BleuPĂ©trole. (2012) de NadĂšge Trebal. Documentaire | 1h40. 3 micro-critiques. Synopsis : Une raffinerie de pĂ©trole implantĂ©e sur l'estuaire de la Loire. LĂ oĂč des centaines d'hommes triment Ă la transformation du brut en pĂ©trole, oĂč d'autres font fuser les idĂ©es, les matĂ©rialisent sur le papier dans cette vĂ©ritable « usine Ă gazTout le bleu du cielfr Jeune homme de 26 ans, condamnĂ© Ă une espĂ©rance de vie de deux ans par un Alzheimer prĂ©coce, souhaite prendre le large pour un ultime jours plus tard, devant le camping-car achetĂ© secrĂštement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffĂ©e d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac Ă dos, et qui ne donne aucune explication sur sa chaque dĂ©tour de ce pĂ©riple naissent, Ă travers la rencontre avec les autres et la dĂ©couverte de soi, la joie, la peur, l'amitiĂ©, l'amour qui peu Ă peu percent la carapace de douleurs d' Ă notre site, vous pourrez trouver ce produit au meilleur d'informationsPlus dĂ©tails Ă propos produit accĂšs aux informations officielles de Le livre de poche Il n'y a pas d'analyse de Tout le bleu du ciel , notre Ă©quipe travaille pour que vous puissiez bientĂŽt profiter d'une analyse de ce produit Il marche en imaginant les mots qu'il pourra Ă©crire dans son carnet ce soir, Ă la lueur des bougies que Joanne allumera. Il sait qu'il parlera de l'odeur salĂ©e des Ă©tangs, bien plus forte que l'odeur de la mer. Du soleil d'octobre, bien plus doux et agrĂ©able que celui de l'Ă©tĂ©. Des cercles formĂ©s par les mouettes dans le ciel, de leurs cris, des trainĂ©es blanches qu'elles Du bleu pour les garçons, et du rose pour les filles. Si on retrouve cette rĂ©partition des couleurs dans les rayons de jouets pour enfants aujourdâhui, cela nâa pas toujours Ă©tĂ© le cas. Dans leur livre intitulĂ© Le Rose et le Bleu. La fabrique du fĂ©minin et du masculin Belin, 2015, deux historiennes, Scarlett Beauvalet-Boutouyrie et Emmanuelle Berthiaud, ont retrouvĂ© les origines de ce stĂ©rĂ©otype. Si lâon remonte au dĂ©but de lâĂ©poque moderne pĂ©riode que lâon situe entre la fin du Moyen-Ăge et la RĂ©volution française, on constate que le bleu nâĂ©tait pas lâapanage des garçons, et le rose celui des filles, mais plutĂŽt lâinverse. Par exemple, dans ce tableau de Philippe de Champaigne, Les enfants de Habert de Montmor 1649, la fille, au centre, est vĂȘtue de bleu. A droite, deux garçons sont en rose. A lâĂ©poque moderne, dans les territoires de la ChrĂ©tientĂ©, le bleu Ă©tait associĂ© aux filles car câĂ©tait la couleur de la Vierge. Par dĂ©faut, le rose Ă©tait alors la couleur des garçons. De nombreux tableaux de cette Ă©poque montrent cette association frĂ©quente malgrĂ© quelques exceptions dans des peintures de lâĂ©poque moderne. Les deux historiennes rappellent dâailleurs que garçons et filles portaient des robes, et ce pour des questions de propretĂ©. JusquâĂ lâĂąge de 4-5 ans, il y avait peu de diffĂ©rences Ă©ducatives entre les garçons et les filles. On sait par exemple, grĂące aux Ă©crits de son mĂ©decin Jean HĂ©roard, que Louis XIII, dans son enfance, aimait bien jouer Ă la dinette et Ă la poupĂ©e. Le renversement des couleurs intervient progressivement, notamment au temps de la RĂ©forme protestante, au XVIe siĂšcle. Câest un changement graduel, qui peut difficilement ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment datĂ©, mais lâusage du rouge dans lâhabillement masculin va commencer Ă ĂȘtre dĂ©valorisĂ©, car câest la couleur des papistes. Dans les rĂ©gions et les pays protestants, la couleur rouge disparaĂźt progressivement au profit du bleu dans les codes vestimentaires masculins. Alors que le rouge, qui symbolise de plus en plus la vie, lâamour, va davantage ĂȘtre portĂ© par les femmes, notamment dans les milieux catholiques. Mais cette Ă©volution est trĂšs lente, et, au dĂ©part, ne touche pas particuliĂšrement les au XIXe siĂšcle que le changement sâopĂšre. Celui-ci sâexplique notamment par le dĂ©veloppement de la chimie. âOn va crĂ©er des colorants de synthĂšse qui vont permettre de multiplier la palette des couleurs, et notamment crĂ©er des couleurs pastel. Le bleu ciel pĂąle va ĂȘtre rĂ©servĂ© au garçon, le rose pĂąle aux filles. Câest dâabord un code couleur qui est adoptĂ© par les familles bourgeoises Ă la fin du XIXe siĂšcle. Et il ne va sâimposer dans dâautres milieux quâentre les deux guerres, grĂące au marketing naissant et Ă la presse spĂ©cialisĂ©eâ, explique Emmanuelle Berthiaud lors dâune confĂ©rence Ă lâUniversitĂ© populaire dâ bleu et du rose dans lâunivers du jouetSi la rĂ©partition genrĂ©e des couleurs bleu/rose que lâon connaĂźt aujourdâhui sâancre progressivement Ă la fin du XIXe siĂšcle sur le plan vestimentaire, la transposition des distinctions genrĂ©es dans lâunivers du jouet est beaucoup plus rĂ©cente, selon plusieurs Ă©tudes. Par exemple, la sociologue Elizabeth Sweet a analysĂ© plus de 7000 jouets prĂ©sents dans les catalogues du gĂ©ant amĂ©ricain de la distribution, Sears, sur un siĂšcle. Il ressort de son analyse que les jouets anciens reproduisaient les rĂŽles traditionnels de lâhomme et de la femme au sein du foyer la mĂ©nagĂšre pour les filles, le bricoleur pour les garçons et que progressivement, la figure de la mĂ©nagĂšre a laissĂ© la place Ă la princesse pour les filles, et le bricoleur a Ă©tĂ© supplantĂ© par la figure du super hĂ©ros pour les garçons. Mais cette Ă©volution nâa pas Ă©tĂ© linĂ©aire. Les jouets genrĂ©s ont dĂ©clinĂ© dans les annĂ©es 1970 Ă la faveur du dĂ©veloppement des mouvements fĂ©ministes. DâaprĂšs la sociologue, seuls 2% des jouets prĂ©sents dans le catalogue Sears de 1975 sont classĂ©s en fonction du partir de la fin des annĂ©es 1980, le mouvement sâinverse les jouets genrĂ©s remplacent progressivement les jouets mixtes. Un mouvement qui sâaccĂ©lĂšre dans les annĂ©es 1990, selon Mona ZegaĂŻ, docteure en sociologie spĂ©cialiste du genre. Alors que les jouets Ă©taient jusque lĂ classĂ©s par type dans les catalogues, les pages bleues et roses se gĂ©nĂ©ralisent. âSi, en 1988, une publicitĂ© Leclerc mettait ainsi en scĂšne un garçonnet et une fillette en plein mĂ©nage, affublĂ©s dâun tablier, affirmant que tout faire Ă deux, câest mieux », les rĂ©clames des annĂ©es 90 sĂ©parent les univers, notamment dans les jeux dits dâimitation» des schĂ©mas familiauxâ, indique TĂ©lĂ©rama dans une enquĂȘte sur les stĂ©rĂ©otypes sĂ©paration des deux univers rĂ©pond Ă©videmment Ă des logiques marketing en imposant le code couleur bleu/rose pour chaque jouet, les industriels du secteur sâassurent dâaugmenter les ventes. Des objets comme le vĂ©lo ou la trottinette, qui pouvaient passer du frĂšre Ă la soeur, sont dĂ©sormais genrĂ©s et incitent les familles Ă en prendre deux le bleu pour le garçon, le rose pour la fille. Cette logique commerciale sâĂ©tend dĂ©sormais Ă des gammes de jouets jusque lĂ Ă©pargnĂ©es, soi-disant pour mieux cibler le public. En 2012, la marque danoise Lego a ainsi lancĂ© sa gamme âLego Friendsâ Ă destination des filles. âLa nouvelle-nĂ©e, qui se dĂ©cline dans des tons violets et emmĂšne ses personnages Ă la piscine, au Cupcake cafĂ©, Ă lâhĂŽpital ou encore au supermarchĂ©, est immĂ©diatement un succĂšs commercial auprĂšs des petites fillesâ, constate Le dâobjectifs marketing, cette partition de lâunivers du jeu renforce les stĂ©rĂ©otypes sexistes. En septembre 2019, une charte destinĂ©e Ă promouvoir la mixitĂ© dans le secteur du jouet a Ă©tĂ© signĂ©e au ministĂšre de lâEconomie par les industriels du secteur. RegroupĂ©s au sein de FĂ©dĂ©ration française des industries jouet/puĂ©riculture FJP, ces industriels se sont engagĂ©s Ă faire des efforts âmesurablesâ pour limiter la non-mixitĂ© des jouets en changeant le code couleur ou en apposant un âlabel pour tousâ. Une charte non contraignante, mais qui souligne une certaine volontĂ© de sortir des stĂ©rĂ©otypes. SĂ©bastien Rochat, responsable du pĂŽle Studio du CLEMI
toutle bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama Please Share This Share this content. producteur poule noire du berry Opens in a new window; fatmagĂŒl histoire vraie Opens in a
Voici un poĂšme en toute simplicitĂ©, faut dire que ce n'est pas mon point fort. Mais bon c'est toujours sympa d'essayer. Le goĂ»t du ciel bleuChaleur apaisante du soleilJe rĂȘve dans ce ciel bleuJe mâendors sous cette caresse chaudeUn foyer rayonnant vit en goĂ»te la blancheur des nuagesEt leur trouve lâonctuositĂ© dâun yaourt crĂ©meuxLes bonnes augures du ciel bleuEmplissent mon cĆur de nuages voyagent au-delĂ de lâhorizonFilant tout droit selon le vent qui les motiveQueue leu leu de rouge, de violet, de rose et de bleuLorsque la nuit Ă©toilĂ©e envahit le enfants chahutent et sâamusent, cris distants dans le lointainLes arbres sâaniment de vie sous la brise lĂ©gĂšreJâĂ©coute leurs murmures Ă travers le silence qui nâen est pas jaune, blanc et mauve virevoltent de-ci en peine brise ses claire de la fontaine apaise la le moment, mon ciel est bleuLe temps sâarrĂȘte pour voir passer le si un jour tu vois le ciel qui est bleu sans ressentir la joie dâune si belle journĂ©eAlors câest quâil ne sert plus Ă rien de toucher ce ciel du bout des doigts,A ce petit quelque chose dâinestimable.
Le2 juillet, Pierre Jeantet (recrutĂ© un an plus tĂŽt comme directeur gĂ©nĂ©ral) lui succĂšde au poste de prĂ©sident du directoire du groupe Le Monde, avec Bruno Patino comme vice-prĂ©sident, tandis qu'Ăric Fottorino (prĂ©cĂ©demment directeur de la rĂ©daction) lui succĂšde au poste de directeur du journal (les fonctions de prĂ©sident du groupe et de directeur du journal Ă©tant dĂ©sormaisFaisons nĂŽtre leur apprĂ©ciation la mĂŽme sâen tire vachement bien ! » LâEst RĂ©publicain 1/3/62 » Le cĂŽtĂ© twist de la premiĂšre partie fut confiĂ© Ă la jeune Sylvie Vartan, la collĂ©gienne du rock qui sâen sortit fort bien, Ă©vitant de tomber dans les dĂ©hanchĂ©s outranciers, ce qui ne lâempĂȘchait pas dâavoir beaucoup de prĂ©sence sur scĂšne » LâUnion 2/3/62 » Sylvie Vartan, miss twist, la collĂ©gienne du rock, explosive, vibrante, Ă©lectrique qui avec ses 17 ans est dĂ©jĂ lâune des valeurs les plus sĂ»res du music-hall » Ouest France 16/5/62 » Cette dĂ©licieuse personne est douĂ©e dâune bien jolie voix qui Ă©pouse parfaitement le dĂ©hanchement du twist⊠» Lâespoir De La CĂŽte Dâazur 10/12/62 » On se souviendra de cette soirĂ©e qui aura Ă©tĂ© un bain de jouvence grĂące Ă Leny Escudero, Ă Guy Laurie, Ă Harold, Ă Sylvie Vartan, qui furent excellents ! »[/i] Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© 3/12/62 » Le fait est quâelle est chouette ! Jeune, jeune, jeune ! Une jolie petite bouille spirituelle. Du twist, de lâabattage, une voix juste, une fine silhouette derniĂšre nouvelle vague . Si elle ne sâen laisse pas conter, elle peut faire son chemin, Sylvie ! Le Berry RĂ©publicain 1/6/62 » Tout rĂ©cemment descendue de sa voie lactĂ©e 17 ans, pour se joindre Ă ce gala des Ă©toiles, Sylvie Vartan fait Ă©talage dâune assurance monstre ! Elle a de lâaplomb cette petite lĂ et sait jouer de la prunelle ! DerniĂšre Heure â 29/11/62 » Quant Ă Sylvie Vartan, elle a emballĂ© le jeune public, nous pensons, par ses 17 ans trĂšs affranchis, sa sveltesse nouvelle vague, sa blondeur dĂ©sordonnĂ©e, ses yeux candides et sa voix blasĂ©e. Multiples et impatients rappels dont elle remerciait timidement retrouvant au final sa vraie candeur de petite fille. Le Provençal 9/12/62 » En revanche, Sylvie Vartan fut tout Ă fait dans le ton. Celle que lâon a surnommĂ©e Melle Twist » sut Ă merveille exploiter les rĂ©actions du public. Ses 17 ans, son enthousiasme et son sens innĂ© du rythme, furent ses atouts majeursâŠ/⊠Lâaccueil du public havrais fut Ă©difiant sur la popularitĂ© de cette jeune Ă©toile. Presse Normandie 26/12/62 » Toute blonde dans sa robe blanche toute simple, voici Sylvie Vartan au milieu de ses trois guitaristes et du batteurâŠ/⊠Câest le Johnny Hallyday au fĂ©minin mais câest justement dans la chanson oĂč elle cesse de sâagiter quâelle fut parfaite, Tous mes copains » quâelle sait dire avec sentiments Angers â Courrier de lâOuest 19/12/62 Et puis câest Sylvie Vartan. La collĂ©gienne du twist, avec ses 17 ans, a changĂ© en quelques mois. Elle est devenue non seulement une fine jeune fille armĂ©e de distinction naturelle, mais une artiste dĂ©jĂ racĂ©eâŠ/⊠elle garde son dynamisme et sa voix jeune qui parle de vacances. Elle reste toute simple dans sa petite robe blanche. Oh surtout quâelle ne vieillisse pas trop vite ! Quâelle ne devienne ni bĂȘcheuse, ni sophistiquĂ©e ! Je ne crois dâailleurs pas que cela lui arrivera. Sylvie Vartan, jâai lâimpression que câest toute la gĂ©nĂ©ration des moins de 20 ans qui twiste et qui sâamuse, mais qui reste bien Ă©levĂ©e. Ouest France 21/12/62 Enfin apparaĂźt Sylvie Vartan, blonde et blanche dans sa robe de voile bleu. Quelques sifflets et des Ouh ! Ouh ! . A la premiĂšre chanson, du blacon tombe sur la scĂšne, un citron. Sylvie nâa rien vu. Elle continue Ă chanter trĂšs fort dans son micro. On sifflera de moins en moins et on lâapplaudira de plus en plus. On est tout de mĂȘme fidĂšle Ă ses idoles Ă lâOlympia. Il faut convenir que Sylvie a fait des progrĂšs et, surtout, elle est si jolie⊠» Jean-Louis QUENESSEN Ă propos du spectacle de Sylvie Ă lâOlympia dans FRANCE SOIR » le 18 janvier 1964. Sylvie Vartan a eu un succĂšs spectaculaire hier au Monumental âŠ/⊠Profil lisse et dĂ©licat, cheveux dâor et visage fragile, Sylvie, en fait, est une vĂ©ritable question de fluide magnĂ©tique avec sa voix extraordinaire, qui excite lâassistance et qui sert si bien Ă la fois, les rythmes de danse les plus enlevĂ©s que les chansons plus mĂ©lodieuses et romantiquesâŠ. Quotidien portugais Diario de Noticias » 14 mars 64 A lâĂ©vidence Sylvie Vartan possĂšde en tant que chanteuse populaire des qualitĂ©s de charisme exceptionnelles qui enchantent les spectateurs et elle fait participer activement et physiquement le public Ă ses chansons dont le rythme est la raison dâĂȘtre. Et lorsque quâelle puise dans un rĂ©pertoire plus sentimental ou romantique, que ce soit en anglais ou en français avec une aisance apprĂ©ciable, elle dĂ©montre des qualitĂ©s vocales et stylistiques qui dĂ©passent nettement le niveau moyen dans le genre. DĂšs le dĂ©but avec sa silhouette Ă la fois Ă©lancĂ©e et tendue, elle sâimpose Ă toute la salle grĂące Ă sa voix chaude quâelle accompagne presque toujours de mimiques et de gestes adĂ©quats. Son jeu de scĂšne est remarquable, sa prestation excellente en rĂšgle gĂ©nĂ©rale⊠La Nacion », Journal argentin, le 5 juin 65 Le musicorama dont elle a Ă©tĂ© la vedette, le 8 avril, a Ă©tĂ© sans doute le meilleur jusquâalors avec celui de Jimi Hendrix et Eric Burdon. ⊠Et on dĂ©couvre une Sylvie chanteuse. Sa voix sâest Ă©toffĂ©e, a pris de lâampleur. Une voix dont je ne soupçonnais franchement pas les facultĂ©s. Elle semble se dĂ©fier des difficultĂ©s. Il y a dans cette belle chanson, Le testament, des montĂ©es dangereuses dont elle se joue âŠ. Elle nâest plus une vedette pour magazine illustrĂ©, plus une idole. Câest une chanteuse. Elle a, ce soir-lĂ , mis Paris dans la poche de son smoking. Ce soir-lĂ , une chanteuse est nĂ©e ». Pierre CHATENIER Ă propos du musicorama du 8 avril 1968 dans ROCK & FOLK » en mai 1968. Elle chante, elle danse, elle charme, elle se rĂ©vĂšle, Ă lâĂ©gal de son mari, une bĂȘte de théùtre et de cinĂ©ma probablement, pour peu quâun bon rĂ©alisateur veuille et sache utiliser lâĂ©ventail de ses dons ».LE MONDE, 5 dĂ©cembre 1968 Ă propos de la sĂ©rie de concerts donnĂ©s Ă lâOlympia en dĂ©cembre 1968. Au nouveau Gymnase, le show Sylvie Vartan du trĂšs grand music-hall ! âŠ/⊠Ne laissez pas Sylvie quitter Marseille sans aller lâapplaudir ! Le MĂ©ridional du 28 novembre 1970 AgrĂ©able rĂ©vĂ©lation que cette Sylvie Vartan qui se produisait, vendredi soir, aux fins dâun film, au Jardin des Etoiles Ă la Ronde. Comme la plupart des gens qui ne lâavaient jamais vue, lâauteur de ces lignes sâĂ©tait dit Bien sĂ»r, cette petite rĂ©ussit Ă survivre grĂące Ă la rĂ©putation de son mari, Johnny Hallyday. ApprĂȘtons-nous donc Ă ĂȘtre déçu ». Mais Sylvie Vartan a presque tout cassĂ©, ce soir-lĂ , comme disent les gens de scĂšne. Bien sĂ»r, cette petite Ćuvre dans le rock le plus classique, secondĂ©e par des danseurs et des choristes on ne peut plus classiques, et parĂ©e, la belle enfant, des atours les plus classiques robe-lamĂ©e-bonbon-rose, robe sexy-lamĂ©e-argent â dentelĂ©e et qui vous dĂ©couvre une de ces belles cuisses! Mais il y a plus! Il y a plus quâune mise en scĂšne. Il y a un charme Sylvie Vartan. Une façon certaine dâhabiter toute la scĂšne. Toute, grĂące Ă un sens du rythme aiguisĂ© comme une dague florentine. Cet espĂšce de vif argent permet Ă Sylvie Vartan de faire renaĂźtre un rock dâune Ă©poque presque terminĂ©e. Mieux, affirmons dâun trait que Sylvie Vartan rĂ©ussit Ă passer la rampe malgrĂ© les rythmes anciens quâĂ©pousent ses chansons. Imaginez une petite blonde dont certains traits, certaines attitudes, rappellent une certaine Marilyn Monroe. Imaginez une petite pouliche qui caracole, galope, trottine, sâarrĂȘte et repart avec frĂ©nĂ©sie tout en multipliant les ruades qui obligeaient les hommes Ă frissonner. Tout net cette petite a du chien! Elle le sait. Aussi use-t-elle de son adorable sensualitĂ© jusquâĂ la plus exacte limite, de sorte quâelle Ă©vite toujours de sombrer dans la vulgaritĂ©. Et Dieu quâelle danse, cette dĂ©sirable gazelle! Tous sâaccordent Ă dire que voilĂ un atout si prĂ©cieux que, sans doute, sauve-t-il tout le spectacle qui reposerait seulement sur une voix qui ne saurait souffrir trop de comparaisons âŠOui, il faut quâĂ Sylvie Vartan Ă©galement soit ouverte la Place des Nations !⊠» Article de Gilbert MOORE dans le journal MontrĂ©al Matin Ă lâoccasion du concert de Sylvie Ă MontrĂ©al en aoĂ»t 1975 ⊠A 20h30, au lieu de 20 heures, sans doute pour rester fidĂšle Ă la lĂ©gende, Vartan, la nymphe devenue vamp, Ă©merge des coulisses. Elle est tout en rose et en paillettes, les joues bien fardĂ©es, les cheveux fous et blonds ; le show commence, et du show il y en a pour votre argent, du show dans la meilleure tradition des music-hall amĂ©ricains, du show comme sans doute il ne sâen fait plus parce que cela fait dix ans que cela existe et que certains ont prĂ©fĂ©rĂ© passer Ă autre chose. Choristes, musiciens. danseurs, couleurs, costumes, tout se succĂšde Ă un rythme Ă©poustouflant alors que les spectateurs, dâabord surpris, se laissent progressivement Ă©tourdir par tout ce dĂ©ploiement dâĂ©nergie. Vartan passe du rock au country, revient Ă ses anciennes amours La Maritza, Comme un garçon etc⊠pour aboutir aprĂšs une parade de mode en bonne et due forme aux hits » traduits du palmarĂšs amĂ©ricain. Elle aura changĂ© quatre fois de costumes en une heure, le temps dâallumer une cigarette et la voilĂ qui passe de la miniÂrobe chromĂ©e Ă la tenue romantique, au collant provocateur qui en fait loucher plus dâun pour terminer le tout dans un superbe jean glorifiĂ© de diadĂšmes et de lamĂ©. A lâentracte, les portes Hallyday, Vartan, qui sont cĂŽte Ă cĂŽte, restent rĂ©solument closes. Chacun reste dans son territoire et les retrouvailles ne se feront que sur la scĂšne, Ă la vue du public pour qui on joue ce soir la trĂšs grande comĂ©die de lâamour. ⊠» Article de Nathalie PETROWSKI dans le journal de MontrĂ©al Ă lâoccasion du concert de Sylvie Ă MontrĂ©al en 1975 FERVEUR POPULAIRE POUR UNE IDOLE » Quelle Ă©motion intense sous le grand-chapiteau de Milliane lorsquâapparut, somptueuse dans sa robe de gala, Sylvie aux cheveux dâor! Jamais une telle ferveur populaire de sâĂ©tait manifestĂ©e devant cette scĂšne appamĂ©enne oĂč sont prĂ©sentĂ©s chaque annĂ©e les plus grands spectacles du moment. Ăblouissante, divine, incarnation pure du mythe dionysiaque, Sylvie, nymphe et superstar emportĂ©e par le tourbillon dâun ballet fĂ©erique, nous a fait vivre trois heures de rĂȘve, dâĂ©merveillement, et de beautĂ©. ParĂ©e de robes vaporeuses, de moulants corsages pailletĂ©s, dâĂ©vanescentes mousselines, Sylvie Vartan, reine de la musique et de la lumiĂšre, a fait de son spectacle la cĂ©rĂ©monie dâun culte Ă lâamour, Ă la jeunesse et Ă la joie. Autour de la diva » Ă©clairĂ©e de mille feux, portĂ©e par une musique aux rythmes dĂ©chaĂźnĂ©s, les danseurs aux silhouettes parfaites amenĂšrent jusquâau sublime ce spectacle, qui dĂ©passa tout ce quâon pouvait imaginer. Les danseurs noirs, Gary Chapman et Peter Newton, imprimaient au show la pure tradition amĂ©ricaine du swing. Par leurs corps, leurs voix, la force Ă©vocatrice du spectacle se trouvait dĂ©cuplĂ©e. Les milliers de spectateurs qui avaient envahi le chapiteau, firent Ă Sylvie Vartan et Ă sa troupe un triomphe. Au cours du gala, des petites filles virent lui offrir des bouquets de roses. AprĂšs la revue finale, le public massĂ© contre la scĂšne ne cessait de rappeler Sylvie, qui chanta alors les chemins de mes chansons » Je suis nĂ©e dans une valise » NDLR. LA DEPECHE DU MIDI » en 1977 UN ETOURDISSANT ET SOMPTUEUX SPECTACLE Le mouvement, le rythme, la beautĂ© plastique, le chatoiement des couleurs, le luxe des costumes, le nombre des artistes prĂ©sents sur la scĂšne caractĂ©risent cette sorte de superproduction musicale menĂ©e sur un rythme Ă©tourdissant. âŠ. Mais ce somptueux et original spectacle nâest pas une simple copie des variĂ©tĂ©s amĂ©ricaines les meilleures, ce qui serait dĂ©jĂ bien. Il porte la marque de Sylvie Vartan qui confirme, outre ses qualitĂ©s artistiques, son aptitude Ă mener le jeu et Ă diriger un tel spectacle. Le rĂ©sultat est proprement Ă©tonnant âŠ. Câest lĂ que lâexpression show-business » retrouve une noblesse depuis longtemps perdue ». Lucien PUCCIARELLI dans le quotidien LA MARSEILLAISE » en 1977 Si elle termine sur La Maritza » câest sans doute pour Ă©voquer la silhouette gauche dâune petite Bulgare dĂ©barquant en France. Comme pour convaincre les derniers sceptiques que le vilain petit canard est dĂ©finitivement devenu ce cygne sensuel et flamboyant dont le nouveau spectacle dĂ©passe tous ceux qui lâont prĂ©cĂ©dĂ© de dix bonnes longueurs. FĂȘte des yeux, rĂ©gal des oreilles, tout est parĂ© pour que ce paquebot illuminĂ© de tous les sunlights franchisse sans encombre lâocĂ©an du triomphe. » Jean-Michel GARDANNE dans LE PROVENCAL » en 1977 Longtemps on a eu au cinĂ©ma le mythe Bardot. Maintenant on a en chair et en os dans le show-business le mythe Vartan. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE SOIR » en 1977 SYLVIE VARTAN PREMIERE DE LA CLASSE Si quelquâun doit Ă©crire un jour une anthologie du music-hall, il serait fĂącheux que Sylvie Vartan nây ait pas une place de reine. ⊠Sylvie Vartan entrera dans lâhistoire pour avoir prouvĂ© que tout peut se faire nâimporte oĂč, il suffit dây mettre de lâintelligence et du courage. Sylvie Vartan la plus grande artiste française du music-hall. » Laurent CASTELLI dans LE QUOTIDIEN DE PARIS » en 1977. La premiĂšre fois on avait dit Elle ne remplira pas la moitiĂ© de la salle » succĂšs. La deuxiĂšme fois, on lâa plainte Elle a dĂ©jĂ fait le plein de tous ceux qui voulaient la voir, ils ne se dĂ©rangeront plus » triomphe. Cette fois-ci, la quatriĂšme, personne nâa osĂ© avancer un pronostic car on sait que maintenant Sylvie Vartan rĂšgne sur les 3800 fauteuils du PDC. Il lui a suffi de dire Je reviens » pour que toutes les places soient louĂ©es pour les 14 reprĂ©sentations quâelle donnera. Avant elle, aucune autre vedette nâa rĂ©alisĂ© cet exploit. Câest comme si elle avait entamĂ© une longue chanson en 1975 date de son premier show, quâelle se soit interrompue plusieurs fois pour courir le monde, et quâelle revienne parfois reprendre sa chanson au couplet oĂč elle lâavait offre mĂȘme indirectement un spectacle pour tous ceux qui ne pourront pas aller la voir au PDC les centaines dâaffiches signĂ©es Helmut Newton et qui sont dĂ©jĂ un show en elles-mĂȘmes Ă peine vĂȘtue de haillons savamment dĂ©chirĂ©s, Sylvie sâoffre au milieu dâune cible de lumiĂšre, un peu dĂ©esse, un peu fille de la jungle. Cette affiche est celle dĂ©jĂ utilisĂ©e pour son show prĂ©cĂ©dent mais elle exprime tellement bien Sylvie Superstar, quâil nây aurait aucune raison dâen faire rĂ©aliser une autre. Sans doute durera-t-elle trĂšs longtemps pour devenir son image de marque, quelque chose dâinoubliable et de dĂ©finitif comme MarlĂšne dans LâAnge Bleu » ou BB dans Et Dieu crĂ©a la femme ». Le show quâelle offre est le mĂȘme que celui du mois dâoctobre; pourquoi changer un spectacle qui frĂŽlait la perfection dans sa mise au point?Sa robe la plus sensationnelle, celle qui semble ne tenir Ă sa peau que par le miracle de quelques Ă©clats de strass, matĂ©rialise la continuitĂ© qui existe entre Sylvie et les stars les plus fabuleuses de lâhistoire du spectacle. » Paul Giannoli, paru dans un Jours de France » Ă propos des prolongations du show de Sylvie au Palais des CongrĂšs 1977/78. Her breezy vocals, without the slightest trace of an accent, are both sensuous and apealling. Vartanâs voice really shines on the rockers as they have been her forte ever since she started performing in France in the early 1960s ». Le magazine amĂ©ricain CASH BOX Ă propos de lâalbum I donât want the night to end » le 5 mai 1979. Dimanche 25 novembre 1979 De nombreuses surprises sont rĂ©servĂ©es Ă Johnny pour sa derniĂšre au Pavillon de Paris. Sylvie, vĂȘtue dâun costume en daim ocre, monte sur scĂšne pour lui remettre un disque dâor et reprendre en duo Le bon temps du rock nâroll », avant de danser un rock endiablĂ© avec Carlos Reportage diffusĂ© le lendemain dans le journal TV Soir 3 ». Puis, Ă lâinitiative de sa maman, le petit blondinet â pĂ©trifiĂ© de trac- prend place Ă la batterie pour une interprĂ©tation pĂȘchue de Rien que huit jours ». DĂ©couvrant son fils David, le papa chanteur reste un instant sans voix. Naturellement, le public exulte. Nous trois sur scĂšne, ce sera mon plus beau souvenir. » Sylvie, Paris Match, 7 dĂ©cembre 1979 Enfin, elle le tient son triomphe. Incontestable, incontestĂ©. Elle ne lâa pas volĂ©. On le sentait poindre depuis quelques annĂ©es mais il y avait encore bien des sceptiques⊠Au Palais des Sports, elle rejoint les grandes lĂ©gendes du music-hall. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE-SOIR » du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports Sylvie Vartan se hisse dâun seul coup au niveau des plus grands. Du grand Art. »RICHARD CANNAVO dans LE MATIN » du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports Cela faisait des annĂ©es quâon attendait cela. Des annĂ©es quâon sentait quâelle allait nous donner raison dâavoir cru en elle, mĂȘme dans les moments oĂč tellement de gens la dĂ©criaient. Cette fois-ci, Sylvie Vartan a gagnĂ© dâune maniĂšre incontestable son pari le plus audacieux faire vibrer lâimmense Palais des sports et apporter un spectacle vraiment et totalement personnel. DĂšs son entrĂ©e en scĂšne, tout en pĂ©tales de lumiĂšre, dĂšs les premiĂšres secondes, on a compris quâil se passait quelque chose de nouveau chez Sylvie. Son visage tout dâabord, comme mĂ©tamorphosĂ©, plus mobile, plus spontanĂ© et Ă la fois, plus visage qui, auparavant, sâefforçait sans cesse de poser, de ressembler Ă lâimage quâelle voulait quâon se fasse dâelle. La Sylvie dâaujourdâhui accepte sa vĂ©ritable image, celle dâune jeune femme de trente sept ans, qui chante depuis plus de vingt ans dĂ©jĂ , qui a aimĂ© et souffert et qui renonce enfin Ă cacher sa fragilitĂ© sentimentale et son dĂ©senchantement. La vie lâa frappĂ©e mais en mĂȘme temps, lâa enrichie, lui a donnĂ© une sensibilitĂ© nouvelle dont elle se sert dans ses chansons qui ont parfois des refrains trĂšs autobiographiques Ă travers des mots qui se veulent pour corps aussi a changĂ©. Comme tous les grands rockers, de Johnny Ă Mike Jagger, Sylvie se sert, lĂ encore, de cet atout plastique et sait donner une touche dâĂ©rotisme scĂ©nique de bon ton certes, mais nĂ©anmoins dâautre pourrait onduler en collant pailletĂ© et transparent, en pantalon aussi fin quâune caresse, et tourner le dos Ă son public pour le laisser Ă loisir admirer de parfait cĂŽtĂ© pile. Sylvie, qui maĂźtrise maintenant les chorĂ©graphies quâelle a choisies avec Claude Thompson, sâaffirme aussi dans sa façon de danser. Aujourdâhui, soutenue par une Ă©quipe avec laquelle elle a travaillĂ© et vĂ©cu presque quotidiennement durant six mois, elle domine largement cette discipline qui lui permet de sâen dĂ©gager totalement, pour mieux chanter, notamment dans les fois-ci, Sylvie a su donner la vie Ă son spectacle, un spectacle qui plaira Ă ses fans de toujours comme Ă ses fans dâaujourdâhui, ces enfants qui, comme son fils David, ont toujours un aussi grand besoin dâidoles. » Christine Gauthey Ă propos du spectacle de Sylvie au Palais des sports dĂ©cembre 1981 La puretĂ© de la mĂ©canique de spectacle est au service dâune artiste qui assume son show dâun bout Ă lâautre, avec une grĂące infinie, fait passer magnifiquement sa personnalitĂ© propre et lance son Ăąme dans des musiques diverses. »CLAUDE FLEOUTER dans Le monde du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports Câest un mĂ©lange dâAnn-Margret, de Liza Minelli et de Cher ».BILL WILLARD dans DAILY VARIETY » dĂ©cembre 1982 20 ans aprĂšs, franchement la voir si rĂ©guliĂšrement belle, Ă©clatante dâĂ©nergie, dâentrain, de rythme, de savoir-faire, de courage et de toupet, si impeccable dans son boulot, si increvable dans la performance, on se dit que ça vaut le coup de la regarder en face et de reconnaĂźtre que câest une drĂŽle de dame. Sylvie, Ă Nice, lundi, vous avez Ă©tĂ© formidable. Et le public Ă©norme, de 16 Ă 60 ans, a dâentrĂ©e compris quâil Ă©tait au spectacle, Ă la fĂȘte, au mirage dâun soir, et quâil ne fallait pas craindre de participer. Les places Ă©taient moins chĂšres que pour M. Iglesias, mais le plaisir autrement plus costaud. Et quand on sait le prix des choses et du lourd train-train du show-biz, on sâĂ©tonne quâelle ait pu amener si simplement sous la toile du Théùtre de Verdure presque lâintĂ©gralitĂ© de ce que Nice ne voit jamais ou presque lâimage des grandes soirĂ©es de Paris. Sylvie ne sâest pas moquĂ©e de la province. Elle a changĂ©. On dirait quâelle ne craint plus personne, libĂ©rĂ©e en quelque sorte. Il y avait Ă Nice une petite bonne femme qui a su durement travailler son corps et sa voix et qui a bien profitĂ©, cĂŽtĂ© maturitĂ©, des chagrins de la vie ». Arlette Sayac dans NICE MATIN » au lendemain dâun concert en 1982 Au beau milieu de lâimpitoyable guerre des Ă©toiles » que se livrent les vedettes pour occuper lâantenne des radios ou lâĂ©cran des tĂ©lĂ©visions, les apparitions Ă©blouissantes de Sylvie Vartan sont pratiquement les seules Ă nâavoir aucun rapport avec lâactualitĂ©. Sylvie est dĂ©sormais invitĂ©e pour le plaisir, Ă la maniĂšre dâune guest-star » dont la prĂ©sence apporte forcĂ©ment ce supplĂ©ment dâoriginalitĂ© qui fait la sur les plateaux de tĂ©lĂ©vision, Ă la une » des journaux nâa rien Ă vendre » au sens strict de ce terme de mĂ©tier pas de promotion dâun nouveau titre, pas de lancement dâune nouvelle revue, pas de scoop » sur sa vie privĂ©e. En un mot, aucun Ă©vĂšnement pour justifier ce raz-de-marĂ©e des phĂ©nomĂšne qui Ă©chappe Ă toute explication rationnelle, classe dâemblĂ©e Sylvie dans la catĂ©gorie des stars. Ce genre de personnage nâest pas tout Ă fait conforme aux vertus gauloises Sylvie, pour devenir vedette Ă 100% tricolore, devrait enregistrer beaucoup de titres Ă lâeau de rose pour contenter le mĂ©tier, sans oublier dâexposer son fils David Ă la presse, ses relations actuelles avec Johnny, ses Ă©ventuels Ă©changes de cartes de voeux avec N. Baye, ou encore Ă©changer ses opinions sur les Ă©quipes de football ou de rugby. Or, Sylvie refuse ces arrangements en prĂ©fĂ©rant jouer franc jeu elle enregistre son sound » Ă Los Angeles, elle importe ses chorĂ©graphies parce que lâart ne doit pas ĂȘtre chauvin mais cosmopolite, elle affiche sur le plan de sa vie privĂ©e une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©lĂ©gante et une certaine philosophie et â comble de lâinsolence â elle prĂ©fĂšre se remettre en cause Ă chaque nouveau spectacle, sans redouter un seul instant les consĂ©quences financiĂšres que son attitude novatrice pourrait dĂ©clencher. »Le projet de Sylvie pour 84/85 nâa pas variĂ© dâun pouce elle gravit lentement mais sĂ»rement les marches dâun gigantesque escalier en haut desquelles on aperçoit â dans lâombre â les deux silhouettes de M. Dietrich et B. Streisand. On a beau lui crier casse-cou », Sylvie fait partie de celles qui ne renoncent jamais quoi quâil arrive. Si le destin doit enlever un jour lâun de ces habits de lumiĂšre qui font briller les stars », Sylvie saura ĂȘtre son premier juge incapable de survivre Ă la mĂ©diocritĂ©, elle changera â dans ce cas â de planĂšte, en choisissant Ă la fois lâexil et lâ meilleur combat que celui quâelle livre sur son terrain de prĂ©dilection »? Sylvie seule contre tous » Henri Chapier dans CinĂ©-Revue » en 1985 Article paru dans Marie-Claire aoĂ»t 2022 sur le Parc des Princes de juin 1993 Des milliers de fans dans le stade, mais ils semblent ĂȘtre seuls au monde. Elle pose maintenant sa main sur son torse. Il place la sienne sur son Ă©paule. La mise en scĂšne sensuelle, le jeu de regards Ă©lectriques, les paroles romantiques les anciens amoureux racontent au public une histoire qui lâĂ©meut, le rend nostalgique, lâenchante⊠Et lui donne envie dâapplaudir trĂšs fort. Câest lâovation pour Sylvie Vartan Ă chaque couplet. Vient dâailleurs le suivant, a cappella, toujours Si mon cĆur ne peut ĂȘtre / Pour toi le premier / Jâattendrai afin dâĂȘtre / Dans ta vie la derniĂšre / Je serai dans ton avenir / Loin des souvenirs / Pour te faire oublier / Tes tendres annĂ©es ». Leurs corps se rapprochent un peu plus encore, leurs bouches ne sont plus quâĂ quelques centimĂštres â seule la tĂȘte du micro les sĂ©pare -, mais Sylvie Vartan, concentrĂ©e dans sa prestation, ne sâarrĂȘte pas de donner de la voix. Un camĂ©raman zoome sur le regard bleu perçant de Johnny, et profondĂ©ment ancrĂ© dans celui de son invitĂ©e. Il ne peut sâempĂȘcher dâesquisser un sourire. La puissance dâune interprĂ©tation sans un mot de Johnny Ă la seconde oĂč Sylvie Vartan prononce le dernier mot du dernier couplet, les anciens mariĂ©s se tombent dans les bras. Elle lâembrasse sur la joue, lui tente un baiser au coin de la bouche. SincĂšre Ă©treinte, ils ne sont plus dans leur rĂŽle. Les sourires tendres ont remplacĂ© les regards charnels. Johnny nâaura pas entonnĂ© un seul mot de toute sa chanson. Comme sâil Ă©tait subjuguĂ©, sidĂ©rĂ© par ce mirage. Câest lĂ la force de cette sĂ©quence, publiĂ©e en 2021 par Sylvie Vartan sur sa page officielle YouTube â et qui cumule plus de 2,6 millions de vues. Dâun Merci », elle salue ce public qui lâaime tant, depuis lâĂ©poque oĂč elle Ă©tait encore inconnue et assurait les premiers parties du taulier. Puis elle quitte la scĂšne, comme si ce qui venait de se passait nâavait jamais existĂ©, telle une parenthĂšse enchanteresse offerte aux spectateurs, en lĂąchant presque avec pudeur Happy birthday Johnny ! ». Lui prononce alors un seul mot Sylvie », pour rĂ©clamer de nouveaux applaudissements. Avant de quitter la scĂšne, elle lance un dernier baiser qui sâenvole en direction du rockeur. Quel cadeau dâanniversaire⊠Surtout pour le public. SirĂšne si reine sur scĂšne quâelle sây rĂ©vĂšle impĂ©riale comment ne saluer cette maĂźtrise du show, cette aisance dans le passage dâune chanson/dĂ©chirure Ă un twist Ă vous dĂ©raciner les chĂȘnes hi-fi, sâoffrant au passage une chorĂ©graphie glamour pour une version du lĂ©gendaire Bette Davis Eyes » ? Sur Ă©cran gĂ©ant, dĂ©filent photos et extraits de films qui ressuscitent les heures et les ors dâune carriĂšre phĂ©nomĂ©nale celle dâune femme de coeur et de tĂȘte qui songeons Ă LâAnge noir » eĂ»t fait une actrice en platine pour Hitchcock et qui avec Jodelle » inspira au Belge Guy Peellaert la premiĂšre bande dessinĂ©e pop artiste. Du feu sous la glace, a-t-on pu dire de la Vartan comme on lâa dit parfois de la grande Catherine Deneuve. Samedi, câest de mille Ă©toiles quâelle rayonnait, la lionne, pour un Cirque quâelle fit tanguer, puis chavirer de bonheur. Quant Ă nous, sirotant du mĂ©lanco, comment nâeĂ»mes pu nous souvenir quâil y a quarante et un ans â mars 63 â nous venions lâacclamer lors de son premier concert Ă Bruxelles, Ă LâAncienne Belgique » ? Sylvie, vivant dĂ©fi au temps. » La Libre Belgique aprĂšs un concert Ă Bruxelles en 2004 Critiques recueillies par lâalbum Soleil Bleu » en 2010 Le Figaroscope Ce disque ambitieux apparait comme une indĂ©niable rĂ©ussite. Une Sylvie Vartan au meilleur de sa forme » Be On adore son nouvel album » Ce Soleil Bleu rĂ©concilie les fans de la chanson tragique Ă la Barbara, les nostalgiques de Gainsbourg, les amateurs de mĂ©lodies acidulĂ©es tendance Swinging London et, last but not least, les amatrices des idoles indĂ© telles que Lily Allen ou Kate Nash. En un mot le nouveau Sylvie Vartan est l album pop francais transgĂ©nĂ©rationnel de cette fin d annĂ©e » Grazia Nouvel album exemplaire qui concilie comme au premiers jours science des Ă©lĂ©gances et accessibilites grand public » RevigorĂ©e par un casting chic et jeune » Rencontre avec une gĂ©nĂ©ration quâelle inspire » Le Parisien A fleur de peau, Sylvie Vartan tient dans ses mains lâun des beaux disques de sa carriĂšre⊠Une autre Sylvie Vartan » Le Journal du Dimanche ElĂ©gance et modernitĂ© » Ouest France Sur le nouveau Cd de Sylvie Vartan, les gĂ©nĂ©rations se bousculent avec des chansons de Keren Ann, Doriand, Etienne Daho, La Grande Sophie, Julien Doré⊠» » Paris Match Plus quâĂ©tonnant, Sylvie vient tout simplement de faire lâun de ses meilleurs albums » Ce Soleil Bleuâ Ă©blouissant » Lâunion Sylvie Vartan Plus en forme que jamais » TĂ©lĂ©rama sortir Sur son nouvel album des signatures chics et branchĂ©es comme celle dâEtienne Daho, de La Grande Sophie ou de Keren Ann. Le rĂ©sultat est assez surprenant » Platine Album du mois La preuve que la Star Vartan transcende les influences et les styles musicaux » Ozap EntourĂ©e de Keren Ann et de Doriand, lâartiste retrouve de lâĂ©nergie et de la modernitĂ©, sans tomber dans lâexcĂšs dâun disque ni trop produit, ni trop branchĂ© » Paulette Buzz de la semaine ComposĂ© de douze chansons trĂšs cinĂ©matographiques, Soleil bleu dĂ©peint tour Ă tour la Vartan comme une femme fatale, espiĂšgle, dĂ©sinvolte ou icĂŽnique. Un bel opus rĂ©alisĂ© par le duo Keren Ann-Doriand. » Nouvel Obs Un disque ou lâon trouvera quelques perles comme »Sous ordonnance des Ă©toiles », »Soleil bleu » ou » Tous ces garçons » Critique du quotidien Le Monde suite au concert donnĂ© Salle Pleyel le 23/11/2011 Toujours la plus belle pour aller chanter Fille du rock dans la bande de Salut les copains en France dans les annĂ©es 1960 ; premiĂšre, dĂšs 1970, Ă prĂ©senter des spectacles avec chorĂ©graphies et mises en scĂšne bien avant que Madonna ou dâautres nâaient mĂȘme lâidĂ©e dâexister ; parrainĂ©e dans les annĂ©es 1980 par Frank Sinatra ou Gene Kelly pour une carriĂšre aux Etats-Unis dans les salles fĂ©tiches de la grande chanson amĂ©ricaine ; cĂ©lĂ©brĂ©e en 1994 pour son rĂŽle dans Lâ Ange noir, de Jean-Claude Brisseau â en »une » des Cahiers du cinĂ©ma ; et toujours chanteuse active dans les annĂ©es 2000⊠autant dâĂ©lĂ©ments dâun parcours quasiment sans interruption pour Sylvie Vartan, 67 ans depuis le 15 aoĂ»t, quâun film de montage rĂ©sumait en ouverture de son concert Ă la Salle Pleyel, Ă Paris, mercredi 23 le public, les fidĂšles depuis les dĂ©buts, lorsque la jeune fille, nĂ©e Ă Iskretz, en Bulgarie, donnait la rĂ©plique Ă Frankie Jordan dans Panne dâessence en 1961 cĂŽtoient des auteurs et compositeurs de ses succĂšs Jean Renard, Jean-Jacques Debout, Jacques RevauxâŠ, le ministre de la culture, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, lâambassadeur de Bulgarie et le ministre de la culture bulgare, des proches, des amisâŠSur scĂšne, lâOrchestre symphonique de Sofia, au piano GĂ©rard Daguerre, trois choristes, une petite formation Ă©lectrique avec notamment le guitariste Claude Engel. Le tout filmĂ© et enregistrĂ© pour de futurs tĂ©moignages en CD le 16 dĂ©cembre de ce ne fait pas dans le »symphonisme » mais sâen tient, Ă raison, Ă des arrangements dâune variĂ©tĂ© bien tenue, insensible aux modes, aux airs du temps. La chanteuse, qui dĂ©bute par La Plus Belle pour aller danser, a puisĂ© dans des romances Ă©crites pour elle, se fait lâinterprĂšte sensible et juste de Mon enfance, de Barbara, ou de Quand on a que lâamour, de Jacques Brel. Son passĂ© yĂ©-yĂ© et rock Un pâtit je ne sais quoi, Est-ce que tu le sais ?, Locomotion, Si je chante⊠est visitĂ© avec humour, avec des esquisses de pas façon les beaux moments, une chanson bulgare, Moya Goro, Sous ordonnance des Ă©toiles, une nouveautĂ© avec la voix dâArthur H, ou la touchante Mon pĂšre. Un parcours rĂ©trospectif en une quarantaine de chansons qui a Ă©vitĂ© le piĂšge de la soirĂ©e commĂ©morative. A Pleyel, Sylvie Vartan aura Ă©tĂ© une prĂ©sence simple et chaleureuse » Sylvain Siclier Nous Ă©tions en 1968 quand nos Ă©crans de tĂ©lĂ© noir et blanc servaient de cadre Ă une jeune blonde qui chantait avec un lĂ©ger et dĂ©licieux accent français. Auparavant, Sandie Shaw nous avait dĂ©jĂ ouvert Ă dâautres paysages musicaux . Mais si lâanglaise allait pieds nus, câest parfaitement chaussĂ©e que Sylvie Vartan sâinstalla dans notre imaginaire. Talons ou bottes, fĂ©minine jusquâau bout des ongles, masculine ou Ă©mancipĂ©e, androgyne, totalement insolite pour lâItalie des annĂ©es 60. A cela il faut ajouter une musique alors considĂ©rĂ©e comme moderne », un rock-twist quâon appelait yĂ©yĂ© ». Bien-sĂ»r nous avions Mina, Nada, Cinquetti, Zanicchi, de grandes chanteuses mais encore prisonniĂšres dâune Italie dĂ©mocrate-chrĂ©tienne et bigote. Lâapparition de la petite française qui dansait et chantait Comme un garçon mes cheveux sont dĂ©faits, je porte le pull que tu portes aussi et une ceinture Ă mon pantalon » fut une dĂ©flagration ⊠1968-1969, deux annĂ©es seulement et il y a si longtemps. Deux annĂ©es oĂč Ă 20h30 elle Ă©tait la reine de nos samedis soir. Come un ragazzo, Due minute di felicita, Irresistibilmente, Buonasera buonasera, Una cigale canta ou Zum zum zum , une poignĂ©e de chansons Ă jamais gravĂ©es dans notre mĂ©moire ⊠Laura Putti â La Republica â 20/02/2011 Critiques recueillies par lâalbum Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve quâĂ 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans aprĂšs la sortie de »Soleil Bleu », son prĂ©cĂ©dent opus ». Le Figaro Sylvie opĂšre un recentrage bienvenu. Sylvie Vartan nâest ni Emmylou Harris ni Dolly Parton, mais elle chante le country avec un enthousiasme qui rĂ©jouit. Le choix des compositions est pertinent. EspĂ©rons que la popularitĂ© de Sylvie Vartan permette au public français de revenir sur un malentendu tenace au sujet de la country music. » Olivier Nuc Femme Actuelle Depuis cinquante ans, Sylvie a quelque chose en elle du Tennessee. Sur fond de country-pop, elle Ă©voque le rĂȘve amĂ©ricain de sa jeunesse dorĂ©e motos et limousines, Stetson et blue-jeans peuplent ces treize chansons adaptĂ©es par Eric Chemouny EtrangĂšre » David Mc Neil, Patrick Loiseau, Didier Barbelivien et Philippe Swann. » Marie-France Rythme enlevĂ©, compositions sous influence country-rock, lâalbum Sylvie In Nashville porte le sceau de la capitale de ce style musical, loin des chansons slow tempo de son dernier album. Se rĂ©inventer, sans doute la clĂ© de sa longue carriĂšre ». TĂ©lĂ©7 Jours Son Tennessee Ă elle, câest la country rock, Ă©nergique et gaie. Sylvie est retournĂ©e lĂ -bas enregistrer quinze titres. Des reprises, des adaptations en français de standards US et de nouvelles chansons. Epatant ! » Maxi Piano guitares et batterie accompagnent lâicĂŽne sur ce nouveau disque dĂ©diĂ© au country-rock quâelle affectionne. On y retrouve, Ă©videmment, son inimitable voix grave et son Ă©nergie contagieuse et des textes en français Ă©crits pour elle par de grands noms dont Didier Barbelivien. AccompagnĂ©e par des musiciens Ă©galement triĂ©s sur le volet. Sylvie Vartan le dit elle-mĂȘme Cet album, câest la fraĂźcheur, la gaietĂ©, la joie dont nous avons tous tant besoin ! ». CĂ©cile Rudoff Le Nouvel Observateur Sylvie In Nashville »n°2 produit par Michael Lloyd, enregistrĂ© aux Studios Starstruck, est donc un hommage Ă la country-rock de ses 20 ans. Soit une suite rĂ©jouissante de treize chansons, amĂ©ricaines pour la plupart, adaptĂ©es par des fidĂšles auteurs, Eric Chemouny, Patrick Loiseau ou David McNeil, qui sâapproprie »Against the wind » de Bob Seger et redessine le portait dâune Ă©poque bĂ©nie, les annĂ©es 1960, oĂč la jeunesse Ă©coutait chanter ses idoles »Cheveux au vent » ! Sophie Delassein Le Nouvel Observateur De la pure musique country-rock, Ă©mouvante, anxiolytique, rĂ©solument positive. Lâalbum sâouvre en beautĂ© avec »Against the wind » signĂ©e Bob Seger et adaptĂ©e par David McNeil sous le titre »Cheveux au vent ». Ce parfum qui Ă©mane de cette chanson va conserver toute sa puissance jusquâĂ la derniĂšre chanson. » Pierre Andrieu RFI Musique Un fructueux exercice de nostalgie. Lâessentiel du contrat est rempli des chansons qui fleurent le bon vieux temps â le temps oĂč la musique amĂ©ricaine pouvait se rĂȘver en version light. » Bertrand Dicale Le Monde FidĂšles Ă leurs amours, Sylvie Vartan et Eddy Mitchell publient deux albums oĂč lâAmĂ©rique demeure un eldorado. Sylvie In Nashville est le quarante deuxiĂšme album studio dâune chanteuse dont la carriĂšre avait dĂ©butĂ© avec une »Panne dâessence » presque innocente. Il sâappuie sans honte sur les arcanes de la dĂ©contraction rock des annĂ©es 1960 â guitare Ă©lectrique, tempo binaire, mine de teenager, une touche de violon country â Le temps passe, les fantasmes perdurent. Ces croisements amĂ©ricains sont instructifs. LâĂąme est amĂ©ricaine le cĆur français ». VĂ©ronique Mortaigne Juke Box Magazine Dans une forme resplendissante, Sylvie rocke ave joie dans »I like it I love it » en français »Le feu sous la glace », »Sandy » ou »Non merci quâelle cosigne au rythme parfait. Elle fait merveille sur tempo moyen, »Cheveux au vent », idĂ©alement placĂ©e en ouverture. »En rouge et or » et deux thĂšmes plus folk »Mr. John B. » dont Sylvie ne se lasse dĂ©cidĂ©ment pas et »EtrangĂšre » Wayfaring Stranger ». Ce rĂ©jouissant disque de country-rock-pop est proposĂ© en diffĂ©rents formats. » Jean-Michel Thoury Platine Au rang des autres rĂ©ussites de cet album cohĂ©rent, qui rĂ©concilie Sylvie avec le Rock flamboyant de ses dĂ©buts aprĂšs avoir explorĂ© ces derniĂšres annĂ©es le grand rĂ©pertoire Barbara, FerrĂ©, BĂ©caud⊠on mise surtout sur »EtrangĂšre », touchante version française dâun titre du folklore traditionnel sur le thĂšme de lâexil, »En rouge et or », Ă©mouvante Ă©vocation du tourbillon de ses »annĂ©es Johnny », ou encore »Non, merci » dont elle a signĂ© la musique autant de chansons finalement trĂšs autobiographiques, quâelle sâapproprie avec conviction et une bonne humeur trĂšs communicative. » Questions de Femmes Un demi siĂšcle aprĂšs son album culte »Sylvie A Nashville » vendu Ă plus dâun million dâexemplaires rien quâau Japon, et restĂ© dans toutes les mĂ©moires. MĂȘme le grand LĂ©onard Cohen lâa Ă©voquĂ© dans ses MĂ©moires parues lâan passĂ©. Sylvie nous offre un nouvel album country-rock, quâelle considĂšre comme lâun de ses meilleurs et qui lui va comme un gant. » Chansons A La Une Le 41Ăšme opus de la chanteuse française, intitulĂ© »Sylvie In Nashville », est sorti en octobre dernier. AprĂšs 40 millions de disques vendus en quelques 1300 chansons, Sylvie Vartan nous ramĂšne avec bonheur Ă ses premiĂšres amours la country-rock » Fnac Paris Saint-Lazare 50 ans aprĂšs »Sylvie A Nashville », Sylvie nous revient avec dans ses bagages un superbe »Sylvie In Nashville », aux rythmes blues rock entraĂźnants, en passant par des ballades nostalgiques. EntourĂ©e de musiciens hors pair, lâinterprĂšte sâest offert une production Ă©lĂ©gante et Ă©nergique Ă son image. » Site »Onsortoupas » On peut ĂȘtre surpris Ă la premiĂšre Ă©coute, mais plus on lâĂ©coute et plus on lâaime. Cet album est un des plus rocks depuis longtemps, et jâai hĂąte de voir Sylvie Vartan interprĂ©ter ces chansons sur scĂšne. On savait dĂ©jĂ que Sylvie Ă©tait Ă son aise avec des titres au son country, avec des chansons comme »Lâheure la plus douce de ma vie », »Melody Man », »Les chemins de ma vie », parmi bien dâautres. Mais cette fois, elle rĂ©ussit Ă nous surprendre et Ă nous envoĂ»ter. Un superbe album, vraiment ! » Guy CourthĂ©oux Critiques de la piĂšce Ne me regardez pas comme ça ! » Sylvie VARTAN que beaucoup attendaient au tournant de cet exercice⊠incarne avec justesse Victoire CARLOTA, une vieille gloire du cinĂ©ma, cloitrĂ©e dans son silence comme dans son passĂ©, apparement incapable de partager quelques Ă©motions ou souvenirs. Et câest prĂ©cisĂ©ment lĂ oĂč le choix de Sylvie pour ce personnage sâavĂšre intĂ©ressant. VARTAN donne, par son interprĂ©tation volontaire et dâune grande sincĂ©ritĂ©, une vraie dimension Ă son personnage. Câest une vraie star qui est aussi une vraie femme, pudique, abimĂ©e par la vie mais aussi enthousiaste et naĂŻve lorsque les sentiments sâen mĂȘlent. De façon trĂšs pertinente, sur le plateau, Sylvie VARTAN ne se pose pas de questions et joue. Elle est Victoire. TantĂŽt drĂŽle, tantĂŽt dĂ©testable, tantĂŽt Ă©mouvante. Bref, touchante. A moins que ce ne soit aussi Sylvie qui le soit. Câest ce qui fait toute la richesse de sa prestation. » La surprise vient de Sylvie Vartan quâon attendait bien sĂ»r au tournant. Eh bien elle ne se dĂ©fend pas mal du tout. Moi qui ai Ă peu prĂšs son Ăąge, je mesure pleinement le travail accompli, pour une premiĂšre fois sur les planches avec une prĂ©sence sur scĂšne ininterrompue et un texte consĂ©quent Ă retenir. Une belle performance. Elle se montre convaincante, jouant lâautodĂ©rision âŠ. Et se paie mĂȘme le luxe dâun clin dâĆil Ă sa cĂ©lĂšbre moue boudeuse. » Critique du concert donnĂ© au Grand Rex du 17 mars 2018 Le moment tant attendu est arrivĂ©. La voix puissante de Johnny Hallyday retentit sous le ciel Ă©toilĂ© du Grand Rex. Ses photos, celles des tendres annĂ©es, de lâĂ©poque de lâidole des jeunes dĂ©filent sur lâĂ©cran. En amoureux avec Sylvie Ă la mer, en famille avec David, sur scĂšne, un brin dâherbe dans la bouche⊠Il est beau comme un dieu. Des ballons rouges en forme de coeur jaillissent de toutes les rangĂ©es. Dos au public, face Ă Johnny, Sylvie chante Tu as illuminĂ© ma vie. Elle se rappelle du premier baiser, quâelle a Ă©tĂ© la plus belle pour aller danser. Les bravos» fusent quand Laura Smet Ă diffĂ©rents Ăąges et Nathalie Baye apparaissent elles aussi sur lâĂ©cran gĂ©ant. MĂȘme si la vie nous a sĂ©parĂ© plus tard, rien nâa pu altĂ©rer notre amour et respect lâun pour lâautre», dit Sylvie. Le duo oĂč elle chante Jâai un problĂšme avec un hologramme de Johnny nâest pas trĂšs rĂ©ussi techniquement mais ce nâest pas grave. Si tu nâes pas lâamour, tu y ressembles», reprend la salle. La version de Retiens la nuit sous les Ă©toiles du Rex est une merveille de poĂ©sie. Quand arrive le medley rock avec Gabrielle, Vartan est littĂ©ralement habitĂ©e. La salle aussi. Câest Ă qui croisera le plus haut ses poignets sur Mourir dâamour enchainĂ©. Quand elle entame Sang pour sang et Lâhymne Ă lâamour sâen est trop pour Alexandra, lâĂ©pouse de David qui pleure Ă chaudes larmes entraĂźnant avec elle Ilona, Darina, Emma et mĂȘme Jacky Lombard. Une ultime dĂ©claration dâamour, Johnny, lâamour quâon a eu lâun pour lâautre ne sâĂ©teindra jamais», et Sylvie lance Salut lâartiste!» Câest fini. Il y a certes eu des passages durs mais elle qui avait si peur de craquer a tenu bon. Plus tard, vers minuit trente au cocktail au second Ă©tage, elle arrive toute fraĂźche derriĂšre ses lunettes fumĂ©es beiges. Pose avec Darina, Ilona et Emma dans un sofa rouge. Embrasse son amie ValĂ©rianne Giscard dâEstaing. Un photographe lui fait un baise-main. Ce soir Ă©tait une leçon dâĂ©lĂ©gance. » LĂ©na Lutaud le 17/3/2018 dans Le Figaro Critiques recueillies par lâalbum Avec Toi » en 2018 Le timbre de la chanteuse sâadapte bien plus aux morceaux doux, Ă lâimage des ballades Quelque chose de Tennessee 1985 et Je te promets 1986. On notera aussi la belle production de Michael Lloyd qui donne du relief Ă ces classiques, sauce Vartan. Les chĆurs gospel de Oh! Ma jolie Sarah 1971, la guitare tango de Retiens la nuit 1961, coĂ©crite avec Charles Aznavour, offrent deux des plus beaux moments de cet album cathartique » Le Figaro. Oui, Johnny Ă©tait enterrĂ© Ă St-Barth, oui, la bataille de lâhĂ©ritage rageait Sylvie rĂ©pondait Ă tout ça sur scĂšne, avec ses fans. En chansons. En cĂ©lĂ©brant leur couple et leur parcours, depuis le temps oĂč ils Ă©taient les fiancĂ©s du yĂ©yĂ© ». Voici le fort beau disque en rĂ©sultant, illustrĂ© par les magnifiques photos dâĂ©poque en noir et blanc de Jean-Marie PĂ©rier, oĂč les interprĂ©tations les plus touchantes sont celles de ces tendres annĂ©es Retiens la nuit, Le pĂ©nitencier, Quand revient la nuit. Ăa se termine sur une version mi-parlĂ©e mi-chantĂ©e dâIn My Life, oĂč lâessentiel est dit In my life / I loved you more » Sylvain Cormier, Le Devoir. Japonais, Italiens ou AmĂ©ricains, tous ont jadis succombĂ© Ă ses salves de blondeur slave et de suavitĂ© rauque. Ses chorĂ©graphies millimĂ©trĂ©es continuent Ă pailleter le regard des papy-boomers. Adepte du dĂ©guisement, Vartan regrette de nâavoir pas Ă©tĂ© plus sollicitĂ©e par le cinĂ©ma. AprĂšs lâAnge noir de Brisseau, elle avait pourtant fait la couv des Cahiers du cinĂ©ma. Son staff surligne sa prĂ©venance. Tony Scotti, son mari et producteur, nâen a-t-il pas assez de jouer les passe-plats ? Entre deux plĂątrĂ©es de langoustines qui laisseront quelques traces, lâaffable et chaleureux AmĂ©ricain nous confie quâen rĂ©alitĂ©, le number one de la famille, câest Muffin. Ce que le bichon confirme dâun sourire Ă©maillĂ© » Nathalie Rouiller, LibĂ©ration le 11/12/2018. Critiques recueillies par lâalbum Merci pour le regard » en 2021 Sylvie Vartan dit de son album Je pense que câest mon meilleur. » Il a surtout lâavantage dâĂȘtre cohĂ©rent avec la femme quâelle est devenue, et la vertu dâadhĂ©rer au prĂ©sent. Car Sylvie Vartan sâest entourĂ©e pour lâessentiel de talents dâaujourdâhui la grande Sophie, Clara Luciani, Clarika ou encore Joseph dâAnvers. Davantage quâune curiositĂ©, on sent chez chacun dâentre eux du respect voire une certaine admiration pour cette femme qui chante depuis soixante ans â elle a peut-ĂȘtre fait danser leurs parents. Ils semblent tous sâĂȘtre passĂ© le mot, choisissant pour source dâinspiration non pas la star yĂ©yĂ© mais plutĂŽt le personnage mĂ©lancolique de La Maritza ». Câest tout de suite frappant avec Le bleu de la mer noire », un piano voix de Clarika et Jacques Nyssen, ballade le long dâune riviĂšre qui charrierait les peines accumulĂ©es dâune vie cabossĂ©e. Beau. TrĂšs beau. MĂȘme inspiration chez la grande Sophie qui fait chanter Ă Sylvie Vartan Il y a un cĂŽtĂ© sombre sous ma chevelure blonde » et Eric Chemouny qui signe notamment Une derniĂšre danse », celle qui rime avec enfance. A noter les merveilleuses interprĂ©tations au piano de GĂ©rard Daguerre et Michel Amsellem. Alors, est-ce le meilleur album de Sylvie Vartan ? Oui, oui, oui ». » ! Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur Le disque commence par un piano-voix, cette voix qui geint languissamment, si familiĂšre Ă ceux qui traversĂšrent les annĂ©es 70 et grandirent devant la tĂ©lĂ©vision en regardant le samedi soir les shows orchestrĂ©s par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix dâeffroi, mauve, qui, cinquante ans plus tard, nâa rien perdu de ses nuances. Sylvie Vartan vient de sortir un bel album mĂ©lancolique, sans amertume aucune. Au fil des quatorze chansons qui le composent, lâartiste rappelle, Ă ceux qui lâavaient oubliĂ©, ou ne lâavaient point remarquĂ©, quelle superbe interprĂšte elle est, nette, ondulante, sensuelle, avec ce grain qui fit la joie des imitateurs jadis, et cette petite fleur blanche qui, au sommet de quelques syllabes, parfois, Ă©clot comme un sourire. Clarika Le bleu de la mer noire, Patrick Loiseau Ma tendre enfance, La Grande Sophie Du cĂŽtĂ© de ma peine se sont montrĂ©s dignes de lâidole, sans tomber dans le larmoiement. Leurs chansons dĂ©ploient la blondeur lacrymale des enfants de lâexil. Mais câest avec la plume dâĂric Chemouny, taillĂ©e sur mesure, que son phrasĂ© chatoie. GrĂące aux mots simples de Chemouny, Sylvie chante comme une actrice joue, tout en sobriĂ©tĂ©. Quâon Ă©coute Une derniĂšre danse musique Michel Amsellem et lâon voudrait entendre La Maritza. Lâeffet Vartan. Quâon dĂ©couvre On sâaime encore, mais autrement musique M. Amsellem et lâon pense Ă Nicolas. IndĂ©modable. Enfin, avec Ce jour-lĂ musique Michael Ohayon, ceux qui connaissent le music-hall se remĂ©moreront la dĂ©licatesse opaline de Cora Vaucaire. Une chanteuse, câest dâabord une voix, dont la caresse, la chevelure vous accompagnent. Celle de Sylvie Vartan se pose-lĂ . Baptiste Vignol De la fenĂȘtre dâen haut, Janvier 2022 Critique du quotidien Le Monde, suite au concert donnĂ© au Théùtre Edouard 7 en octobre 2021 Sylvie Vartan prĂ©sente au Théùtre Edouard-VII, Ă Paris, Le RĂ©cital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif trĂšs sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle Ă lâitalienne de sept cents places. Le RĂ©cital accompagne â pour une tournĂ©e qui comprend notamment un concert Ă la Salle Pleyel, le 20 novembre â, son nouvel album en studio, Merci pour le regard Columbia/Sony. Merci pour le regard se compose des premiĂšres chansons inĂ©dites depuis 2011, de la star internationale nĂ©e en Bulgarie â cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la prĂ©cieuse salle. Le RĂ©cital ? Construction raffinĂ©e de ses chansons, sans souci de la chronologie. Deux heures vingt de confidences, de douceur et dâĂ©lĂ©gie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaĂźnĂ©s feraient poĂšme Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre Ă La Rochelle ; Par amour, par pitiĂ© ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires⊠On monte imperceptiblement vers les grands secrets Le Dimanche ; Mon pĂšre ; Mon Enfance ; Je chante encore lâamour ; Merci pour le regard ; Je nâaime encore que toi⊠; Les chemins de ma vie ; La Maritza⊠avant dâatteindre une interprĂ©tation bouleversante de Quand on nâa que lâamour Brel plus ce rĂ©citatif qui dit tout Ma vie câest moi qui lâai choisie. Bouquets de fleurs et dĂ©clarations Câest si rare, une autobiographie aussi lavĂ©e de tout nombrilisme que portĂ©e par une sensualitĂ© sensationnelle. Tous les sentiments quâelle traverse, elle les a vĂ©cus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et dĂ©clarations dâamour dans les rangs. Un grand moment dâĂ©motion, de simplicitĂ© et dâintimitĂ© dĂ©licate. Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maĂźtrisĂ©s, commentaires dictĂ©s par lâĂ©lĂ©gance et lâĂ©motion palpable du public⊠Les lumiĂšres Jacques Rouveyrollis assistĂ© de Jessica Duclos ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est lĂ , retenue ou capable dâĂ©clats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie⊠des voix aimĂ©es. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles nâignorent pas la vie. La plupart ont Ă©tĂ© Ă©crites par des auteurs quâelle cite et remercie, toutes semblent venir dâelle â Mon enfance, par exemple de Barbara. Sa voix, le timbre de sa voix nâont que faire du narcissisme⊠Certes, elle vit ses chansons, les interprĂšte, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer de Jean-Loup Dabadie, 1982 la rĂ©sume en quatre-vingt-un verbes Ă lâinfinitif Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/RĂȘver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chĂ©rir, aimer⊠» Rien dâun exercice de style qui tournerait autour de lâOulipo, simple dĂ©claration personnelle Ă deux voix. Dâailleurs, combien de fois Sylvie Vartan dit-elle, dans les chansons ou leurs prĂ©sentations, aimer », amour », pendant ces deux heures vingt sans coupure ? Quatre-vingt-une fois ? Cent soixante-deux ? On ne va pas tout compter⊠Quand on aime, câest connu⊠Elle entre en scĂšne comme elle entre dans chaque chanson luciditĂ© intacte, luciditĂ© et tourbillon, choix et abandon⊠Spectacle millimĂ©trĂ© et prĂ©sence sans rien cĂ©der sur la volontĂ©. Star sans doute, mais artiste avant tout mise en place au cordeau le grand art des chanteuses de jazz, diction des Ă©trangers si amoureux de la langue française Aznavour, cet art de sculpter le phonĂšme, dâalanguir la syllabe, de balancer les mots, mis Ă nu ce soir par le dispositif volontairement rĂ©duit. Mots sous le signe de lâamour Des mots futiles, des mots de tous les jours, des mots sous le signe de lâamour, une vie en musique sans la moindre plainte⊠Sa vie, comme Aznavour la sienne, câest elle qui lâa choisie, seul moment oĂč elle dit moi » â les autres Ă©crivent je » Ă sa place. La plus belle pour aller danser, chanson quâelle doit Ă Aznavour 1964 et Georges Garvarentz, ArmĂ©nien nĂ© en GrĂšce. Souvent, elle chante, les yeux fermĂ©s. De jardin Ă cour, un cello je voulais un violoncelle », dit Sylvie Vartan â BenoĂźt Dunoyer de Segonzac est aussi Ă la contrebasse â ; lâinoxydable GĂ©rard Daguerre au piano qui a accompagnĂ© Barbara, Depardieu, fidĂšle compagnon de route, metteur en ondes idĂ©al ; MichaĂ«l Ohayon Ă la guitare ; et la choriste Isabelle Staron, Ă la trĂšs belle attitude. Comment sort-on dâun rĂ©cital de deux heures vingt ? Comment a passĂ© le temps, sans quâon y pense jamais ? Aurait-on appris ? Oui et non on a partagé⊠on sâest laissĂ© embarquer⊠La vie dâune femme transmuĂ©e par une artiste, câest une sacrĂ©e expĂ©rience. Une expĂ©rience sacrĂ©e. LâexpĂ©rience de la communication â la communion, pour certains Les heures de ma vie, je les ai donnĂ©es sans jamais compter⊠», prĂ©cise Sylvie Vartan. On le sait. » Francis Marmande
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