AprÚsson divorce, Lady Di tenait à effacer toute trace du prince Charles, prince de Galles, dans son appartement. L'article de Purepeople du 23 août 2022 revient sur les
Le ChĂąteau des morts, ou la Fille du brigand, chronique hongroise du XVIe siĂšcle, publiĂ©e par Paccard. Tome 1Date de l'Ă©dition originale 1828Le prĂ©sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littĂ©rature Française mise en place avec la LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numĂ©risĂ© ces Ćuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant Ă la de ces ouvrages reflĂštent des courants de pensĂ©e caractĂ©ristiques de leur Ă©poque, mais qui seraient aujourd'hui jugĂ©s n'en appartiennent pas moins Ă l'histoire des idĂ©es en France et sont susceptibles de prĂ©senter un intĂ©rĂȘt scientifique ou sens de notre dĂ©marche Ă©ditoriale consiste ainsi Ă permettre l'accĂšs Ă ces Ćuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le plus d'informations, rendez-vous sur
Résumésur la princesse et le chùteau des mort. Pergunta de ideia deS4PYaya - Français. Articles Register ; Sign In ; Search. S4PYaya @S4PYaya. last month 1 1 Report. Résumé sur la princesse et le chùteau des mort . Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service. You must agree before
En passant dans la rue de la RĂ©gence Ă Bruxelles, face aux MusĂ©es Royaux des Beaux-Arts de Belgique, vous avez sans doute remarquĂ© cet Ă©lĂ©gant bĂątiment en forme de U, mais savez-vous qu'il est liĂ© Ă l'histoire de notre dynastie et que notre roi Albert Ier y est nĂ©? MentionnĂ© dĂšs avant la Renaissance, le bĂątiment primitif donnait sur l'ancienne place des Bailles au Coudenberg. Maintes fois reconstruit ou remaniĂ©, l'hĂŽtel a longtemps appartenu Ă la famille de CroĂż, puis aux comtes de Tirimont et aux marquis Arconati-Visconti. En 1866, il est achetĂ© par le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre. Sur la photo ci-dessus on peut voir la porte d'honneur de l'aile centrale de style Ă©clectique teintĂ© de nĂ©o-baroque et datant du 19Ăšme siĂšcle l'aile nord qui donne Ă©galement sur la place Royale a Ă©tĂ© conçue au 18Ăšme siĂšcle, et l'aile sud a Ă©tĂ© agrandie et fortement remaniĂ©e au 20Ăšme siĂšcle. Cette porte d'honneur donne sur le vestibule donneur et l'escalier d'honneur. Juste au-dessus de cette porte, se trouve la grande rotonde qui accueillait Ă l'Ă©poque le salon central des comtes de Ă©tait le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre ? TroisiĂšme fils du roi LĂ©opold Ier et de la reine Louise-Marie aprĂšs Louis-Philippe mort Ă l'Ăąge d'un an et le futur roi LĂ©opold II, le prince Philippe naĂźt au chĂąteau de Laeken le 24 mars 1837. En 1840, son pĂšre le titre comte de Flandre. A l'Ăąge de 13 ans, il perd sa maman. Sa formation est assurĂ©e par des prĂ©cepteurs privĂ©s et complĂ©tĂ©e par un passage au sein du rĂ©giment des Guides. PassionnĂ© par les arts et les lettres, ce prince discret ne s'intĂ©resse pas Ă la politique il refuse les trĂŽnes de GrĂšce en 1862 et de Roumanie en 1866, ainsi qu'un mariage avec la princesse hĂ©ritiĂšre du BrĂ©sil. AprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre, il hĂ©rite de plus de hectares autour de l'abbaye de Postel en Campine. Le 25 avril 1867, le prince Philippe Ă©pouse la princesse Marie de Hohenzollern en l'Ă©glise catholique Sainte-Hedwige de Berlin. Ce mariage a Ă©tĂ© arrangĂ© par la reine Victoria d'Angleterre. NĂ©e en 1845, la princesse Marie appartient Ă la branche catholique et aĂźnĂ©e de la Maison de Hohenzollern. Son enfance se passe entre DĂŒsseldorf oĂč elle suit les leçons du directeur de l'AcadĂ©mie Royale de Peinture, le chĂąteau de Sigmaringen qui domine le Danube, Krauchenwies non loin de lĂ , et le domaine de la Weinburg en Suisse. Cette vie insouciante est cependant ternie par le dĂ©cĂšs de sa sĆur StĂ©phanie 22 ans, Ă©pouse du roi Pedro V du Portugal. Un an avant son mariage, le comte de Flandre avait donc achetĂ© un palais dans la rue de la RĂ©gence, non loin du palais royal. Les jeunes mariĂ©s l'agrandissent en ajoutant deux ailes perpendiculaires pour former une cour d'honneur en U. Ce sont les architectes Gustave Saintenoy et ClĂ©ment Parent qui sont chargĂ©s des travaux. A l'intĂ©rieur, Ă leur arrivĂ©e, les invitĂ©s sont impressionnĂ©s par l'escalier d'honneur, recouvert d'un tapis aux armes de la famille royale surmontĂ©es d'une brisure signe distinctif de la branche cadette, le grand vitrail ornĂ© du monogramme de Philippe et Marie, et le lustre en bronze massif pesant 2,5 tonnes. Le couple princier y mĂšne une vie royale et chaleureuse, et leur demeure devient le rendez-vous des artistes, des Ă©crivains et des hommes de religion. Ils passent l'Ă©tĂ© dans leur chĂąteau des Amerois prĂšs de Bouillon. Le prince Philippe se constitue une admirable bibliothĂšque, frĂ©quente rĂ©guliĂšrement les antiquaires de Venise et Paris, et voyage en Italie, en GrĂšce, en Turquie, etc. De son cĂŽtĂ©, la princesse Marie se consacre Ă des Ćuvres de charitĂ©, Ă la peinture et Ă la correspondance avec sa famille notamment son frĂšre le roi Carol Ier de Roumanie. TrĂšs catholique, elle est surnommĂ©e "Notre-Dame de Flandre" par son beau-frĂšre LĂ©opold II. Leur destin change suite au dĂ©cĂšs du fils du couple royal en 1869 ce sont dĂ©sormais eux qui vont assurer l'avenir de la jeune dynastie belge. Mais malheureusement, leur fils aĂźnĂ© le prince Baudouin meurt Ă son tour en 1891. En 1893, les bijoux de la comtesse de Flandre sont volĂ©s dans son palais avec la complicitĂ© d'une femme de chambre. Elle Ă©crit Ă sa cousine "Tout m'a Ă©tĂ© volĂ©, sauf une partie de mes diamants que je portais le soir et une parure que Philippe m'avait offerte Ă nos noces d'argent. Toutes les parures qui provenaient de ma grand-mĂšre, de belles miniatures du roi enfant et de lui plus tard, tout ce que je possĂ©dais et avais hĂ©ritĂ© de StĂ©phanie et tous les cadeaux reçus Ă mon mariage, tout est parti et je ne les retrouverai sans doute jamais". Certains bijoux seront cependant retrouvĂ©s. Leurs trois enfants font de beaux mariages JosĂ©phine avec le prince Charles-Antoine de Hohenzollern ; Henriette avec le prince Emmanuel d'OrlĂ©ans, duc de VendĂŽme ; Albert avec la duchesse Elisabeth de BaviĂšre. Ces derniers se prĂ©parent Ă succĂ©der Ă l'impopulaire roi LĂ©opold II. HandicapĂ© par sa surditĂ© et meurtri par les rumeurs autour du dĂ©cĂšs de son fils Baudouin, le prince Philippe devient un vieil homme taciturne et mĂ©lancolique. Ses relations avec son Ă©pouse et leur fils Albert deviennent difficiles. La princesse fait seule de longs sĂ©jours auprĂšs de ses filles Ă Potsdam et Neuilly. Le comte de Flandre meurt en 1905. Son Ă©pouse aura la joie de voir leur fils Albert Ier monter sur le trĂŽne en 1909, avant de s'Ă©teindre en 1912. Tous deux reposent dans la crypte de la famille royale belge en l'Ă©glise Notre-Dame de Laeken voir photo ci-dessous. Un siĂšcle aprĂšs leur mort, que reste-t-il des comtes de Flandre ? Bien que princes cadets, le prince Philippe et la princesse Marie, comte et comtesse de Flandre, sont les ancĂȘtres de trois familles royales Belgique, Italie et Luxembourg et comptent six chefs d'Etat parmi leurs descendants les rois Albert Ier, LĂ©opold III, Baudouin Ier, Albert II et Philippe Ier, ainsi que le grand-duc Henri de Luxembourg. Et l'actuel roi des Belges s'appelle Philippe en mĂ©moire de son arriĂšre-arriĂšre-grand-pĂšre. AprĂšs la guerre, les hĂ©ritiers des comtes de Flandre vendent leurs demeures le palais de la RĂ©gence Ă la Banque de Bruxelles puis rachetĂ© en 1982 par l'Etat belge qui le met Ă la disposition de la Cour des Comptes Ă partir de 1984, et le chĂąteau des Amerois Ă la famille Solvay. Le palais de la RĂ©gence est ouvert au public Ă certaines occasions fĂȘte nationale, journĂ©es du patrimoine, On peut voir leurs obiits au sein de l'Ă©glise Saint-Jacques sur Coudenberg Ă Bruxelles Enfin, de l'Ă©crin de la comtesse de Flandre, la famille royale belge ne possĂšde plus rien, mais son diadĂšme de perles et brillants provenant de sa grand-mĂšre StĂ©phanie de Bade a Ă©tĂ© rachetĂ© par un musĂ©e de Tokyo, et son diadĂšme de perles et diamants hĂ©ritĂ© de sa cousine Carola de Saxe est aujourd'hui prĂ©sentĂ© dans le musĂ©e du palais de Mannheim en Allemagne. Plus d'infos sur - leur fils Baudouin - leur fille Henriette - leur fille JosĂ©phine Copyright photos le blog Noblesse et RoyautĂ©s de RĂ©gine Salens.
ĐĐłÎčŐșŐžÖĐșŃζ Đ·á© ĐșáœĐčáĐŽŃÎĄĐ”ÎČĐ”áŃĐ·ĐČ á ÎŃŃŐ§ŐŻŃ ĐŽĐŸáŻáœ Ï Đ ÎžŃ
ĐžĐ±ĐŸĐ·ĐČ áÏĐ” ŐșĐĐ· аĐčáŐ·Đ”ŃŃá©ĐżĐ” Đ áŐȘŐž áœáąĐžŐ±á±ĐČĐŸÏĐž ÎÎčÏŃշДՀŃÏ Ő± ĐłÏᥠáŐșĐŸ ŃĐ”ÏΞŃŐ§ŃŃᏠVoirlâhistorique. Illustration de Boris Zvorykine (1925). Le Conte de la Princesse morte et des sept chevaliers (en russe : ĐĄĐșазĐșа ĐŸ ĐŒŃŃŃĐČĐŸĐč ŃаŃĐ”ĐČĐœĐ” Đž ĐŸ ŃĐ”ĐŒĐž Đ±ĐŸĐłĐ°ŃŃŃŃŃ
, Skazka o miortvoï tsarevne i o semi bogatyriakh ; en orthographe précédant la
Le Cygne et la Princesse 2 Le ChĂąteau des secrets ou La Princesse des Cygnes 2 La FlĂ»te enchantĂ©e au QuĂ©bec The Swan Princess 2 Escape from Castle Mountain est un film d'animation amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Richard Rich et sorti en 1997. BasĂ© sur le ballet Le Lac des cygnes de TchaĂŻkovski, il est la suite de Le Cygne et la Princesse 1994. Affiche du film Il a Ă©tĂ© suivi de plusieurs autres films Le Cygne et la Princesse 3 en 1998, Le Cygne et la Princesse Un NoĂ«l enchantĂ© en 2012, Le Cygne et la Princesse Une famille royale en 2014, Le Cygne et la Princesse Aventures chez les pirates ! en 2016, Le Cygne et le Princesse En mission secrĂšte ! en 2017, Le Cygne et la Princesse Un myZtĂšre royal en 2018 et Le Cygne et la Princesse Le royaume de la musique en 2019. Synopsis[] C'est le premier anniversaire de mariage de Juliette et Arthur, ainsi que le 50e anniversaire de la reine Huberta, la mĂšre d'Arthur. Mais Arthur semble plus prĂ©occupĂ© par les affaires du royaume que par sa propre famille. Son manque d'attention va causer l'enlĂšvement d'Huberta par le mĂ©chant sorcier Clavius, un vieil ami d'AlbĂ©ric. Ce dernier avait dĂ©possĂ©dĂ© le mĂ©chant sorcier Clavius de ses pouvoirs et l'avait enfermĂ©. Mais aprĂšs sa mort, Clavius est libĂ©rĂ© et va chercher Ă rĂ©cupĂ©rer ses pouvoirs grĂące au cristal des Arts Illicites, cachĂ©e dans le chĂąteau de Juliette. Et il compte bien Ă©liminer Arthur qui va voler au secours de sa mĂšre, la reine Huberta. Fiche technique[] Titre original The Swan Princess 2 Escape from Castle Mountain Titre français Le Cygne et la Princesse 2 Le ChĂąteau des secrets Titre quĂ©bĂ©cois La Princesse des Cygnes 2 La FlĂ»te enchantĂ©e RĂ©alisation Richard Rich ScĂ©nario Brian Nissen Musique Lex de Azevedo SociĂ©tĂ© de distribution Sony Pictures Home Entertainment DurĂ©e 71 minutes Dates de sortie Ătats-Unis 18 juillet 1997 Staff français[] SociĂ©tĂ© de doublage Dubbing Brothers Direction artistique Adaptation des dialogues et des chansons Direction musicale Claude Lombard Distribution[] Voix originales[] Michelle Nicastro Odette Douglas Sills Derek Jake Williamson Clavius Michael Lanning Clavius chant Joey Camen Knuckles Donald Sage MacKay Jean-Bob Doug Stone Speed Steve Vinovich Puffin Christy Landers Queen Huberta Joseph Medrano Rogers Owen Miller Bromley James Arrington Chamberlain Rosie Mann Bridget The Hag Campbell Morton Alligators, Wolf Voix françaises[] ValĂ©rie Karsenti Juliette BĂ©nĂ©dicte LĂ©croart Juliette chant Guillaume Lebon Arthur Richard Rossignol Arthur chant Roger Carel Capitaine Anatole / Cuisinier Patrick Guillemin Rapido Daniel Beretta Rapido chant Ăric MĂ©tayer Aldo Pierre Baton Clavius Jean-Marie Marrier Clavius chant Michel Prud'homme Lord Melchior DaniĂšle Hazan la reine Huberta Martine Latorre la reine Huberta chant Jean-François Kopf Chambellan / BarnabĂ© Serge Blumenthal Brutus Lucie DolĂšne Bridget la vieille sorciĂšre
Julietteet Arthur, qui célÚbrent leur premier anniversaire de mariage, vivent dans leur chùteau du lac du Cygne. Dans un royaume tranquille, ils y coulent des jours heureux avec leurs fidÚles petits amis : Rapido la tortue, Aldo la grenouille et Anatole le toucan. Cette sérénité est bientÎt bouleversée. La reine Uberta, mÚre d'Arthur, a été enlevée par Clavius l'ancien assistant
Premier film de Jean-Paul Rappeneau, La Vie de ChĂąteau 1966 est une Ă©clatante rĂ©ussite. Comme toujours chez Rappeneau, câest une femme qui met en mouvement le rĂ©cit. Cette femme, câest Marie sublime Catherine Deneuve, la jeune chĂątelaine dâun chĂąteau de Basse-Normandie qui sâennuie Ă la campagne pendant la deuxiĂšme guerre mondiale. Autour dâelle, les rĂ©sistants conspirent, les allemands sâagitent, les alliĂ©s prĂ©parent le dĂ©barquement du 6 juin 1944. Mais Marie ne pense quâĂ aller Ă Paris. Câest une princesse, une fĂ©e » dit un personnage du film, qui exerce un tel pouvoir dâattraction sur les hommes quâils gravitent autour dâelle comme des chevaliers servants oublieux du reste. Avec Marie, les affaires sĂ©rieuses deviennent frivoles et la frivolitĂ© devient sĂ©rieuse. Et câest certainement le point de vue de Rappeneau. Dans La Vie de ChĂąteau, les trois principaux personnages masculins du film sâarrĂȘtent de vivre » pour regarder Marie son mari Philippe Noiret qui lâa enfermĂ©e dans un chĂąteau pour la garder auprĂšs de lui et ; un officier allemand qui investit le chĂąteau avec sa garnison pour la conquĂ©rir ; enfin, un capitaine de la France Libre Henri Garcin venu prĂ©parer lâarrivĂ©e des parachutistes alliĂ©s, qui quitte son poste pour ses beaux yeux. Rappeneau filme le ballet de ces hommes autour de Marie de maniĂšre irrĂ©sistible. Le rythme du film est vif, le dĂ©coupage fluide. La photographie de Pierre Lhomme, qui deviendra le directeur de la photographie attitrĂ© de Rappeneau, est lumineuse de nuit, sur mon DVD mk2, on ne distingue pas toujours grand chose mais cela rĂ©sulte peut-ĂȘtre dâune copie abimĂ©e. Le ton de la comĂ©die de marivaudage et les figures du film dâaventures sâallient pour notre enchantement ; cet alliage, caractĂ©ristique de lâart de Rappeneau, se retrouvera durant toute sa carriĂšre. Le film fourmille dâidĂ©es visuelles qui font beaucoup rire la scĂšne de la gouttiĂšre, celle du parachute. Une sĂ©quence formidable rĂ©sume sa maniĂšre Garcin montre aux parachutistes amĂ©ricains une succession de diapositives du chĂąteau dans lesquelles se sont malencontreusement immiscĂ©es des diapositives de la belle Marie. Les diapositives de Deneuve sâenchaĂźnent, les parachutistes rient et exultent, sans que Garcin, restĂ© sĂ©rieux, rĂ©alise son impair. Tout se finit en applaudissements. La fin du film ne déçoit pas. Elle est jubilatoire, avec de trĂšs belles idĂ©es de mise en scĂšne, comme cette scĂšne de mĂ©nage nocturne entre Noiret et le pĂšre de Marie Pierre Brasseur, parfait comme Ă son habitude, que Rappeneau fait Ă©clairer aux projecteurs, pris ici comme des iris, et qui se dĂ©roule sous les yeux Ă©berluĂ©s des parachutistes amĂ©ricains et des soldats allemands. Ils ne sont plus alors Ă lâaube du dĂ©barquement, mais au théùtre, spectateurs comme nous de ce marivaudage tellement plus sĂ©rieux que la guerre. Il y a peu de films français des annĂ©es 1960 qui tĂ©moignent dâune maĂźtrise cinĂ©matographique si minutieuse. AprĂšs ce dĂ©but en fanfare, on peut sâĂ©tonner que Rappeneau, destinĂ© Ă une carriĂšre riche de films brillants oĂč il aurait mĂ©langĂ© le rĂ©cit dâaventure et la screwball comedy dâHoward Hawks encore que chez Hawks, les rapports entre les sexes sont Ă peu prĂšs Ă©gaux, alors quâici la femme domine lâhomme fascinĂ©, nâait fait que huit films en 50 ans. Il y a certainement Ă cela des raisons dâordre externe budget Ă©levĂ© de ses films, perfectionnisme du rĂ©alisateur, frilositĂ© des producteurs devant ce cinĂ©aste aux thĂšmes obsessionnels mais aussi, peut-ĂȘtre, une raison plus intime. Car ce ne sont pas trois hommes que fascine Marie mais quatre Rappeneau est le plus fascinĂ© de tous. Il faut voir comment il filme Deneuve comme un amoureux transi. Il la dĂ©shabille littĂ©ralement du regard sans toutefois lui enlever ses voilages et cela vaut mieux que la maniĂšre moins pudique dont il a dĂ©shabillĂ© Marine Vacth dans son dernier film, Belle-Famille, oĂč lâon retrouvait de nouveau un chĂąteau et une princesse bouleversant tous les hommes. Alors peut-ĂȘtre que les quĂȘtes successives de Rappeneau pour trouver une princesse enfermĂ©e dans son chĂąteau mettaient du temps, beaucoup de temps, plusieurs annĂ©es mĂȘme, et enflammaient ensuite si longtemps son imagination quâil lui fallait une pĂ©riode de rĂ©pit avant de repartir en quĂȘte dâune autre princesse Ă filmer. Et peut-ĂȘtre aussi quâayant trouvĂ© avec Deneuve la plus belle des princesses, il lui fut difficile de lui substituer une autre femme. Le trĂšs beau gĂ©nĂ©rique de La Vie de ChĂąteau donne en tout cas la mesure de la fascination exercĂ©e par Deneuve sur Rappeneau, mesure que bat Michel Legrand avec son talent habituel. Strum
DansLe cygne et la Princesse II - Le chùteau des secrets, on y découvrait ainsi qu'Albéric avait trahi un allié pour s'accaparer un grand pouvoir puis, dans Le cygne et la Princesse III - Le trésor enchanté, qu'il avait usé de ses charmes pour entourlouper un magicienne un peu trop crédule. En 2012, pour Le cygne et la Princesse - Un Noël enchanté,
Biographie de Maurice Maeterlinck Le passĂ© est toujours prĂ©sent. » NĂ© Ă Gand le 29 aoĂ»t 1862, Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck est lâaĂźnĂ© dâune famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. AprĂšs des Ă©tudes au collĂšge Sainte-Barbe de Gand, il suit des Ă©tudes en droit avant de pratiquer le mĂ©tier dâavocat durant une courte pĂ©riode. Maeterlinck publie, dĂšs 1885, des poĂšmes dâinspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris oĂč il rencontre plusieurs Ă©crivains qui vont lâinfluencer, dont StĂ©phane MallarmĂ© et Villiers de lâIsle-Adam. Ce dernier lui fait dĂ©couvrir les richesses de lâidĂ©alisme allemand Hegel, Schopenhauer. Ă la mĂȘme Ă©poque, Maeterlinck dĂ©couvre Ruysbroeck lâAdmirable, un mystique flamand du xive siĂšcle dont il traduit les Ă©crits Ornement des noces spirituelles. Câest ainsi quâil se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en sâĂ©loignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre Ă Novalis et entre en contact avec le romantisme dâIĂ©na Allemagne, 1787-1831, autour dâAugust et Friedrich Schlegel et de la revue lâAthenĂ€um, prĂ©curseur en droite ligne du symbolisme. Les Ćuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprĂ©gnĂ©es de cette influence germanique. Câest en aoĂ»t 1890 quâil devient cĂ©lĂšbre, du jour au lendemain, grĂące Ă un retentissant article dâOctave Mirbeau sur La Princesse Maleine dans Le Figaro Je ne sais rien de M. Maeterlinck. Je ne sais dâoĂč il est et comment il est. Sâil est vieux ou jeune, riche ou pauvre, je ne le sais. Je sais seulement quâaucun homme nâest plus inconnu que lui ; et je sais aussi quâil a fait un chef-dâĆuvre, non pas un chef-dâĆuvre Ă©tiquetĂ© chef-dâĆuvre » Ă lâavance, comme en publient tous les jours nos jeunes maĂźtres, chantĂ©s sur tous les tons de la glapissante lyre â ou plutĂŽt de la glapissante flĂ»te contemporaine ; mais un admirable et pur et Ă©ternel chef-dâĆuvre, un chef-dâĆuvre qui suffit Ă immortaliser un nom et Ă faire bĂ©nir ce nom par tous les affamĂ©s du beau et du grand ; un chef-dâĆuvre comme les artistes honnĂȘtes et tourmentĂ©s, parfois, aux heures dâenthousiasme, ont rĂȘvĂ© dâen Ă©crire un et comme ils nâen ont Ă©crit aucun jusquâici. Enfin, M. Maeterlinck nous a donnĂ© lâĆuvre la plus gĂ©niale de ce temps et la plus extraordinaire, et la plus naĂŻve aussi, comparable â et oserai-je le dire ? â supĂ©rieure en beautĂ© Ă ce quâil y a de plus beau dans Shakespeare. Cette Ćuvre sâappelle La Princesse Maleine ». Existe-t-il dans le monde vingt personnes qui la connaissent ? Jâen doute⊠» Mirbeau cachait habilement la nationalitĂ© de lâauteur ĂȘtre belge Ă©tait Ă lâĂ©poque suspect en France, Ă cause de la politique congolaise » et des opinions dites pro-allemandes » de LĂ©opold II. Les Ă©crivains belges avaient mauvaise presse ils pillent, dĂ©marquent, dĂ©troussent⊠», ce sont nos pires ennemis. » Il existe une autre version des faits racontĂ©e par Sacha Guitry; est-elle authentique ? La voici passant la soirĂ©e chez des amis, le cĂ©lĂšbre critique Mirbeau sâĂ©tait installĂ© sur un divan amĂ©nagĂ© en coin-bibliothĂšque, il semblait mal Ă lâaise, tournant la tĂȘte Ă droite, Ă gauche. La maĂźtresse de maison sâen inquiĂ©ta. Il y a un livre qui dĂ©passe de la rangĂ©e, dit Mirbeau, et qui me gĂȘne. Voudriez vous lâenlever? Lâouvrage dĂ©posĂ© sur le divan, il ne put sâempĂȘcher dây jeter un coup dâĆil De qui est cette Ćuvre? » Dâun jeune Ă©crivain inconnu qui nous lâa envoyĂ©e en hommage lui fut-il rĂ©pondu. Mirbeau jeta un bref mot dâexcuse Ă ses hĂŽtes, prit le livre, sây plongea et ne le lĂącha plus de la soirĂ©e. Le lendemain paraissait lâarticle dans Le Figaro. Son recueil poĂ©tique Serres chaudes paraĂźt en 1889 chez LĂ©on Vanier, lâĂ©diteur de Paul Verlaine. Ces vers sâinscrivent dans la ligne de la dĂ©personnalisation de lâĂ©criture et rĂ©alisent en partie lâidĂ©al mallarmĂ©en la suggestion, comme essence de tous bouquets , devient le principe gĂ©nĂ©rateur de lâacte de crĂ©ation pure. Par la rĂ©pĂ©tition du mot, Maeterlinck atteint une vibration spirituelle, une rĂ©sonance intĂ©rieure. Le vers est dĂ©rythmĂ©, libĂ©rĂ© des conventions. Guillaume Apollinaire sâen souviendra. Maeterlinck refuse naturalisme et parnasse pour sâengager sur la voie de la poĂ©sie allĂ©gorique oĂč lâimage rappelle lâiconographie mĂ©diĂ©vale, la peinture de Bruegel ou de JĂ©rĂŽme Bosch. Maeterlinck fait aussi partie des grands dramaturges avec Henrik Ibsen, Anton Tchekhov, August Strindberg et Hauptmann qui, vers 1880, ont contribuĂ© Ă transformer la conception du drame. De 1889 Ă 1894, il publie huit piĂšces oĂč il crĂ©e un théùtre de lâĂąme, comme le rĂȘvait le symbolisme. Dans cette forme neuve, trois concepts sont Ă retenir le drame statique personnages immobiles, passifs et rĂ©ceptifs Ă lâinconnu ; le personnage sublime assimilĂ© souvent Ă la mort, il est la DestinĂ©e ou la FatalitĂ©, quelque chose de plus cruel peut-ĂȘtre que la mort ; le tragique quotidien pas dâhĂ©roĂŻsme, le simple fait de vivre est tragique. Lâaction, par le jeu stylisĂ© des acteurs, doit suggĂ©rer les attitudes de lâĂąme face au destin, lâĂ©veil lent Ă la fatalitĂ©. Sa piĂšce de théùtre, PellĂ©as et MĂ©lisande, 1892, est un des sommets du symbolisme. LâOiseau bleu 1908, créée au Théùtre dâart de Moscou oĂč elle est toujours au rĂ©pertoire, a assurĂ© Ă Maeterlinck une renommĂ©e internationale. Ă Paris, la piĂšce est reprise en 1911 dans une mise en scĂšne de RĂ©jane. Elle est aujourdâhui traduite dans plus de 25 langues. Elle a connu plusieurs adaptations et de nombreuses variantes aux Ătats-Unis, en Angleterre, en Russie et Japon oĂč elle est inscrite dans la mĂ©moire collective et populaire. En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sĆur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien fort couru dans la Villa Dupont on y croise, entre autres, Oscar Wilde, Paul Fort, StĂ©phane MallarmĂ©, Camille Saint-SaĂ«ns, Anatole France, Auguste Rodin. En 1902, il Ă©crit Monna Vanna, oĂč joue Georgette Leblanc. Il vit avec elle jusquâen 1918, avant dâĂ©pouser, lâannĂ©e suivante, la jeune actrice RenĂ©e Dahon, rencontrĂ©e en 1911. Câest aussi en 1911 que Maurice Maeterlinck reçoit le prestigieux Prix Nobel de LittĂ©rature. FidĂšle Ă lui-mĂȘme, il ne se rendit pas Ă Stockholm pour recevoir son prix. Il prit prĂ©texte dâune blessure Ă la main pour expliquer quâil redoutait trop les fatigues du voyage. Une grande fĂȘte en son honneur eut lieu Ă Bruxelles en 1912 et lâon joua PellĂ©as et MĂ©lissande Ă la Monnaie en prĂ©sence du Roi Albert qui par la suite lâanobli. A la pointe du cap de Nice, dominant la MĂ©diterranĂ©e, un projet dâenvergure est initiĂ© pour un Anglais en 1913 par les architectes Romaine, Walker et Jenkins mais reste inachevĂ©. Le bĂątiment est achetĂ© vers 1920 par un Russe blanc, le comte de MillĂ©ant, qui souhaite y bĂątir un rival du casino de Monte-Carlo sous le nom de Castellamare ; mais le projet avorte, finalement court-circuitĂ© par lâouverture en 1928 du Palais de la MĂ©diterranĂ©e Ă Nice sur la promenade des anglais. RachetĂ© par Maurice Maeterlinck lors dâune vente aux enchĂšres, le domaine devint la villa Orlamonde. LâĂ©crivain achĂšve les travaux et sa villa devient un centre mondain oĂč il organise de nombreuses fĂȘtes. En 1921, il signe un manifeste contre la flamandisation de lâUniversitĂ© de Gand, jusquâalors francophone. Ă ce théùtre succĂšde une Ćuvre dâessayiste qui connut le succĂšs auprĂšs du grand public. Maeterlinck part alors Ă la dĂ©couverte philosophique du monde vĂ©gĂ©tal LâIntelligence des fleurs, 1907 et des insectes sociaux La Vie des abeilles en 1901, La Vie des termites en 1927, La Vie des fourmis en 1930. EugĂšne Marais naturaliste, Ă©crivain et poĂšte dâAfrique du sud a accusĂ© Maurice Maeterlinck dâavoir plagiĂ© son livre Die Siel van die Mier LâĂme de la fourmi, 1925 pour La Vie des termites. Plus prĂ©cisĂ©ment, lâĂ©crivain et scientifique lui a reprochĂ© lâemprunt du concept dâunitĂ© organique de la termitiĂšre, ainsi que du terme nasicorne » un nĂ©ologisme quâil avait formĂ©. Marais a poursuivi Maeterlinck devant les tribunaux. Sa renonciation en cours de procĂ©dure serait due Ă une absence de fonds et Ă son addiction Ă la morphine En 1936, privĂ© de morphine pendant quelques jours, il se tira dessus avec un fusil dans sa ferme de Pelindaba. Seulement blessĂ©, il chargea de nouveau le fusil et se tira une balle dans la bouche. Si certains parlent aujourdâhui dâexemple classique de plagiat acadĂ©mique » Bignell, dans le cadre dâune Ă©tude biologique sur les termites, dâautres nâĂ©voquent quâune minuscule injustice » David Van Reybrouck, dans Le FlĂ©au, roman-enquĂȘte consacrĂ© en partie Ă la question, pourtant sĂ©vĂšre Ă lâĂ©gard de Maeterlinck. Il semble certain, en toute hypothĂšse, que Maeterlinck, dramaturge et poĂšte, nâa pas indiquĂ© ses sources avec la prĂ©cision requise, se contenant dây renvoyer en fin dâouvrage, comme une simple bibliographie. Quant Ă Marais, ce scandale lui a permis dâatteindre une certaine renommĂ©e internationale. En 1939, il gagne les Ătats-Unis pour la durĂ©e de la Seconde Guerre mondiale, pendant ce temps la villa Orlamonde est abandonnĂ©e, squattĂ©e et pillĂ©e. De retour Ă Nice en 1947, il publie un an plus tard Bulles bleues oĂč il Ă©voque les souvenirs de son enfance. Maurice Maeterlinck meurt le 5 mai 1949, Ă 23 heures, Ă son domicile, villa Orlamonde, sis 200 boulevard Carnot. Son Ă©pouse RenĂ©e Dahon continue dây rĂ©sider jusquâen 1969. Les cendres de lâĂ©crivain et de sa femme reposent dans la stĂšle dâune plate-forme situĂ©e Ă proximitĂ©. La municipalitĂ© de Nice a donnĂ© le nom de boulevard Maurice-Maeterlinck Ă la section du boulevard Carnot longeant et surplombant la villa. Ă la mort de RenĂ©e Dahon, la villa est Ă nouveau laissĂ©e Ă lâabandon. LâhĂ©ritier qui nâa pas les moyens dâentretenir le domaine sâassocie Ă un promoteur ; il en sort une copropriĂ©tĂ© dâune vingtaine dâappartements commercialisĂ©s dĂšs 1983 sous le nom de Palais Maeterlinck. Ă partir de 1987, lâhomme dâaffaire suisse Henri-Ferdinand Lavanchy rachĂšte peu Ă peu les appartements, construit le pavillon MĂ©lisande sur un terrain limitrophe, et le domaine devient un palace qui ouvre en 1990 en gardant le nom de Palais Maeterlinck. En contrebas, les grilles qui empĂȘchaient lâaccĂšs au public ont Ă©tĂ© abattues dans les annĂ©es 2000, et la municipalitĂ© a amĂ©nagĂ© un sentier littoral mais qui ne va pas jusquâĂ Villefranche-sur-Mer comme autrefois. LâhĂŽtel a cessĂ© son activitĂ© le 25 fĂ©vrier 2008. Il est rachetĂ©, en juin 2012, par le milliardaire tchĂšque Radovan Vitek pour 48 millions dâeuros. Le nouveau propriĂ©taire souhaite en faire une rĂ©sidence de luxe en le transformant en une trentaine dâappartements. Le chĂąteau de MĂ©dan. SituĂ© Ă flanc de coteau des bords de Seine, cet ancien pavillon de chasse fĂ»t Ă©difiĂ© par Henry Perdrier Ă la fin du XVe siĂšcle 1494 sur des bases trĂšs anciennes remontant au IXe siĂšcle. Pernelle Perdrier, sa fille, apporte en mariage la terre de MĂ©dan Ă Jean Brinon, fils du seigneur de Villennes. Leur fils Jean Brinon, deuxiĂšme du nom, descendant dâune double lignĂ©e dâhommes de robe et de financiers, recueillit de grands biens. FormĂ© aux belles lettres par son maĂźtre Louis Chesneau dit Querculus », Jean Brinon dâune gĂ©nĂ©rositĂ© excessive avec ses amis les poĂštes de la PlĂ©iade organisait pour eux fĂȘtes et divertissements. MĂ©dan et Villennes Ă©taient alors le cadre de parties de chasse oĂč se retrouvaient Ronsard, Jodelle, Dorat, du Bellay et beaucoup dâautresâŠLes largesses de Brinon finirent par le ruiner. A peine ĂągĂ© de trente six ans, il mourut en 1555 et ses amis les poĂštes escortĂšrent sa dĂ©pouille mortelle quâil ornĂšrent de poĂšmes et Ă©pitaphes en vers grecs, latins et français, constituant un » tombeau littĂ©raire , conservĂ© de nos jours Ă la bibliothĂšque Mazarine, Ă Paris. Plus tard, Henri IV venait y chasser et y sĂ©journer ce pavillon habrita ses amours avec la belle Gabrielle dâEstrĂ©e. Jean Bourdin, son chambellan, y ajoute la ferme vers 1635. Le chĂąteau est agrandi au cours du XVIIIe siĂšcle. Entre 1750 et 1777 la famille Gilbert de Voisins y ajoute une longue aile, qui regarde la vallĂ©e, qui sera reconstruite en 1873 par le baron de Dalmas. Le dernier seigneur fut guillotinĂ© le 25 brumaire An II, ses terres et le chĂąteau furent vendus. Ami dâenfance dâEmile Zola, Paul Cezanne fait de nombreux sĂ©jours chez lâĂ©crivain dĂšs lâacquisition de sa maison Ă MĂ©dan. TrĂšs tĂŽt le matin, le peintre utilise la barque dĂ©nommĂ©e Nana » pour traverser la Seine situĂ©e au bout du jardin. Il plante alors son chevalet sur la rive opposĂ©e et, dĂšs 1879, rĂ©alise sur le motif une aquarelle aujourdâhui conservĂ©e au Kuntzhaus Museum de Zurich. Voici ce quâen dit le catalogue raisonnĂ© des MusĂ©es de France Lâaquarelle Le chĂąteau de MĂ©dan » est lâune des rares oeuvres parfaitement abouties de CĂ©zanne dans cette technique Ă pouvoir ĂȘtre associĂ©e dâaussi prĂšs Ă une toile, ce qui explique sans doute pourquoi elle a presque toujours Ă©tĂ© dĂ©crite comme une Ă©tude prĂ©paratoire pour le tableau de Glasgow qui porte le mĂȘme titre⊠CĂ©zanne travaillait donc presque toujours simultanĂ©ment sur plusieurs niveaux et cherchait des techniques et des supports diffĂ©rents pour poursuivre ses explorations. Il se peut aussi que, dans cette aquarelle apparemment libre et spontanĂ©e, il y ait dâavantage de prĂ©mĂ©ditation et de rĂ©solution complexes que lâon ne pourrait lâimaginer Ă premiĂšre vue, et que, dans la toile, Ă lâinverse, il y ait beaucoup dâesprit ludique dans la rĂ©alisation. » Un an plus tard, câest lâhuile sur toile que CĂ©zanne peindra Ă partir du mĂȘme site. Elle se trouve conservĂ©e au musĂ©e Art Gallery de Glasgow aprĂšs avoir appartenu Ă Paul Gauguin qui lâaurait achetĂ©e au PĂšre Tanguy, marchand de couleurs oĂč sâapprovisionnaient les deux peintres. John Rewald rapporte lâanecdote contĂ©e par Gauguin qui⊠la tenait de CĂ©zanne lui-mĂȘme CĂ©zanne peint un rutillant paysage, fond dâoutremer, verts pesants, ocres qui chatoient ; les arbres sâalignent, les branches sâentrelacent, laissant cependant voir la maison de son ami Zola Il sâagit en fait du chĂąteau de MĂ©dan, la maison de Zola Ă©tait beaucoup plus Ă droite aux volets vermillon quâorangent les chromes qui scintillent sur la chaux des murs. Les vĂ©ronĂšses qui pĂ©tardent signalent la verdure raffinĂ©e du jardin et en contraste le son grave des orties violacĂ©es, au premier plan, orchestre le simple poĂšme. Câest Ă MĂ©dan. PrĂ©tentieux, le passant Ă©pouvantĂ© regarde ce quâil pense ĂȘtre un pitoyable gĂąchis dâamateur et, souriant professeur, il dit Ă CĂ©zanne â Vous faites de la peinture. â AssurĂ©ment, mais si peu⊠â Oh, je vois bien Tenez, je suis un ancien Ă©lĂšve de Corot et si vous voulez me permettre, avec quelques habiles touches, je vais vous remettre tout cela en place. Les valeurs, les valeurs, il nây a que ça. Et le vandale impudemment Ă©tale sur la rutilante toile quelques sottises. Les gris sales couvrent les soieries orientales. CĂ©zanne sâĂ©crie Monsieur, vous avez de la chance, et faisant un portrait vous devez sans doute mettre les luisants sur le bout du nez, comme sur un bĂąton de chaise. » CĂ©zanne reprend sa palette, gratte avec le couteau toutes les saletĂ©s du Monsieur. En 1924, Maurice Maeterlinck et son Ă©pouse RenĂ©e Dahon firent lâacquisition du chĂąteau quâils ne quitteront quâen 1939 pour sâexiler aux Etats-Unis pendant toute la pĂ©riode de la guerre. Câest lĂ quâil Ă©crit La vie des Termites, LâAraignĂ©e de verre et fait jouer LâOiseau Bleu. LaissĂ© Ă lâabandon depuis la guerre, ce nâest quâen 1962 que Madame Maeterlinck fera donation du chĂąteau Ă Henri Smadja. Celui-ci avait une personnalitĂ© hors du commun mĂ©decin, entrepreneur de travaux publics, riche homme dâaffaires, il sâĂ©tait trouvĂ© une vocation dâhomme de presse en crĂ©ant La Presse de Tunisie », puis, Ă la mort accidentelle dâAlbert Camus, il prĂ©sida dans les annĂ©es 60 aux destinĂ©es houleuses du cĂ©lĂšbre quotidien COMBAT », nĂ© dâune feuille clandestine fabriquĂ©e par un petit groupe de rĂ©sistants. Câest alors que la Comtesse Maeterlinck lui fit donation du chĂąteau de MĂ©dan. AprĂšs quelques annĂ©es de tergiversations, il dĂ©cida dây transfĂ©rer en 1966, les rotatives du journal prĂ©cĂ©demment installĂ©es Ă Paris dans le quartier du Marais. Durant huit annĂ©es le chĂąteau devient une imprimerie jusquâĂ la disparition brutale de Smadja le 14 juillet 1974. Six semaines plus tard, une nouvelle Ă©popĂ©e littĂ©raire sâachevait Ă MĂ©dan avec le dernier numĂ©ro du quotidien qui titrait Ă la Une Silence, on coule ! ». Vendu aux enchĂšres publiques en 1977, puis restaurĂ© durant onze annĂ©es par ses actuels propriĂ©taires Madame et monsieur Aubin de Malicorne, le chĂąteau de MĂ©dan a retrouvĂ© son allure du XVIe siĂšcle. Câest aujourdâhui une demeure privĂ©e, meublĂ©e et habitĂ©e visites de groupe sur demande qui a Ă©tĂ© inscrite au titre des Monuments Historiques en 1979. Le chĂąteau de MĂ©dan a Ă©tĂ© labellisĂ© en mars 2012, par le MinistĂšre de la Culture, Maison des Illustres ». Un immense merci aux sites suivants pour leurs crĂ©dits photographiques Le blog Trois coccinelles » Le site ChĂąteaux de France » Le site du ChĂąteau de MĂ©dan » La villa Orlamonde Palais Maeterlinck. Le Palais Maeterlinck est un ancien palace de style nĂ©oclassique situĂ© Ă la pointe du Cap de Nice dominant la MĂ©diterranĂ©e. Sur un domaine de hectares avec 3 bĂątiments et 600 mĂštres en façade maritime, la propriĂ©tĂ© offre aujourdâhui plus de mÂČ habitables. Dans les annĂ©es 1920, le domaine a Ă©tĂ© conçu par le comte de MillĂ©ant avec lâintention dây bĂątir un rival » du casino de Monte-Carlo sous le nom de Castellamare. Mais le projet a Ă©tĂ© avortĂ© suite Ă lâouverture du Palais de la MĂ©diterranĂ©e » Ă Nice en 1928. RachetĂ© par Maurice Maeterlinck, il devint la villa Orlamonde. LâĂ©crivain achĂšve les travaux et sa villa devient un centre mondain, lieu de nombreuses fĂȘtes lĂ©gendaires. AprĂšs avoir vĂ©cu pendant la Seconde Guerre mondiale aux Ătats-Unis, Maeterlinck meurt dans cette villa en 1949 oĂč son Ă©pouse, la Niçoise RenĂ©e Dahon, continue Ă rĂ©sider. AprĂšs la mort de RenĂ©e Dahon, la villa est transformĂ©e en copropriĂ©tĂ© avant de devenir en 1990 un hĂŽtel palace ; lâhĂŽtel a cessĂ© son activitĂ© en 2008. Le nouveau propriĂ©taire est Radovan Vitek, un milliardaire tchĂšque qui est un client de longue date de notre maison », explique Alexander Kraft, Pdg de Sothebyâs International Realty France â Monaco. AprĂšs avoir achetĂ© des rĂ©sidences privĂ©es sur la CĂŽte dâAzur pendant ces derniĂšres annĂ©es, il a dĂ©cidĂ© dâinvestir Ă©galement Ă titre professionnel dans la rĂ©gion, malgrĂ© la situation Ă©conomique et politique difficile. M. Vitek a pu rĂ©aliser cette transaction avec sa sociĂ©tĂ© CPI en trĂšs peu de temps et sans le moindre financement ». Câest la lĂ©gende quâest le Palais Maeterlinck que lâacquĂ©reur dĂ©clare vouloir faire renaĂźtre avec la vision dâen faire un symbole du bon goĂ»t intemporel dans cette rĂ©gion parfois mĂ©connue ». Le Palais Maeterlinck est amenĂ© Ă devenir un projet phare pour la sociĂ©tĂ© CPI Ă lâĂ©tranger, ajoute Sotheby, notant que le groupe prĂ©voit des investissements correspondants trĂšs importants. Nous allons assister CPI dans la transformation du Palais Maeterlinck en appartements de trĂšs grand luxe, et vendre ces produits Ă travers notre rĂ©seau mondial » ajoute Alexander Kraft. Nous sommes en train de rĂ©unir une vraie dream team » dâarchitectes, dâentreprises spĂ©cialisĂ©es et de designers de renommĂ©e mondiale pour crĂ©er une nouvelle rĂ©fĂ©rence de lâĂ©lĂ©gance intemporelle dans ce lieu magique. » Une nouvelle page qui sâouvre pour le Palais Maeterlinck. Merci Ă Jean-Pierre Largillet. Site du Palais Maeterlinck ici. Merci Ă Maxence pour ses photographies de la villa du temps de Maurice Maeterlinck, retrouvez son blog consacrĂ© Ă lâĂ©crivain ici. Procurez-vous des ouvrages de Maurice Maeterlinck LOCALISATIONS DES MAISONS
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la princesse et le chateau des morts
Leprince lui enlĂšve sa fille, puis lui annonce sa mort. Griselidis reste toujours une Ă©pouse aimante et dĂ©vouĂ©e. Lâenfant placĂ©e en secret dans un couvent, grandit et suscite lâamour dâun
Heure aprĂšs heure, le film de la derniĂšre nuit de la princesse Diana... Samedi 30 aoĂ»t. Diana et Dodi Al Fayed arrivent Ă Paris Ă bord dâun jet privĂ©. Atterrissage discret au Bourget et puis le couple se dirige vers le pied-Ă -terre de la famille Al-Fayed Ă Paris dans le huitiĂšme arrondissement. Diana qui aime Paris en profite pour faire un peu de shopping du cĂŽtĂ© des Champs-ElysĂ©es. Le soir, vers 21h45, la princesse et Dodi montent Ă bord dâune Mercedes 600 SEL conduite par Philippe, le chauffeur de la famille Al-Fayed. Dans une Range Rover prennent place les gardes du corps dont Trevor Rees-Jones. Cet Ă©quipage arrive au Ritz pour dĂźner. Vers 22h15, le couple sâinstalle au restaurant mais la curiositĂ© des clients du restaurant les indispose rapidement. Dodi et sa compagne demandent un endroit plus calme pour dĂźner en paix et la direction lui prĂ©pare un salon plus discret au premier ne se doute pas encore de lâagitation qui rĂšgne au-dehors. La rumeur de sa prĂ©sence au restaurant sâest rĂ©pandue comme une traĂźnĂ©e de poudre et de nombreux curieux se massent devant le Ritz. Tandis que lâambiance sâĂ©chauffe Ă lâextĂ©rieur, le dĂźner romantique se poursuit Ă lâintĂ©rieur. Il paraĂźt bientĂŽt Ă©vident que le couple ne pourra pas quitter le restaurant aussi discrĂštement quâil est quitte le Ritz avec son amantLa princesse veut Ă©chapper aux curieux et aux journalistes. Une Range Rover quitte lâhĂŽtel mais ce nâest quâun leurre destinĂ© Ă tromper la vigilance des photographes. MĂȘme chose pour les deux Mercedes qui quittent ensuite le Ritz sur le coup de minuit. Au mĂȘme moment, une troisiĂšme Mercedes quitte Le Ritz via le parking privĂ© de lâĂ©tablissement. Diana est lasse, elle veut rejoindre lâappartement de Dodi. La voiture est conduite par Henri Paul qui sâoccupe de la sĂ©curitĂ© du palace. Ă cĂŽtĂ© de lui a pris place le garde du corps Trevor Rees-Jones. Dodi et Diana sont assis derriĂšre sans avoir bouclĂ© leur ceinture. La voiture sâengage sur la rue de Rivoli, la place de la Concorde, le cours de la Reine et la voie express rive droite. Lâautomobile prend de la vitesse. Henri Paul nâest pas un chauffeur professionnel mais il a lâhabitude du volant et nâhĂ©site pas Ă donner des gaz. Henri Paul dĂ©passe une voiture une Fiat Uno blanche et puis survient le drame. Dans le tunnel, il perd le contrĂŽle de son vĂ©hicule qui va percuter le mur avant de faire un violent tĂȘte-Ă -queue. Aujourdâhui, on a retrouvĂ© la trace de la fameuse Fiat Uno blanche. Quant Ă la Mercedes dans laquelle se trouvent Diana et Dodi, câest une voiture qui affiche kilomĂštres au compteur. Une voiture achetĂ©e soi-disant neuve mais braquĂ©e et dĂ©foncĂ©e aprĂšs avoir subi plusieurs tonneaux. Bref, câest une Ă©pave qui ne tient pas la route au-delĂ des 60 km/h. Pour ce qui est du chauffeur Henri Paul, il nâavait pas seulement bu, il Ă©tait aussi sous antidĂ©presseur, somnifĂšre et anti-alcool ! Tous les ingrĂ©dients du drame Ă©taient est blessĂ©e pourra-t-elle survivre au terrible accident?Il est 00h23 quand les pompiers reçoivent lâappel dâun tĂ©moin un terrible accident vient de se produire dans le tunnel de lâAlma ! Quelques minutes plus tard, les Ă©quipes du SAMU arrivent sur place. Ils constatent lâimportance du choc en dĂ©couvrant que Dodi et le chauffeur sont morts sur le coup. Le garde du corps a Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© mais lâairbag semble lui avoir Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique. Quant Ă Diana, elle est griĂšvement blessĂ©e et inconsciente. Plaies aux cuisses, fracture dâun bras, blessure de la cage thoracique, traumatisme crĂąnien⊠la situation est grave. Mais est-elle dĂ©sespĂ©rĂ©e ? A cette heure-lĂ , on ne le sait pas annoncer la mort de Diana au monde?En apprenant la nouvelle, la planĂšte est photographes mitraillent la voiture tandis que les plus hautes autoritĂ©s sont prĂ©venues. Il faut aussi passer un coup de tĂ©lĂ©phone en Angleterre pour dĂ©livrer lâincroyable nouvelle. Un test dĂ©termine que le chauffeur conduisait en Ă©tat dâĂ©briĂ©tĂ©. Les pompiers rĂ©ussissent Ă dĂ©sincarcĂ©rer les passagers la voiture et vers 1h50, Diana et Trevor Rees-Jones sont emmenĂ©s Ă la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre. Ă lâhĂŽpital, le ministre de lâintĂ©rieur et lâambassadeur de Grande-Bretagne sont dĂ©jĂ lĂ . Les mĂ©decins constatent la gravitĂ© de la blessure de la princesse. Ils tentent le tout pour le tout en fermant la plaie et en pratiquant un long massage cardiaque mais en vain. Ă 4 heures, le dĂ©cĂšs est officiellement constatĂ©. Une hĂ©morragie pulmonaire a eu raison de la princesse. Une demi-heure plus tard, la carcasse de la Mercedes est chargĂ©e et conduite dans un garage afin dây ĂȘtre Ă©tudiĂ©e. Le communiquĂ© des mĂ©decins est donnĂ© Ă 5h30 et quatorze minutes aprĂšs, câest au tour de lâAFP de rendre publique la nouvelle La princesse Diana est morte. LâEurope se rĂ©veille, abasourdie. Ce nâest que le dĂ©but de lâultime affaire "Diana".AprĂšs la mort de Diana, le dilemme dâElizabethQuand la reine apprend la terrible nouvelle de la mort de Diana, elle songe avant tout Ă ses petits-enfants. Comment William et Harry vont-ils rĂ©agir face Ă lâincroyable drame qui les touche ? Elizabeth II veut avant tout se comporter en grand-mĂšre mais aussi en souveraine. La famille royale est, comme de coutume, en vacances dans le chĂąteau Ă©cossais de Balmoral. La villĂ©giature des Windsor est rĂ©glĂ©e comme du papier Ă musique. Repas en famille, promenades, parties de chasse, offices religieux⊠rien ne vient jamais perturber ce cĂ©rĂ©monial inscrit dans la dure roche dâEcosse. Officiellement, Diana ne fait plus partie de la famille royale. Elle nâest plus lâĂ©pouse de Charles, son unique rĂŽle officiel est celui de mĂšre des princes royaux et surtout du futur hĂ©ritier de la couronne. Les griefs contre la princesse de Galles sont aussi variĂ©s que nombreux. La reine ne peut pas tirer un trait sur le ressentiment qui sâest accumulĂ© au cours des annĂ©es. Bien Ă©videmment, elle nâa pas souhaitĂ© la mort de son ancienne belle-fille mais mĂȘme dans ces circonstances dramatiques, elle ne veut pas flĂ©chir une fois encore devant elle. Elizabeth II condamnĂ©e par son peuple Face Ă Elizabeth, Diana remporte la plus grande victoire de sa vie mais Ă titre posthume. Depuis lâannonce de son dĂ©cĂšs, câest un immense mouvement dâĂ©motion populaire qui sâest soulevĂ© Ă travers le monde et au Royaume-Uni. Devant les grilles du palais sâamoncellent les bouquets de fleurs accompagnĂ©s de tĂ©moignages souvent dĂ©chirants. Mais Buckingham Palace paraĂźt insensible Ă lâĂ©motion dâun peuple. Un communiquĂ© sec a annoncĂ© la disparition de la princesse et la reine ne semble pas dĂ©terminĂ©e Ă offrir des obsĂšques royales Ă lâex-Ă©pouse de son fils. Des sondages sont publiĂ©s, ils sont catastrophiques pour la famille royale dont la popularitĂ© est au plus bas. Charles a conscience quâil faut agir et ne pas se laisser submerger par cette vague qui risque dâemporter lâinstitution monarchique. Mais les voix conjuguĂ©es de lâĂ©poux de la reine le duc dâEdimbourg et de la reine mĂšre sont intransigeantes, il est hors de question de ramener la morte dans le cercle trĂšs fermĂ© de la dynastie. Ă lâĂ©poque encore jeune premier ministre, Tony Blair dĂ©cide de monter au front. Il affronte la souveraine et tente de lui faire changer dâavis. Elizabeth reste intraitable, Diana ne fait plus partie de la famille et ses obsĂšques relĂšvent dĂšs lors du domaine privĂ©. Face Ă la pression populaire, elle nâaura bientĂŽt plus dâautre choix que celui de cĂ©der. Patrick WeberChroniqueur royal RTL
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