu de temps à le découvrir. A la première lecture, j’ai été pris par l'histoire et j'ai mis du temps à dégager ce qui vraiment me parlait. La BD est très riche, c'est vraiment une mosaïque de thèmes, de fils narratifs et de personnages principaux ou secondaires. Il m'est apparu que le fil rouge est l'itinéraire des deux personnages principaux autour desquels on avait construit des péripéties. Si on veut revenir à l'os, c'est la dimension universelle de pourquoi on fait quelque chose de manière obsessionnelle qui m’a intéressé. Moi, je suis dessinateur. Je dessine juste, parce que c'est comme ça. En fait, je ne peux pas vivre sans dessiner. Et donc j'ai établi ce parallèle avec l’alpinisme. Je suis la trajectoire du photographe. Je trouve assez intéressant qu’il passe de l'accessoire à l'essentiel, du scoop à quelque chose plus existentiel et philosophique. Le second personnage, lui, veut conquérir les sommets depuis toujours. Au fur et à mesure de son existence, il s’est peu à peu dépouillé des oripeaux de tout ce qui entoure l'alpinisme, de la compétition, de la recherche de la gloire ou je ne sais pas quoi qui pourrait pimenter son existence. A la fin, Il y a un comme un passage de témoin entre lui et le photographe. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Avez-vous rencontré des alpinistes?D’abord, on a écumé le web et les librairies. Sur Internet, il y a énormément de documentaires, de reportages, de films, de photos sur la montagne. C'est une passion qui est très documentée. Mais une fois qu'on a tout ça, on ne sait pas quoi faire de toute cette documentation. Nous avons eu un consultant sur le projet qui nous a fait part de son expérience. Un membre du Club alpin français est venu dans notre studio avec tout son matériel. Il nous a montré comment s’attacher, comment faire si on est en galère en montagne. On a aussi pris des photos de lui pour connaître exactement les bonnes positions. Quitte à se cogner un thème, autant le respecter. Il y a bien quelques erreurs que l’on a laissées passer malgré tout mais les montagnards qui ont vu le film à Chamonix étaient très reconnaissants qu'on ait mis comme ça leur passion en images. Etes-vous êtes allé au Népal?Non, hélas. Mais Google Earth, c’est super bien fait rires. On peut faire l'ascension de chez soi, et c'était super utile, parce que quand il faut dessiner l'Himalaya, il faut quand même être le plus précis possible, Il y a par exemple une cascade de glace où vous êtes pris entre deux versants. A ce moment-là , vous êtes exposés au vent et à la neige. Mais je ne pense pas monter un jour l’Everest. Je pourrais faire le tour du Mont-Blanc en été, mais ça s'arrête là . Je suis un promeneur. Je ne comprends pas vraiment le fait d'aller faire un truc hyper dangereux. D’ailleurs, j'ai exprimé mon point de vue dans le personnage de Ryoko, qui est la grande sœur du garçon accidenté et qui demande pourquoi faites-vous ça ?» Je suis sensible à la douleur des gens qui restent après la mort de leur proche. L'histoire d'Elisabeth Revol, la Française qui a été sauvée au Nanga Parbat, m’a touché. Elle a survécu mais son compagnon de cordée est mort là -bas et il avait de jeunes enfants. Le Sommet des dieux» est d’ailleurs un film d'animation qui ne s'adresse pas forcément aux enfants. C’est plus difficile à produire? En fait, le projet s'est monté relativement bien. Ça a mis plusieurs années, mais bon, on peut dire qu'il y en a qui ont plus de mal encore à monter leur projet. Ce qui est drôle, c'est que pendant longtemps, les producteurs ont insisté auprès des investisseurs en disant que c'était un film familial. Ce qui sous-entend que les parents peuvent amener les enfants voir le film. Or, il est évident que ce n'est pas du tout pour les enfants, enfin pas avant douze ans je pense. Ça fait des années que je travaillais pour les enfants comme presque tout le monde, j'étais bien content de faire enfin un film pour adultes. C'est plutôt ma sensibilité. D'ailleurs, il y a un aspect du film que j'ai beaucoup aimé. C'est la dimension sonore. Comment avez-vous travaillé cet aspect?Alors ce n’est pas fait par les mêmes personnes que pour le visuel. Il y a toute une équipe qui a travaillé en suivant mes consignes. Les animateurs sons se sont éclatés, en tout cas c’est ce qu’ils m’ont dit. Ce n’est pas tous les jours qu’ils ont l’occasion de faire ça. Ils ont cherché comment faire parler la montagne, avec tous les éléments le vent, la neige, l'orage. Reproduire les échos, la réverbération… Je voulais aussi que la musique d’Amine Bouhafa ne souligne pas les émotions mais apporte une touche un peu plus personnelle."Moi, mon métier, c'est l’animation" Quel est votre parcours? Comment vous êtes venu à l'animation? C'est par le dessin. J'ai toujours dessiné et, en fait, pour gagner sa vie dans le dessin, vous n’avez pas beaucoup d’alternatives. J’ai fait l'Ecole des Gobelins qui, à l'époque, était la seule école d'animation. Je n'avais pas l'argent pour me payer des longues études à Paris, même si j’ai fait aussi de la peinture. Je garde un excellent souvenir de cette école. Le milieu est très cool en fait. Je suis donc resté dans ce secteur. Au début, j’ai été simple animateur. L’animateur, c’est celui qui fait bouger les personnages et j'ai fait ça pendant des années sur des séries, beaucoup de séries. Et puis, de fil en aiguille, j'ai fait un peu de direction, puis du storyboard. Là c’est le début de la mise en scène. Et puis, de manière un peu fortuite, je me suis retrouvé à la réalisation et après des petits projets, on m’a confié la co-réalisation de Le Grand méchant renard» avec Benjamin Renner. Il était le co-réalisateur d’Ernest et Célestine » dont j’étais le directeur de l’animation. Voilà , mon parcours est un peu à l’ancienne» mais, à 20 ans, je n’avais pas la maturité de toute façon. Vous avez des films cultes ? Des réalisateurs dont vous aimez le travail?Plein, plein. Kubrick, Truffaut, c'est un peu bateau, mais c'est tellement vrai. Aujourd'hui, Jacques Audiard, Bruno Dumont, Quentin Dupieux…. Dans l’animation, j’adore le travail d’Isao Takahata, pour moi un génie. J’ai aussi été influencé par la littérature. Par exemple, j'ai été très marqué par la découverte d'André Gide sur son moralisme. Cela vous tenterait d'ailleurs de faire des films en prises de vues réelles?C’est une bonne question. J'adore les voir, mais tout bêtement, je ne sais pas comment on fait. Moi, mon métier, c'est l’animation. Donc autant je maîtrise bien ça, autant le reste… Quand un réalisateur qui ne vient pas de l’animation fait un film d’animation, généralement vous avez un deuxième réalisateur qui vient de l’animation. Si le producteur est sympa, il met son nom au générique rires. Je sais que Jérémy Clapin J’ai perdu mon corps» va réaliser un film en prises de vue réelles et je suis très impatient de le découvrir. Ce qui me ferait flipper c’est l’impossibilité de rajouter des séquences après le tournage. L’animation vous offre cette possibilité... Il faudrait que j'ai les mêmes moyens que David Fincher. Le Sommet des Dieux» sortira le 2 février 2022 en DVD/Blu Ray.
SWmivk. yuz8gs05ss.pages.dev/369yuz8gs05ss.pages.dev/157yuz8gs05ss.pages.dev/353yuz8gs05ss.pages.dev/519yuz8gs05ss.pages.dev/143yuz8gs05ss.pages.dev/238yuz8gs05ss.pages.dev/388yuz8gs05ss.pages.dev/564
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